Je lâai rencontrĂ© avec son Ă©pouse et il Ă©tait trĂšs sympathique. Il sâoccupait de beaucoup de monde et donc on lui a dit bonjour" , a-t-elle racontĂ© Ă nos confrĂšres de TV Mag en 2017.
Par Rowena Slusser de SaveThe1 - Traduit par Campagne QuĂ©bec-Vie Je partage mon histoire pour chaque fille qui vit dans le silence, et afin que toute personne comprenne que chaque vie a une valeur et mĂ©rite dâĂȘtre protĂ©gĂ©e. Jâai Ă©tĂ© conçue dâun viol incestueux entre un pĂšre et sa fille. Ma mĂšre, Becca, a Ă©tĂ© battue et abusĂ©e sexuellement par son pĂšre tout au long de son enfance, et elle avait 15 ans quand je suis nĂ©e. Un mĂ©decin lui a proposĂ© un avortement, et lui a demandĂ© si elle avait Ă©tĂ© une mauvaise fille », ce Ă quoi elle a rĂ©pondu par la nĂ©gative elle ne comprenait vraiment pas ce que son pĂšre lui avait fait. Ce mĂ©decin nâa pas su lâaider Ă se libĂ©rer de sa situation dâenfant battue. De mĂȘme, les services de protection de lâenfance nâont pas su protĂ©ger ma mĂšre, malgrĂ© quâils aient Ă©tĂ© appelĂ©s par les autoritĂ©s scolaires, alors que ma mĂšre leur avait dit Ă lâĂ©cole ce quâelle subissait. L'article continue ci-dessous... Consultez quotidiennement Culture de Vie, un site de nouvelles sur la foi, la famille et la vie, de Campagne QuĂ©bec-Vie Cliquez J'aime » si vous ĂȘtes pro-vie ! Abonnez-vous Ă notre chaĂźne Youtube ! Ils lâont envers et contre tout renvoyĂ©e chez elle ; son pĂšre continua ensuite Ă abuser dâelle pendant quelques annĂ©es. En dĂ©pit de la pression Ă avorter quâelle subissait, dĂšs quâelle a su quâelle Ă©tait enceinte, elle comprit quâune vie Ă©tait bien prĂ©sente en elle, une vie quâelle ne pouvait pas tuer, elle refusa donc lâavortement, et choisit de me donner la vie. Au moment de ma naissance, ma mĂšre disait quâelle mâaimait comme on aime une poupĂ©e, mais elle ne savait pas comment prendre soin de moi. Ce sont finalement ses parents, Ruben et Rosa, qui, seuls, mâont Ă©levĂ©e jusquâĂ ce que jâaie environ quatre ans. Câest Ă ce moment-lĂ que Becca mâa dit quâelle Ă©tait ma mĂšre. Comme je ne lâai pas crue, jâai demandĂ© Ă Ruben et Rosa si câĂ©tait vrai, et ils mâont confirmĂ© quâil sâagissait de la vĂ©ritĂ© â ils mâont dit que ce que Becca mâavait dit Ă©tait vrai, et quâelle Ă©tait rĂ©ellement ma mĂšre. Je me rappelle de ce sentiment de confusion intense qui mâhabita alors, et pour mâaider Ă mây faire, je dĂ©cidai dâappeler Rosa Maman » ou Mamma », et Becca Becky » ou mĂšre ». Je me souviens dâavoir Ă©tĂ© mal Ă lâaise en public Becca Ă©tait, pour tout le monde, ma sĆur. En fait, il est vrai que je voyais toujours Becca comme une sĆur et une amie, alors que je savais bien quâelle Ă©tait ma mĂšre. Mon plus vieux souvenir de maltraitance remonte Ă lâĂąge oĂč jâĂ©tais encore un bĂ©bĂ©. Mon pĂšre, Ruben, a commencĂ© Ă abuser physiquement et sexuellement de moi aux alentours de lâĂąge dâun an, et a continuĂ© jusquâĂ mes 10 ans. Une fois, mĂȘme, ma grand-mĂšre Rosa lâa surpris, et lâa menacĂ© de divorcer sâil recommençait, mais jâavais bien trop peur de lui dire ce qui se passait. Je savais que ce quâil faisait Ă©tait mal, bien que je n'Ă©tais pas encore capable de mettre des mots sur ses agissements. Ce que je savais, câest que ce quâil me faisait me dĂ©rangeait, et que je nâaimais pas ça. Il Ă©tait physiquement impressionnant il pesait plus de 150 kg, et violent ; il me terrifiait. Je me sentais salie, dĂ©goutante, et honteuse. Jâai Ă©normĂ©ment de souvenirs dâabus sexuel en tĂȘte, et lâĂ©vocation de chacun dâentre eux sâaccompagne dâune trĂšs grande souffrance. Ma jeune mĂšre nâa pas fait de son mieux pour me protĂ©ger. Je me rappelle de l'une des fois oĂč elle me protĂ©gea, Ă lâĂąge de huit ou neuf ans. Mon pĂšre Ă©tait en colĂšre contre moi parce que je nâavais pas correctement fait une tĂąche mĂ©nagĂšre, et ma mĂšre Becca mâavait dit de me cacher sous lâĂ©vier et dâĂȘtre la plus silencieuse possible. Je lâai Ă©coutĂ©e, mais je me suis sentie coupable, car je savais ce quâil allait lui faire. Ăvidemment, il lâa battue Ă ma place. Jâai pu lâentendre et le voir Ă travers un petit trou. A certains moments, elle aurait pu me demander sâil me dĂ©rangeait ». Je sais que j'aurais rĂ©pondu Ă la fois oui et non. Elle m'aurait demandĂ© si je voulais rester si jamais elle partait, et je lui aurais dit que je voulais dĂ©finitivement quâelle parte ! Finalement le 16 novembre 1988, elle mâa fait quitter lâĂ©cole avec lâaide de notre sĆur aĂźnĂ©e, Rachel. Ma mĂšre et moi partĂźmes avec des amis de la famille Ă Plainview, Texas, et il sâest depuis passĂ© sept ans avant que je revoie mon pĂšre ou ma grand-mĂšre. Dans les mois qui ont suivi mon dĂ©mĂ©nagement, ma mĂšre mâa dit la vĂ©ritĂ© â mon pĂšre avait Ă©galement abusĂ© dâelle sexuellement, et jâĂ©tais le fruit de ce viol. Cela ne mâa pas choquĂ©e, parce que jâai toujours eu le sentiment quâil lui avait infligĂ© la mĂȘme chose quâĂ moi, mais je me suis sentie terriblement confuse, dĂ©goutante, honteuse, et bonne Ă rien, et je me demandais comment ma mĂšre pouvait rĂ©ellement mâaimer. Plainview devait ĂȘtre pour moi un nouveau dĂ©part, mais malheureusement, nous nous sommes retrouvĂ©es Ă nouveau dans la spirale de maltraitance. Ma mĂšre a rencontrĂ© mon beau-pĂšre Ă lâĂ©glise, câĂ©tait un sĂ©ducteur. Ma mĂšre est tombĂ©e folle amoureuse de lui. Je ne me rappelle plus exactement quels Ă©taient mes sentiments Ă son Ă©gard, mais je me souviens que je nâapprĂ©ciais pas quâil sâaccapare ma mĂšre. Peu de temps aprĂšs mes 11 ans, il demanda Ă ma mĂšre de me laisser passer une nuit avec lui et ses filles, et elle prit son plus jeune fils. Cette nuit-lĂ , mon futur beau-pĂšre abusa sexuellement de moi. Jâai essayĂ© de le dire Ă ma mĂšre, mais lâĂ©glise Ă laquelle nous allions la conseillait mal, et mâaccusait. Suite Ă cela, je me sentie seule et piĂ©gĂ©e, la maltraitance sexuelle perdurant cinq annĂ©es durant. A lâĂąge de 13 ans, je suis tombĂ©e enceinte de mon beau-pĂšre, mais je ne rĂ©alisais alors pas que je l'Ă©tais, car je ne comprenais pas ce qui arrivait Ă mon corps, et maintenant que jâai vĂ©cu quatre fausses couches dans ma vie, je sais que jâĂ©tais enceinte de lui, et que ça sâĂ©tait terminĂ© en fausse couche pour le bĂ©bĂ©. Il mâavait dit que si je tombais enceinte, il me forcerait Ă avorter. JusquâĂ mes seize ans, jâai Ă©tĂ© piĂ©gĂ©e dans une relation trĂšs destructrice avec mon beau-pĂšre. Il avait lâesprit vicieux et me disait des choses trĂšs Ă©tranges il voulait se marier avec moi et il voulait que jâĂ©lĂšve mes jeunes sĆurs et mon frĂšre. Jâai priĂ© pour que cela se termine ! Je me disais que jâallais Ă©touffer de lâintĂ©rieur. Ma libĂ©ration approchait, mais Ă ce moment-lĂ , je lâignorais. Ma famille a commencĂ© Ă frĂ©quenter une nouvelle Ă©glise. Cette Ă©glise fut ce chemin de libertĂ© que Dieu avait tracĂ© pour me libĂ©rer de ces abus. Un jour, en juin 1994, ma mĂšre surprit mon beau-pĂšre en train de me violer. La sensation dâabattement Ă©tait si intense que jâen suffoquais. JâĂ©tais persuadĂ©e que ma mĂšre allait me mettre Ă la porte, mais le jour suivant, elle vint avec notre pasteur et lui raconta ce qui sâĂ©tait passĂ©. A ce moment-lĂ , le pasteur appela la police. La porte de ma cellule Ă©tait ouverte ! Il fut accusĂ© et arrĂȘtĂ©, mon beau-pĂšre et ma mĂštre divorcĂšrent, et les jurĂ©s le dĂ©clarĂšrent coupable, mais le procureur nĂ©gocia un amĂ©nagement de peine, et il passa donc 10 ans en que certains dirent que câĂ©tait justice, je me rappelle Ă cette pĂ©riode avoir Ă©tĂ© vraiment en colĂšre je nâavais pas eu mon mot Ă dire durant le procĂšs, je voulais que ma voix soit entendue. Finalement, aprĂšs toutes ces annĂ©es, jâai lâopportunitĂ© dâĂȘtre entendue ! Jâai survĂ©cu aux assauts sexuels et aux viols de mon pĂšre biologique, de mon oncle, de mon demi-frĂšre, de mon beau-frĂšre, et dâautres hommes. La guĂ©rison a commencĂ© Ă venir quand jâai cherchĂ© conseil. A lâĂąge de 19 ans, jâai rencontrĂ© mon futur mari. Il fut le premier homme Ă me traiter avec respect et dignitĂ©. Nous avons Ă©tĂ© en couple pendant deux ans avant notre mariage en octobre 1999, et il a Ă©tĂ© mon plus grand soutien. Tandis que mon mari Ă©tait Ă lâextĂ©rieur pour une mission dans la marine, jâavais 22 ans, jâai Ă©tĂ© violĂ©e par un Ă©tranger ayant pĂ©nĂ©trĂ© par effraction Ă mon domicile alors que je dormais. Jâai tout fait dans les rĂšgles de lâart â je me suis rendue Ă lâhĂŽpital oĂč nous avons signalĂ© les faits Ă la police, et les tests scientifiques conseillĂ©s en cas de viol ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s. On mâa proposĂ© la pilule du lendemain, que jâai refusĂ©e, connaissant les risques encourus. Le coupable nâa jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©. Mon mari est rentrĂ© Ă la maison dans les 48 heures qui ont suivi le viol, et nous avons dĂ©mĂ©nagĂ© pour les raisons que vous devinez. Un mois aprĂšs, un test de dĂ©pistage de grossesse revenait positif. Jâavais peur, et je me sentais seule. Mon mari Ă©tait Ă nouveau Ă un entrainement. Je me suis rendue Ă une clinique obstĂ©trique, ne sachant pas bien la diffĂ©rence entre une structure dâaccompagnement Ă la grossesse pro-vie, et une clinique prĂŽnant et promouvant lâavortement. Dans cette clinique, on mâa fortement encouragĂ©e Ă avoir recours Ă lâavortement â particuliĂšrement parce que jâĂ©tais tombĂ©e enceinte suite Ă un viol. JâĂ©tais terriblement choquĂ©e et horrifiĂ©e. Je leur ai dit que je ne voulais pas avorter, et jâai rapidement quittĂ© la structure. Jâai dit Ă mon mari que jâĂ©tais enceinte, et je lui ai demandĂ© sâil Ă©tait dâaccord pour Ă©lever lâenfant avec moi. Jâavais tellement peur quâil me dise non ! Il mâa dit que jâĂ©tais moi-mĂȘme le fruit dâun miracle, et que cet enfant Ă©tait aussi un miracle, et quâil aimerait cet enfant comme sâil sâagissait de son propre enfant. Câest Ă ce moment-lĂ que je me suis sentie en sĂ©curitĂ© et protĂ©gĂ©e, mais en mĂȘme temps, jâavais lâimpression de ne pas mĂ©riter cet amour si inconditionnel. Le mois suivant, jâai commencĂ© Ă avoir des saignements, il sâagissait soit dâune fausse couche, soit dâun test de grossesse faussement positif. Jâavais acceptĂ© le fait de porter cet enfant, et je me sentais triste Ă lâidĂ©e que la vie de cet enfant sâĂ©tait envolĂ©e. Jâai eu quatre fausses couches, et les mĂ©decins mâont dit que mon patrimoine gĂ©nĂ©tique perturbĂ© par ma conception particuliĂšre me rendait plus susceptible aux fausses couches. Heureusement, mon mari et moi avons eu deux enfants en bonne santĂ©. Mon chemin de guĂ©rison mâa demandĂ© Ă©normĂ©ment de travail, mais cela valait le coĂ»t. Dieu mâa fait le don de beaucoup de grĂąces ! Je me suis rĂ©conciliĂ©e avec mon pĂšre biologique avant quâil ne meure, et je lui ai pardonnĂ©. Jâai travaillĂ© avec ma mĂšre pour reconstruire notre relation brisĂ©e. Je suis une chrĂ©tienne et je trouve mon EspĂ©rance en JĂ©sus Christ. Je suis parvenue Ă trouver la paix au sujet de ma conception et je peux Ă prĂ©sent dire qui je suis par Celui qui mâa créée. Jâai partagĂ© mon histoire en tant que tĂ©moin pro-vie dans des groupes dâĂ©glises, des groupes de jeunes, des groupes dâĂ©tudiants, dans les mĂ©dias, et jâai tĂ©moignĂ© devant lâassemblĂ©e lĂ©gislative de lâĂtat. Jâai le dĂ©sir de parler de la valeur de la vie â et mĂȘme de de ces vies qui, comme la mienne, ont Ă©tĂ© conçues de maniĂšre incestueuse, ou pendant un viol. Puisque je vois maintenant ma vie comme un cadeau prĂ©cieux qui mâa Ă©tĂ© donnĂ©, je souhaite que toutes les vies qui ne sont pas encore venues au monde puissent ĂȘtre prĂ©servĂ©es de lâavortement, et je veux que chaque enfant puisse ĂȘtre protĂ©gĂ© des agressions sexuelles. Cela fait 16 ans que mon mari Casey et moi sommes mariĂ©s. Nous avons deux beaux enfants â un fils et une fille. Ma famille et moi faisons partie dâune association de croyants en Christ. Cet automne, je serai Ă la Liberty University et jâaurai mon diplĂŽme universitaire en politique â Western Legal Traditions, ce qui me permettra de poursuivre des Ă©tudes de Droit. Mon objectif est de devenir une avocate spĂ©cialisĂ©e dans les questions constitutionnelles afin de dĂ©fendre les droits des enfants Ă naĂźtre, ainsi que ceux conçus de maniĂšre incestueuse ou au cours dâun viol. Jâai le projet dâĂȘtre plus active dans le groupe de support Yahoo dĂ©diĂ© aux personnes conçues ou tombĂ©es enceintes de cette maniĂšre. Je sais que Dieu mâappelle Ă utiliser mon histoire afin de donner un message dâespĂ©rance et de guĂ©rison Ă dâautres, et pour tĂ©moigner de Sa bontĂ© dans ma vie ! Biographie Rowena Slusser est une femme et mĂšre au foyer de deux enfants. Elle est disponible pour tĂ©moigner et est une bloggeuse pro-vie pour le site SaveThe 1, duquel cet article est tirĂ©. Elle est joignable Ă [email protected], et tient Ă©galement Ă jour un blog Consultez Culture de Vie, un site de nouvelles sur la foi, la famille et la vie, de Campagne QuĂ©bec-Vie
Depuistoute petite , j'aimais la "chiffe", les cotons et les laines J'ai eu le bonheur d'avoir une grand mÚre et une tante qui m'ont appris à mettre en pratique ce que j'appréciais le plus. Aujourd'hui je réalise des modÚles que je rencontre au fil de mes recherches je vous laisse faire une petite ballade et si quelque chose vous tente ,vous pouvez me contacter.
celuide revenir Ă soi. Car en soi, il y a tout. Plus on va en confiance vers soi, plus on se rapproche de notre divinitĂ©. C'est cela le Guru. Moi je l'ai appelĂ© Guru intĂ©rieur, mĂȘme si je l'ai rencontrĂ© plusieurs fois Ă l'extĂ©rieur de moi, Il m'a dĂ©jĂ fait. comprendre qu'il se trouve partout.Ăsaka Naomi, cĂ©lĂ©britĂ© mondiale du tennis, est une femme forte Ă la fois sur le terrain et en dehors, faisant parler dâelle aussi bien pour ses quatre titres de Grand Chelem et pour son salaire record que pour ses dĂ©clarations poignantes sur les inĂ©galitĂ©s raciales et sur les questions de santĂ© mentale. Ă ses cĂŽtĂ©s dans toutes ses Ă©preuves, se trouve sa mĂšre, Ăsaka Tamaki, avec qui nous avons pu nous entretenir Ă lâoccasion de la sortie de son autobiographie. Ăvoluer ensemble La superstar du tennis japonais Ăsaka Naomi a rĂ©cemment pris une importante dĂ©cision pour sa carriĂšre en dĂ©cidant de quitter lâagence de talent IMG pour lancer sa propre entreprise, Evolve, avec son agent Stuart Duguid. Les experts ont beaucoup spĂ©culĂ© sur ses motivations potentielles, mais sa mĂšre Tamaki a son propre avis sur la question. En faisant partie dâune grosse agence, elle se limitait », dĂ©clare-t-elle. Aujourdâhui, elle est son propre patron, elle peut donc faire ce quâelle veut. » Elle ajoute en riant Naomi aime ĂȘtre aux commandes de sa vie. Elle tient ça de moi ! » Le livre dâĂsaka Tamaki, intitulĂ© Lâautre bout du tunnel » Tunnel no mukĂŽ e ArrivĂ©e Ă un tournant de sa vie, Tamaki a rĂ©cemment Ă©crit son autobiographie, Tunnel no mukĂŽ Lâautre bout du tunnel », qui touche des aspects dĂ©terminants de sa vie tels que son enfance Ă HokkaidĂŽ, son mariage avec Leonard Francois, AmĂ©ricain dâorigine haĂŻtienne, ainsi que la maniĂšre dont elle a Ă©levĂ© ses deux filles dans le but de devenir des joueuses de tennis professionnelles. Son livre raconte lâhistoire courageuse et inspirante dâune femme japonaise bien dĂ©cidĂ©e Ă vivre sa vie comme elle lâentend. Je me suis rĂ©cemment entretenue avec Tamaki dans sa maison en Floride afin de discuter de son ouvrage, de sa famille, ainsi que de ses futurs projets. YAMAGUCHI NAOMI Vous avez un agenda bien rempli. Comment avez-vous rassemblĂ© lâĂ©nergie nĂ©cessaire Ă lâĂ©criture dâune biographie aussi rĂ©vĂ©latrice ? ĂSAKA TAMAKI La premiĂšre chose que jâai faite, câĂ©tait tout simplement de regarder toutes mes anciennes photos et vidĂ©os. Elles mâont ramenĂ©es Ă diffĂ©rentes Ă©tapes de ma vie, et ainsi, quand jâai commencĂ© Ă Ă©crire, les mots sont sortis tout seuls. Il y avait de nombreux Ă©vĂšnements Ă couvrir, mais jâai senti quâil mâĂ©tait nĂ©cessaire de tout raconter. Ăsaka Tamaki Ă droite avec son mari Leonard Francois et sa fille de quatre ans, Mari, devant leur petite boutique de vĂȘtements importĂ©s, dans la ville dâOsaka. Fascination pour Serena et Venus Il est bien connu que votre Ă©poux Leonard nâĂ©tait encore quâun novice en tennis quand il a commencĂ© Ă coacher Mari et Naomi dĂšs leur plus jeune Ăąge. Il avait Ă©tĂ© inspirĂ© par lâhistoire de Richard Williams, qui lui non plus nâavait pas de grandes connaissances dans ce sport quand il a fait ses dĂ©buts en tant quâentraĂźneur pour ses filles Serena et Venus. Cependant, jâai Ă©tĂ© surpris par une des rĂ©vĂ©lations de votre livre. Vous dites en effet que votre mari a commencĂ© lâentraĂźnement de votre fille aĂźnĂ©e Mari alors quâelle nâĂ©tait encore quâun nourrisson. Câest vrai quâil lâa notamment aidĂ©e Ă dĂ©velopper son Ă©quilibre et la force de son tronc, mais il sâagissait alors seulement de jeux, et non pas dâun quelconque entraĂźnement. Il a toujours Ă©tĂ© beaucoup plus intĂ©ressĂ© par le sport que moi. Ă lâĂ©poque, il faisait souvent du foot, du basket, du vĂ©lo et de la course. Il rĂȘvait dĂ©jĂ trĂšs certainement de faire de nos enfants des athlĂštes. Mais lorsque les soeurs Williams sont montĂ©es sur le devant de la scĂšne, cette vague idĂ©e sâest transformĂ©e en objectif concret. Mari avait 3 ans et Naomi approchait de sa deuxiĂšme annĂ©e lorsque Serena Williams a remportĂ© son premier US Open Ă lâĂąge de 17 ans. AprĂšs avoir vu Venus gagner le titre lâannĂ©e suivante, vous et votre mari avez dĂ©cidĂ© dâĂ©lever vos filles dans lâobjectif de devenir joueuses de tennis professionnelles. Quâest-ce qui vous a inspirĂ© chez les sĆurs Williams et dans ce sport ? Nous Ă©tions fascinĂ©s par Serena et Venus. Deux sĆurs adolescentes noires, dans un sport alors dominĂ© par des athlĂštes blanches, voyageaient autour du monde, rencontrant toutes sortes de gens, faisant lâexpĂ©rience de nouvelles cultures. CâĂ©tait une vie dont la plupart des filles de leur Ăąge ne pouvaient que rĂȘver. Jâai honnĂȘtement eu lâimpression que joueur professionnel de tennis Ă©tait un mĂ©tier idĂ©al. Naomi, ĂągĂ©e de seulement trois ans, sâentraĂźne avec son pĂšre Leonard dans un terrain public de tennis Ă New York, suite au dĂ©mĂ©nagement de la famille dans cette ville. Ce style de vie, fait de voyages et de rencontres autour du monde, Ă©tait une motivation encore plus forte pour nous que lâargent, mĂȘme si cela a aussi jouĂ© dans notre dĂ©cision, puisque nous avions alors beaucoup de mal Ă joindre les deux bouts. Ă lâĂ©poque, jâaidais mon Ă©poux avec sa boutique de vĂȘtements importĂ©s tout en travaillant Ă temps partiel au centre dâappel dâune sociĂ©tĂ© de vente par correspondance. On ne parvenait Ă dormir que trois heures par nuit. Mais le fait de regarder les prouesses des sĆurs Williams nous permettait dâoublier tous nos soucis en rĂȘvant dâun meilleur futur pour nos petites filles. Nos espoirs Ă©taient particuliĂšrement Ă©levĂ©s pour Mari, qui Ă©tait dĂ©jĂ trĂšs athlĂ©tique pour son Ăąge. Les deux sĆurs Mari Ă gauche et Naomi exhibent fiĂšrement leurs trophĂ©es de premiĂšre place dâun tournoi rĂ©gional junior de tennis. Timide mais dĂ©terminĂ©e Naomi se prĂ©sente souvent comme une personne timide et introvertie, mais elle a su toutefois utiliser son statut de superstar pour attirer lâattention du public sur les problĂšmes sociaux. En 2020, elle a fait passer un message fort sur les injustices raciales en affichant son soutien au mouvement Black Lives Matter, et en 2021, elle ne sâest pas prĂ©sentĂ©e Ă certaines confĂ©rences de presse afin de mettre en lumiĂšre les problĂšmes de santĂ© mentale des athlĂštes. Quelle est votre opinion en tant que mĂšre ? Elle est en effet dâune nature trĂšs timide. Sans plaisanter, elle avait tendance Ă passer tout son temps libre Ă la maison, jouant aux jeux vidĂ©o ou discutant avec sa sĆur. Son succĂšs lui a toutefois permis de rencontrer diverses personnes, dont notamment son petit ami ainsi que des personnalitĂ©s du monde sportif ou dâautres domaines, ce qui lâa progressivement fait sortir de sa coquille. Elle reste farouchement indĂ©pendante. LâidĂ©e de porter des masques portant les noms de victimes de crimes racistes ou de violence policiĂšre lors de lâUS Open venait entiĂšrement dâelle. Plusieurs personnes autour dâelle avaient exprimĂ© leurs craintes de potentielles rĂ©percussions, mais loin de la dissuader, cela a encore plus renforcĂ© sa dĂ©termination Ă le faire. Sur ce point, elle est comme moi. Lui dire de ne pas faire quelque chose ne fait que la motiver davantage. Ăsaka Naomi porte un masque Ă la mĂ©moire de Ahmaud Arbery, un homme noir assassinĂ© dans le cadre dâun crime de haine, afin de protester contre les injustices raciales suite Ă sa victoire au troisiĂšme tour de lâUS Open, le 4 septembre 2020 AFP/Jiji. Il nây a pas quâun seul chemin vers le succĂšs » Que faites-vous maintenant que Naomi a gravi tous les Ă©chelons du tennis et que Mari sâest Ă©loignĂ©e de ce sport ? Jâai entendu dire que vous Ă©tiez en train de construire un jardin dâenfants et une Ă©cole Ă HaĂŻti. Oui, nous investissons beaucoup de temps et dâĂ©nergie dans ce projet. Nous sommes en fait en train de bĂątir sur un jardin dâenfants Ă©tabli par un groupe de bĂ©nĂ©voles que nous avions montĂ© quand nous habitions Ă Osaka. Il sâest dĂ©sormais dĂ©veloppĂ© en acadĂ©mie de tennis, avec des terrains, le jardin dâenfants et lâĂ©cole, ainsi quâun grand dortoir. Nous avons plus de 200 Ă©lĂšves entourĂ©s par une Ă©quipe dĂ©diĂ©e dâenseignants, dâentraĂźneurs, et bien Ă©videmment de gardiens et dâagents dâentretien. Câest dĂ©sormais une vĂ©ritable petite communautĂ©. Notre rĂȘve est dây entraĂźner les joueurs professionnels de tennis de demain. En ce moment, un des garçons de notre acadĂ©mie Ă©tudie dans un lycĂ©e dâOsaka. Nous espĂ©rons continuer ainsi et offrir Ă plus dâĂ©tudiants la possibilitĂ© dâĂ©tudier et de sâentraĂźner dans dâautres pays. Cependant, il est assez complexe, que ce soit dâun point de vue financier ou logistique, dâenvoyer des jeunes haĂŻtiens vivre Ă lâĂ©tranger. Nous nous confrontons actuellement Ă la question du financement de ces programmes dâĂ©change et nous dĂ©battons de la meilleure maniĂšre de soutenir nos Ă©tudiants quand ils sont Ă lâĂ©tranger. Il y a de nombreux obstacles Ă surmonter, mais nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă faire des rĂȘves de nos Ă©tudiants une rĂ©alitĂ©. Naomi est une modĂšle pour les enfants de HaĂŻti, du Japon et dâailleurs. Son histoire montre aussi aux parents que des Ă©lĂ©ments tels que la nationalitĂ© ou le contexte familial ne sont pas des barriĂšres Ă lâĂ©ducation dĂšs le plus jeune Ăąge dans le but dâĂȘtre athlĂšte professionnel. Que dites-vous aux mĂšres et aux pĂšres qui portent en eux de tels espoirs pour leurs enfants ? Je leur dirai de se montrer flexible dans leurs efforts pour atteindre cet objectif. Il nây a pas quâun seul chemin vers le succĂšs. Nos dĂ©cisions reflĂ©taient souvent notre situation financiĂšre difficile. Mais quelquâun ayant un peu plus dâargent et de relations aura sans doute dâautres options Ă sa disposition. Le plus important, câest de vous investir Ă 120 %, quelle que soit lâapproche que vous choisissiez. Les choses ne fonctionneront pas toujours comme prĂ©vu, mais si vous ĂȘtes entiĂšrement dĂ©diĂ©s Ă la tĂąche, vous pourrez faire face aux inĂ©vitables problĂšmes qui surviendront, et vous aurez de biens meilleures chances dâatteindre votre but. Il faut quand mĂȘme toujours prendre du recul. DĂ©cider dâĂ©lever votre enfant dans le but dâĂȘtre tennisman professionnel ne vous donne pas pour autant le droit de mettre toutes vos attentes sur le dos de votre garçon ou de votre fille. Jâai vu de nombreux parents trop compĂ©titifs rĂ©primander leurs enfants pour avoir perdu un match, et mĂȘme balancer leur sac de tennis Ă travers le terrain dans un mouvement de rage incontrĂŽlĂ©. Vous risquez dâĂ©touffer votre enfant en vous concentrant uniquement sur la victoire. PlutĂŽt que de tout de suite viser la gloire, il est prĂ©fĂ©rable pour les jeunes athlĂštes de rester humbles et dĂ©terminĂ©s. Tamaki Ă gauche et son mari Leonard posent avec leur fille Naomi en septembre 2019 aprĂšs sa victoire au Toray Pan Pacific Open qui sâest tenu Ă Osaka. Photo de titre Ăsaka Tamaki posant avec ses deux filles Naomi [droite] et Mari. Toutes les photos sont dâĂsaka Tamaki, sauf mentions contraires
Jai eu de nombreuses collaborations dans des magazines, pendant 2 ans l'horoscope du magazine Be puis le portrait d'une personnalité selon son thÚme astral dans le supplément de L'Equipe pendant 2 ans, puis Glamour dans des spéciaux été. Depuis, je rédige toutes les semaines l'horoscope de que tous mois celui de Vogue Magazine France,
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