Un Neymar de gala, une équipe de Brest audacieuse et une défense de Reims aux abois, voici les tops et les flops de la 2ème journée de Ligue 1. Ce week-end, c’était le deuxième acte de la Ligue 1. Comme la semaine dernière, le spectacle était au rendez-vous. Voici, les moments de cette deuxième journée qui nous ont marqués et à l’inverse déçus. Tops Ligue 1 le show NeymarSommaire1 Tops Ligue 1 le show Neymar2 Top Ligue 1 Brest tient la dragée haute à l’OM3 Top Ligue 1 Alban Lafont, sauveur du FC Nantes4 Flop Ligue 1 La querelle Neymar/ Mbappe5 Flop Ligue 1 Rennes se saborde6 Flop Ligue 1 Reims boit la tasse contre Clermont On aime voir l’international Brésilien à ce niveau. Contre Montpellier, Neymar a réalisé une prestation dont lui seul a le secret. C’est d’abord lui qui initie l’action amenant la main de Jordan Ferri grâce à son dribble sur le latéral montpelliérain, Falaye Sacko. L’ex-joueur du FC Barcelone transforme un penalty obtenu par Lionel Messi pour donner au PSG deux buts d’avance avant la mi-temps. En deuxième période, Neymar ne va pas baisser son rythme bien au contraire. Volontaire, l’international Brésilien est plus rapide que le portier du MHSC, Jonas Omlin, pour inscrire le troisième but parisien 51ème minute. Une prestation dans la lignée de celle réalisée contre Clermont. De bonne augure pour le PSG avant les premières échéances européennes du mois de septembre. Top Ligue 1 Brest tient la dragée haute à l’OM Michel Der Zakarian peut être fier de ses hommes. Pendant 90 minutes, le Stade Brestois a malmené l’Olympique de Marseille 1-1. Alignés en 4-3-3, les Bretons ont su exploiter les espaces laissés dans leur dos par les latéraux Olympiens. Pourtant ce sont les Marseillais qui ont frappé en premier par l'intermédiaire de Nuno Tavares. Pas de quoi décourager les hommes de Michel Der Zakarian. Au retour des vestiaires, les Finistériens égalisent grâce à une magnifique demi-volée de Pierre Lees-Melou à la suite d’un corner mal repoussé par la défense olympienne. Sur de leur force, Brest monopolise le ballon et met à mal la défense Marseillaise. Néanmoins, les brestois ont manqué d'efficacité dans le dernier geste pour l’emporter. Si Brest enchaîne d’aussi belles prestations cette saison, on ne voit pas comment cette équipe pourrait descendre en Ligue 2 à l’issue de la saison. Top Ligue 1 Alban Lafont, sauveur du FC Nantes Les Canaris peuvent lui dire merci. Auteur d’une excellente prestation, le portier Alban Lafont a permis au FCN de prendre 1 point contre Lille dans un match riche en occasions. Le gardien a sorti le grand jeu pour écœurer les Dogues. Preuve en est, Jonathan David 34ème puis Rémy Cabella à deux reprises 56ème et 58ème sont venus se casser les dents sur le portier Nantais. Seul, Ismaily au terme d’une longue chevauchée a réussi à tromper la vigilance d’Alban Lafont. Déjà auteur d’une bonne prestation lors de la première journée contre Angers, le gardien Canari confirme son excellent début de saison. Flop Ligue 1 La querelle Neymar/ Mbappe La soirée aurait pu être parfaite. Le PSG inarrêtable a mis une nouvelle raclée cette fois-ci contre Montpellier. Mais l’attitude de Kylian Mbappé a occultée la belle prestation parisienne. De retour sur les terrains à la suite de sa blessure aux adducteurs, l’international français a vécu un match mouvementé. Il a tout d’abord vu son penalty repoussé par le portier du MHSC, Jonas Omlin. Puis, Kylian Mbappé s’est signalé par sa nonchalance en fin de première mi-temps. Buteur en seconde période, son comportement sur le penalty de Neymar n’est pas passé inaperçu. Christophe Galtier a tenté de rapidement éteindre la polémique autour de son attaquant star. “Simplement, ce sont des joueurs de très haut niveau, avec de la personnalité et du caractère. Chacun a sa manière de l'exprimer et vous avez tous votre manière de commenter les attitudes des uns et des autres” a-t-il indiqué après la rencontre. Flop Ligue 1 Rennes se saborde Rennes espérait mieux. Surpris par Lorient la semaine dernière, les Rennais ont laissé encore des points en route à Monaco. Pourtant, le scénario de la rencontre a été longtemps favorable aux Bretons. En effet, Monaco a rapidement été réduit à 10 dès la 15ème minute de jeu suite à l'exclusion de Youssouf Fofana. En infériorité numérique, Monaco domine et manque d’ouvrir le score sur penalty mais Steve Mandanda stoppe la tentative d’Axel Disasi. Au retour des vestiaires, Rennes trouve rapidement la faille par l'intermédiaire de Gaëtan Laborde. Alors que les hommes de Bruno Génésio semblent avoir fait le plus dur, Alemdar qui a remplacé Steve Mandanda à la pause commet une énorme erreur. En effet, ce dernier voit son dégagement contré par Breel Embolo qui remet les deux équipes à égalité. Rennes devra impérativement s’imposer le week-end prochain contre Ajaccio sous peine de voir déjà des concurrents s’envoler. Flop Ligue 1 Reims boit la tasse contre Clermont Il y a déjà le feu dans la maison rémoise. Comme contre Marseille le week-end dernier, Reims a une nouvelle fois explosé contre Clermont. Pourtant, tout partait bien pour les hommes d’Oscar Garcia qui menaient 2 buts à 0 à la pause. Mais, l’expulsion du défenseur stadiste Emmanuel Agbadou dès l’entame de la seconde période va totalement changer le scénario de la rencontre. La suite, c’est un festival offensif clermontois avec 4 réalisations inscrites par Komnen Andric 51ème, 62ème, Mohammed Cham 72ème et Jérémie Bela 77ème. Reims va devoir rapidement réagir s’il ne veut pas connaître les sueurs froides de la bataille du maintien.
Lecorner, également connu sous le nom de franchise corner ou franchise shop in shop est une franchise exploitée non pas dans un local indépendant mais dans un espace sous enseigne hébergé par un point de vente plus vaste de type grands magasins, grandes surfaces, hall de gare La particularité de ce genre de franchise tient au fait que
Depuis maintenant plusieurs années, Viktor Orban fait régulièrement la une de l’actualité de la politique étrangère en Europe. Le Premier ministre hongrois et chef du Fidesz est considéré comme un des leaders si ce n’est l’unique du populisme en Europe centrale et sur le continent européen dans son entièreté. À côté de la politique, Viktor Orban a une passion pour le football depuis sa jeunesse. Footballeur alors qu’il était étudiant, le chef d’État hongrois n’hésite pas à utiliser le football à des fins politiques. Notamment en ce qui concerne la récupération politique des minorités magyarophones dans les pays frontaliers à la Hongrie. Retour sur les méthodes d’Orban pour restituer la Grande Hongrie » à travers le AUSSI Le Onze d’Or, quand la Hongrie impressionnait le mondeLe syndrome de Trianon, un traumatisme pour le nationalisme hongroisLa fin de la Première Guerre mondiale et la défaite de la Triple Alliance entérinent la chute définitive de l’Empire d’Autriche-Hongrie. Si les Hongrois retrouvent une certaine indépendance selon les principes chers à Wilson du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le territoire du royaume historique de Hongrie se retrouve largement diminué. La Hongrie indépendante perd ainsi près de 70 % de son territoire, l’accès à la mer Trieste jadis port du royaume de Hongrie se retrouve rattaché à l’Italie ainsi que trois millions d’habitants, pour la plupart de langue magyare. C’est ainsi qu’un tiers de la population hongroise se retrouve dans d’autres pays nouvellement créés ou anciens comme en Tchécoslovaquie, en Roumanie ou encore en Yougoslavie qui s’appelait à l’époque royaume des Serbes-Croates-Slovènes, en Ukraine ou encore même en sur le plan démographique et territorial le traité de Trianon du 4 Juin 1920 est un énorme coup porté, sur le plan intellectuel il est aussi dramatique pour les élites hongroises. Avec ce nouveau découpage en Europe centrale, les principaux centres universitaires du pays, hormis Budapest, se retrouvent de l’autre côté des différentes frontières de la Hongrie. Cluj Roumanie, Kosice Tchécoslovaquie ne font désormais plus partie du territoire hongrois suite au traité de Trianon. Celui-ci est considéré comme un véritable traumatisme pour la nation hongroise. Malgré le retour de sa pleine et entière souveraineté en 1918 celle-ci se fait au dépens d’un rétrécissement plus, entre 1918 et 1920, la Hongrie connaît de nombreux bouleversements qui vont à la fois affecter la vie politique et internationale du pays. Entre ces deux années, la Hongrie connaît la défaite, la chute de la monarchie des Habsbourg, le démembrement progressif de l’Empire, la proclamation de la République, avant l’arrivée du régime bolchevique. La Hongrie, alors dépendante de l’Empire d’Autriche-Hongrie, passe de puissance régionale à un petit pays enclavé au milieu de l’Europe le traumatisme de Trianon c’est tout un récit voire une martyrologie qui va traverser la Hongrie. Dès le lendemain du traité, signé le 4 juin 1920, de multiples récits circulent afin d’insister sur l’ampleur du traumatisme et l’injustice d’une situation qui est, de fait, attribuée à l’union avec l’Autriche. Par conséquent, la martyrologie hongroise exalte le patriotisme et les racines chrétiennes. Ainsi, après la Première Guerre mondiale, les Hongrois se sentent victime de l’Histoire et des décisions prises par les grandes puissances. C’est pourquoi, à l’instar du traité de Versailles pour les Allemands, le traité de Trianon est perçu dans l’imaginaire hongrois comme un véritable durant la période communiste au cours de la Guerre froide, le gouvernement hongrois a éteint les tensions pour ne pas brouiller ses ententes avec les pays frères » du bloc communiste, le retour de la Hongrie démocratique au tournant des années 1980 et 1990 va raviver la flamme de l’irrédentisme hongrois. Le premier chef du gouvernement de la Hongrie démocratique, Jozsef Antall, rappelle alors qu’il se considère comme le Premier ministre de 15 millions de Hongrois, ceux habitants à l’intérieur du territoire hongrois mais aussi ceux appartenant aux différentes minorités magyarophones présents dans les pays frontaliers. Le thème de l’irrédentisme hongrois refera aussi surface durant le règne de Ceaucescu en Roumanie alors que le dictateur roumain tentera d’imposer la langue roumaine aux populations magyares de ce thème refera surface surtout lors de l’arrivée au pouvoir de Viktor Orban. Il faut dire que ce sujet passionne les milieux conservateurs et nationalistes du pays. Dès l’an 2000, durant sa première expérience à la tête de l’exécutif, Orban évoque le sujet en multipliant les gestes symboliques et les diverses déclarations au sujet des Hongrois vivant au-delà des frontières. Une de ses premières déclarations marquantes aura lieu le 28 août 2000 à l’occasion de la fête nationale de saint Étienne célébrée en grande pompe Il nous faut un rêve hongrois, une Hongrie riche et forte. Une nation au cœur de l’Europe, construite par des gens fiers d’eux-mêmes et qui construisent ce pays à leur goût. Une Hongrie indépendante, libre, florissante, le pays des Hongrois, le pays de nous tous, le rêve commun des Hongrois de Hongrie et des Hongrois de l’étranger. Que l’on ressente la même chose à Kosice, en Ukraine ou en Serbie. C’est avec eux que nous rêvons d’être ensemble cette nation hongroise riche et forte, parce qu’ils font aussi partie de ce rêve de saint Étienne, et les rêves, on ne peut jamais les arrêter. »Après une décennie de calme sur le révisionnisme des traités de paix, le thème revient à partir de 2010 quand Viktor Orban revient au pouvoir. Ce dernier décide d’essayer à tout prix d’accorder la double nationalité aux populations magyarophones sans pour autant que cette politique ait du succès. En effet, mis à part la minorité de Slovaquie, peu de Hongrois ont réussi à obtenir la double nationalité. À quoi correspond au juste le révisionnisme hongrois ? Celui-ci est construit sur l’intégrité territoriale de la Hongrie royale. Les territoires perdus à l’issue de la Première Guerre mondiale sont considérés comme des pays appartenant à la Couronne et donc, de fait, devant revenir à la révisionnisme hongrois se dirige majoritairement vers la Roumanie et plus particulièrement vers la Transylvanie qui regroupe de nombreuses populations magyarophones. La question de la Slovaquie est aussi importante car le sud du pays comprend également de nombreux Hongrois. Depuis 1989 et la transition démocratique, le syndrome de Trianon est récupéré à la fois par les politiques à la solde du pouvoir défendant la vision de Viktor Orban. D’ailleurs, aujourd’hui, les historiens professionnels ont bien du mal à déconstruire le mythe d’une Hongrie démembrée après la signature des traités de de la Puskas Akadémia, symbolisant la volonté de résurrection du football Orban et le football, une grande histoire d’amour… et de politiqueViktor Orban n’a pas attendu d’être au pouvoir pour s’intéresser et se passionner pour le football. En effet, l’actuel Premier ministre hongrois a foulé les pelouses alors qu’il était étudiant. Plus jeune, il a même rêvé devenir footballeur professionnel et a longtemps eu pour ambition de porter le maillot de la sélection hongroise. C’est avec le MAV Elore Szekesfehervar et avec le Medosz Erdert SE que Viktor Orban jouera au football durant ses jeunes années d’étudiant, sans pourtant se faire remarquer et intégrer un club professionnel du que son rêve ne s’est jamais réalisé, Viktor Orban n’a pas lâché le football mais avec cette fois-ci l’ambition de l’utiliser à des fins politiques. Ainsi, le football est devenu depuis quelques années en Hongrie un moyen de fédérer les castes d’obligés autour du leader hongrois. Viktor Orban n’a pas oublié non plus son village natal de Felcsut. Cette petite bourgade de 1800 habitants, en pleine campagne hongroise, a vu s’installer sur ses terres une académie de football flambant neuve et ultramoderne. Le club nommé Puskas Akadémia, en référence à la légende du football magyar passé par le Real Madrid, joue ses rencontres à domicile dans une enceinte contenant 3800 places et dont l’architecture permet de l’identifier très pourquoi avoir construit un tel centre de formation dans ce petit village ? Felcsut est en fait que le village natal de Viktor Orban et par la même occasion son lieu de villégiature lorsqu’il entreprend de passer quelques jours de repos hors de Budapest. L’objectif derrière la construction de cette académie du football était d’en faire en quelque sorte le Clairefontaine hongrois » ainsi qu’un centre de formation ou une académie solide pour son club de cœur le Videoton son lien avec le football et son utilisation faite à des fins politiques, Viktor Orban ne s’en est jamais vraiment caché. Lors d’une rencontre à domicile de la Puskas Akadémia il avait ainsi déclaré Selon moi, le football est une étrange combinaison entre la liberté et le fait d’être un soldat. Vous devez appartenir à une équipe, mais c’est également créatif. Au fond, c’est le dilemme de toutes les sociétés modernes être organisés et libres en même temps. Sur le terrain, j’arrive à trouver cet équilibre. En politique, c’est plus difficile ».Un mélange entre le football et la politique qui est bien entendu un classique et qui s’est déjà vu à de multiples reprises dans l’Histoire, notamment dans des régimes dictatoriaux ou autoritaires. Pour Viktor Orban, le football serait donc un moyen de discipliner la société tout en favorisant un esprit créatif. Mais le ballon rond est aussi pour lui un moyen de fédérer sa cour et les oligarques hongrois autour de lui. À titre d’exemple, lors de la saison 2020-2021, onze des douze équipes de première division hongroise dépendaient de proches d’ Premier ministre hongrois n’a d’ailleurs jamais caché son œuvre pour le développement du football en Hongrie. Le football, pour Viktor Orban, permet d’éduquer la population et de faire grandir le patriotisme hongrois mais il est aussi présent pour mobiliser le passé de la nation hongroise. En donnant le nom de Ferenc Puskas à son académie de Felcsut, le Premier ministre se réapproprie la culture hongroise mais aussi l’histoire glorieuse du football magyar dans les années 1950 et 1960. Le souvenir de la Grande Hongrie footballistique doit permettre au peuple hongrois de se réunir autour d’une époque glorieuse pour le investissements dans le football en Hongrie qui ont pu s’accélérer à partir de 2011 lorsqu’une loi sous le nom de système d’allègement de la fiscalité des sociétés », a permis à quelques entreprises d’obtenir des crédits d’impôt en échange du financement d’entreprises à caractère sportif ou culturel. Ainsi, grâce à la promulgation de cette loi, ce sont près de 100 milliards de forints qui sont passés dans le football hongrois. Par l’intermédiaire de ces cadeaux fiscaux, Viktor Orban encourage vivement les entreprises à soutenir sa politique autour du football hongrois. Une stratégie de la part du chef d’État visant également à élever la Hongrie à travers le renouveau de son pensent les Hongrois de toute cette machination autour du football ? Du côté de l’historienne Maria Schmidt, relativement proche de Viktor Orban, elle souligne la volonté du dirigeant d’améliorer les conditions d’entraînement et de préparation des sportifs. Elle voit surtout le fait que Viktor Orban utilise une passion qui incarne l’effort collectif ainsi qu’un domaine où la Hongrie a connu les sommets et où elle peut renouer avec la autre côté, certains intellectuels hongrois sont moins dupes. C’est le cas par exemple du journaliste du magazine HVG, Adam Feko. Représentant d’un des derniers bastions de la liberté d’expression dans son pays, le journaliste constate que Viktor Orban, le passionné de football, s’est transformé en une sorte de grand manitou du football magyar. Le Premier ministre hongrois n’aurait alors fait que récupérer un domaine délaissé par ses prédécesseurs à la tête de l’État où il y avait alors une forte demande sociétale. Cependant, Adam Feko reste étonné par la proportion prise par le football dans la politique du pays. En effet, le ballon rond est devenu le terrain de jeu du Premier ministre, des politiciens et des proches du Orban prenant la pose avec un supporter de la sélection hongroise. Un symbole de la récupération politique du football en du football par Viktor Orban comme moyen d’affirmation de l’identité hongroise dans les territoires magyarophones d’Europe centraleLe dernier grand épisode d’instrumentalisation du football par Viktor Orban a eu lieu au mois de novembre 2019, plus précisément le soir du 15 novembre, lors de l’inauguration de la toute nouvelle Puskas Arena, nouvelle enceinte de la sélection hongroise. Un nouvel écrin qui a coûté près de 450 millions d’euros. Un évènement majeur pour le football hongrois qui a voulu voir grand en invitant une sélection majeure, l’Uruguay, pour l’ la sélection hongroise s’est inclinée contre la Céleste, l’essentiel n’était pas vraiment dans le résultat ce soir-là mais plutôt sur le plan de l’image et de la politique. En effet, en cette soirée d’inauguration, la Puskas Arena a accueilli pas moins de 65 000 spectateurs. Une grande partie de ces derniers provenant d’ailleurs des régions peuplées en majorité de magyarophones des pays voisins Roumanie, Serbie, Slovaquie, Ukraine. Outre l’apparition de certains symboles comme la couronne de saint Étienne, des jeunes chanteurs venus du sud de la Slovaquie ex Haute-Hongrie sont alors venus interpréter une chanson intitulée Sans toi, au fort relent patriotique. En effet, cette chanson populaire fait partie du culte de la martyrologie hongroise et évoque la souffrance des territoires perdus par le royaume de Hongrie suite au traité de invitations de la part de la fédération hongroise sont loin d’être anodines dans la Hongrie de Viktor Orban. Depuis plusieurs années, le football est un vecteur essentiel pour mobiliser les populations hongroises à l’extérieur des frontières du pays. Orban n’a pas hésité à dépenser des dizaines de millions d’euros pour rénover des stades et surtout en construire. Les clubs hongrois des pays voisins ont alors reçu des sommes conséquentes en ce qui concerne la formation ou la construction d’infrastructures. Ainsi, plusieurs clubs ont été aidés par le financement du gouvernement de Viktor Orban. Le Backa Topola en Vojvodine serbe, le Dunajska Streda DAC 1904 dans le sud de la Slovaquie, le Speski OSK en Transylvanie dans l’actuelle Roumanie et, dans la même zone géographique le Csikszereda FK, bénéficient de l’aide financière de l’État alors en tout, seize millions de forints qui ont été dépensés en faveur des clubs de football magyarophones au-delà des frontières hongroises. La plupart du temps, ce sont alors des investisseurs proches du pouvoir qui n’hésitent pas à mettre leur argent dans ces clubs. Le cas le plus connu dans le football en Europe centrale reste celui du club croate du NK Osijek. Ville située au nord de la Croatie, Osijek peut compter sur un solide investisseur venu de Hongrie pour financer son club de Meszaros est un ancien plombier qui est devenu par la suite millionnaire. C’est avec ses activités dans l’immobilier que l’homme d’affaires hongrois réussit à amasser une fortune colossale, notamment grâce à de nombreuses commandes venues de l’État hongrois. Des travaux réalisés la plupart du temps pour construire des stades dont celui de la Puskas Akadémia. Grâce à ses réalisations, la valeur de sa société a été multipliée par dix pour se classer parmi les sociétés européennes les plus dynamiques du moment. Un homme de confiance du clan Orban qui a donc voulu par la suite se lancer définitivement dans le football. Cela s’est alors fait avec le club croate du NK son arrivée dans le nord de la Croatie en janvier 2016, Lorinc Mesvaros a annoncé sa volonté de renforcer le club dans son objectif de maintien en Prva Liga alors qu’Osijek était englué dans une course pour éviter la relégation. Des investissements qui ont été plutôt fructifiant notamment pour deux membres de la fédération croate de football, Suker et Mamic. Davor Suker, légende du football croate, n’a pas hésité à montrer son enthousiasme envers ses nombreux investissements venus de Hongrie. Et ce, même malgré le calcul politique de Viktor Orban en faveur de la minorité hongroise de Croatie. La HNS fédération croate voit surtout que ces investissements permettent de combler le peu de dépenses allouée dans le sport par l’État croate en autre homme ravi par les investissements réalisés par l’État hongrois ces dernières années, le président de Csikszereda en Transylvanie Roumanie. C’est d’ailleurs avec ce petit club roumain que Viktor Orban va débuter ses campagnes d’investissements dans le football des minorités hongroises en Europe centrale. Zoltan Szondy, président de Csikszereda, avait sollicité lui-même le Premier ministre hongrois en lui adressant une lettre dans l’objectif d’établir une académie de football dans la ville. Un message qui a été bien entendu par Viktor Orban puisque cinq ans plus tard, la nouvelle académie de football de Csikszereda voit bien le Szondy expliquera la construction d’une telle infrastructure par un établissement de relations amicales entre la Hongrie et la Transylvanie. L’académie a été financée par le département de la Police nationale hongroise à travers un fonds baptisé la Behtlen Gabor Fund. Ce même fonds mystérieux allant vers la fédération hongroise de football et qui n’hésite pas à aider les populations hongroises en minorité dans les pays région stratégique pour les financements de l’État hongrois dans le football, le sud de la Slovaquie. Jadis appelée Haute-Hongrie, la Slovaquie contient une importante minorité hongroise dans le sud du pays. L’homme d’affaires hongrois Oszkar Vilagi a ainsi acheté le club du FC DAC en 2014, porte-étendard du football de la minorité magyarophone de Slovaquie. Un investissement à hauteur de 2,4 milliards de forints réalisé par le gouvernement somme d’argent qui n’est pas anodine puisque le FC DAC entretient une grande rivalité avec le Slovan Bratislava. Le plus grand club slovaque, symbolisant la culture nationale, est considéré comme le principal rival du DAC 1904. Des derbys qui sont souvent le lieu de tensions entre les supporters des deux clubs surtout après que Bratislava ait interdit, via une loi, toutes apparitions de symboles politiques en dehors de ceux évoquant la culture slovaque. Une mesure qui visait à empêcher les ultras du DAC d’entonner l’hymne hongrois et de brandir des drapeaux de la Hongrie… mais aussi l’hymne du club qui n’est autre que le fameux chant patriotique hongrois Sans ces stratégies politico-économiques, le football hongrois ne parvient pas encore à retrouver sa gloire d’antan. Que cela soient les clubs ou la sélection, la Hongrie du football actuelle est encore bien loin des sommets qu’elle a connu entre les années 1950 et 1960. Pour ce qui est du révisionnisme des frontières, si sur le plan politique un changement s’annonce compliqué, voire impossible, les investissements dans les clubs issus des régions avec une forte présence des minorités magyarophones représentent en quelque sorte un moyen de faire renaître indirectement le regretté royaume de Hongrie. Davor Suker, légende du football croate et grand admirateur des méthodes de Viktor AUSSI Nándor Hidegkuti, le maestro du Onze d’or Sources Ouvrages spécialisés sur l’Histoire et la politique de la Hongrie HOREL Catherine, Histoire de la nation hongroise, Des premiers Magyars à Viktor Orban, Tallandier, Corentin, La Hongrie sous Orban, Plein Jour Proche Europe, Amélie, Dans la tête de Viktor Orban, Solin/Actes Sud, spécialisés F. Damien, Le renouveau du NK Osijek, cas désespéré du football croate », Footballski, 23 août Antoine, Quand les minorités hongroises conjurent Trianon sur les terrains de foot », Le Courrier d’Europe centrale, 8 juin PAVOUS Joël, Foot et oligarchie Orban, baron du foot en Hongrie », Wuxx Luxembourg, 17 juin Babett, The Orban government spent billions on Hungarian football clubs in Serbia, Romania and Slovakia », Atkztszo, 11 décembre photos Icon Sport
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