2 Sur la justification des ingérences résultant de la directive PNR. 2. Sur la justification des ingérences résultant de la directive PNR. a) Sur le respect du principe de légalité et du contenu essentiel des droits fondamentaux en cause. a) Sur le respect du principe de légalité et du contenu essentiel des droits fondamentaux en cause
La Charte des droits fondamentaux de l’Union europĂ©enne offre aux avocats un nouvel outil potentiellement efficace pour dĂ©fendre les droits de leurs clients. Cependant, il reste de nombreuses questions quant Ă  son champ d’application. Un projet de formation qui sera lancĂ© Ă  Barcelone Ă  la fin du mois de fĂ©vrier 2013 par l’AcadĂ©mie de droit europĂ©en ERA avec le soutien de la Commission europĂ©enne vise Ă  mettre en lumiĂšre l’application pratique de la Charte. Avec l’entrĂ©e en vigueur du traitĂ© de Lisbonne, la Charte des droits fondamentaux de l’Union europĂ©enne est enfin devenue un document juridiquement contraignant. La Charte vise Ă  rendre les droits fondamentaux plus facilement accessibles et aboutirait Ă  un niveau supplĂ©mentaire de protection des droits fondamentaux pour les citoyens europĂ©ens. La Charte n’est pas seulement obligatoire pour les institutions de l’UE, mais elle est aussi directement applicable dans les États membres lorsqu’ils mettent en Ɠuvre le droit de l’Union. La Charte faisant partie intĂ©grante du droit primaire de l’UE, les droits qu’elle protĂšge sont invocables tant devant la CJUE Cour de justice de l’Union europĂ©enne que devant les juridictions nationales lorsque le droit de l’Union europĂ©enne est en cause. Par consĂ©quent, la Charte semble ouvrir un Ă©ventail de possibilitĂ©s supplĂ©mentaires aux avocats dans leur travail quotidien. Toutefois, la Charte dont le champ d’application quelque peu contestĂ© manque toujours de clartĂ© n’a pas encore rĂ©vĂ©lĂ© ses effets substantiels dans la pratique. Le champ d’application de la Charte L’article 51 1 de la Charte prĂ©voit que ses dispositions s’adressent en premier lieu aux institutions, organes et agences de l’Union. La Charte ne s’applique aux États membres que s’ils mettent en Ɠuvre le droit de l’Union. Il n’est pas toujours immĂ©diatement Ă©vident de savoir si les institutions nationales agissent dans le cadre du droit de l’Union. En outre, bien que la Charte stipule que les États membres doivent respecter les droits fondamentaux uniquement » lorsqu’ils mettent en Ɠuvre le droit de l’Union europĂ©enne, les explications relatives Ă  la Charte semblent indiquer une application Ă©ventuellement plus large des droits fondamentaux. A titre d’illustration, la CJUE s’est prononcĂ©e rĂ©cemment sur la portĂ©e de l’application de la Charte dans l’affaire Iida contre Ulm C-40/11. La question prĂ©judicielle portait sur le point de savoir si un ressortissant japonais rĂ©sidant lĂ©galement dans l’état membre d’origine de sa fille et de sa femme pouvait invoquer leur citoyennetĂ© europĂ©enne Ă  elles pour justifier de son sĂ©jour dans cet Ă©tat malgrĂ© le dĂ©placement de sa famille dans un autre Ă©tat membre. M. Iida a entre autre invoquĂ© son droit Ă  la pleine jouissance de ses droits familiaux en vertu de l’article 7 de la Charte qui correspond Ă  l’article 8 de la CEDH. À premiĂšre vue, cela semble ĂȘtre un exemple classique d’exercice de la libre circulation par un citoyen de l’Union europĂ©enne la fille de M. Iida Ă©tant une citoyenne de l’UE. Il semble donc Ă©vident que ce cas de figure entre dans le champ du droit de l’Union europĂ©enne et qu’il soit par consĂ©quent couvert par la Charte. La CJUE a nĂ©anmoins conclu que la situation de M. Iida ne prĂ©sente aucun lien de rattachement avec le droit de l’Union », car il ne peut prĂ©tendre Ă  un droit de sĂ©jour fondĂ© sur la directive 2004/38/CE directive relative Ă  la libertĂ© de circulation des citoyens de l’Union et des membres de leur famille et n’a pas demandĂ© un droit de sĂ©jour au sens de la directive 2003/109/CE directive relative aux rĂ©sidents de longue durĂ©e. Selon la CJUE, le cas n’entre donc pas dans le champ d’application de la Charte. MalgrĂ© l’apparente clartĂ© de cette dĂ©cision particuliĂšre et une apparente interprĂ©tation stricte du champ d’application de la Charte choisie jusqu’à prĂ©sent, l’interprĂ©tation exacte Ă  donner Ă  l’article 51 1 n’est pas claire. Il incombera donc Ă  la CJUE de dĂ©finir plus prĂ©cisĂ©ment les limites du champ d’application de la Charte. L’application matĂ©rielle de la Charte dans la pratique En ce qui concerne le champ d’application matĂ©riel de la Charte, la CJUE a donnĂ© quelques prĂ©cisions sur le contenu des normes individuelles, comme par exemple, dans le recours prĂ©judiciel NS contre SSHD et ME contre Refugee Applications Commissioner, Minister for Justice, Equality and Law Reform affaires jointes C-411/10 et C-493/10. Ces affaires jointes concernent plusieurs ressortissants de pays tiers qui avaient Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s Ă  la suite de leur entrĂ©e illĂ©gale en GrĂšce puis de leur demande de pouvoir bĂ©nĂ©ficier d’une protection internationale respectivement au Royaume-Uni et en Irlande. Il a Ă©tĂ© demandĂ© Ă  la CJUE de se prononcer sur la question de savoir si un Ă©tat membre ayant l’intention de reconduire un demandeur d’asile vers l’état membre responsable de l’examen de la demande d’asile la GrĂšce conformĂ©ment Ă  l’article 3 1 du rĂšglement de Dublin 343/2003 Ă©tait obligĂ© d’évaluer si cet Ă©tat respecte les droits fondamentaux. La CJUE a d’abord affirmĂ© que les autoritĂ©s nationales exerçant le pouvoir discrĂ©tionnaire confĂ©rĂ© aux États membres par l’article 3 2 du rĂšglement de Dublin doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme agissant dans le cadre de l’article 51 1 de la Charte. La CJUE a ensuite conclu que le transfert d’un demandeur d’asile vers un Ă©tat membre oĂč il risquerait d’ĂȘtre exposĂ© Ă  un risque sĂ©rieux de traitements inhumains ou dĂ©gradants Ă©quivaudrait Ă  une violation de l’article 4 de la Charte interdiction de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dĂ©gradants. La Cour a poursuivi en dĂ©clarant que les États membres et, par corollaire, les juridictions nationales ne peuvent initier un transfert au titre du rĂšglement de Dublin s’ils ont des motifs sĂ©rieux de penser que les carences systĂ©miques dans la procĂ©dure d’asile et dans les conditions d’accueil des demandeurs d’asile dans cet Ă©tat membre constituent un risque rĂ©el d’ĂȘtre soumis Ă  un traitement inhumain ou dĂ©gradant au sens de cette disposition. Cette dĂ©cision semble mettre Ă  la charge des États membres une obligation positive de veiller Ă  ce que le contenu de l’article 4 de la Charte soit observĂ© dans tous les autres États membres. En outre, la CJUE a entendu comparer la portĂ©e de la protection offerte par les articles 1, 18 et 47 de la Charte par rapport Ă  l’article 3 de la CEDH. Dans sa dĂ©cision, la CJUE semble affirmer que le niveau de protection est comparable pour les articles des diffĂ©rents traitĂ©s prĂ©citĂ©s et c’est sur la base de cette analyse qu’elle a finalement dĂ©clarĂ© que l’application des articles 1, 18 et 47 n’aboutirait pas Ă  une rĂ©ponse diffĂ©rente de celle rĂ©sultant de l’application de l’article 4 de la Charte. Cela illustre la relation complexe mais potentiellement utile entre la jurisprudence des tribunaux de Luxembourg et de Strasbourg. La pertinence de la Charte pour les praticiens du droit Les droits fondamentaux consacrĂ©s par la Charte peuvent avoir des retombĂ©es dans de nombreux domaines du droit national. Ces exemples montrent que la Charte des droits fondamentaux constitue potentiellement un outil supplĂ©mentaire important pour les praticiens du droit lorsque leur dossier relĂšve du droit de l’Union europĂ©enne. Dans plusieurs autres dĂ©cisions, la CJUE s’est appuyĂ©e sur les dispositions de la Charte concernant l’interdiction de la discrimination afin de faire cesser une discrimination fondĂ©e sur l’ñge ou le sexe voir, par exemple, Hennigs C-297/10 et Test-Achats C-236/09. En consĂ©quence, les praticiens du droit ont intĂ©rĂȘt Ă  tenir compte des dispositions de la Charte lorsqu’ils plaident une affaire ayant un lien avec le droit de l’UE. Cependant, le dĂ©fi est double. Il conviendra en effet d’abord d’évaluer si conformĂ©ment au champ d’application Ă©noncĂ© Ă  l’article 51 1 le recours aux dispositions de la Charte est admissible, avant d’analyser l’étendue du contenu substantiel du droit protĂ©gĂ© par la Charte. La sĂ©rie de sĂ©minaires La Charte des droits fondamentaux dans la pratique » organisĂ©e par l’AcadĂ©mie de droit europĂ©en ERA offrira aux avocats une opportunitĂ© d’amĂ©liorer leurs connaissances et leur comprĂ©hension de la portĂ©e et de l’application de la Charte. Avec une approche pratique prĂ©sentĂ©e sous la forme d’études de cas, d’ateliers et de prĂ©sentations faites par des spĂ©cialistes europĂ©ens et nationaux reconnus, la sĂ©rie aidera Ă  rapprocher la Charte des praticiens et amĂ©liorera son applicabilitĂ© pratique. Le premier sĂ©minaire de la sĂ©rie aura lieu Ă  Barcelone, en collaboration avec l’Illustre collĂšge des avocats Barreau de Barcelone. De plus amples informations sur ce sĂ©minaire et l’ensemble de la sĂ©rie sont disponibles sur le lien suivant .
LaCour Ă©carte clairement le fait que ce droit constituerait un principe au sens de l’article 52 de la Charte des droits fondamentaux et qui ne pourrait aboutir Ă  une invocabilitĂ© dans un litige horizontal (CJUE, gr. ch., 15 janv. 2014, AMS, n° C-176/12).
Le Blog > La Charte des droits fondamentaux de la Communication < Le Blog 22 novembre 2021 Illustration © InclunĂ©a Tout un chacun, quelles que soient l'Ă©tendue ou la gravitĂ© de son handicap, dispose d'un droit fondamental Ă  influer, via la communication, les conditions de son existence. Au-delĂ  de ce droit fondamental, plusieurs droits spĂ©cifiques Ă  la communication doivent ĂȘtre garantis dans toutes les interactions et interventions du quotidien, qui impliquent des personnes souffrant de troubles sĂ©vĂšres. Ces droits fondamentaux Ă  la communication sont les suivants 1. Le droit de demander des objets, des actions, des Ă©vĂ©nements ou des personnes, souhaitĂ©es, et d'exprimer des prĂ©fĂ©rences ou des sentiments personnels. 2. Le droit de disposer de choix et d'alternatives. 3. Le droit de rejeter ou de refuser des objets, Ă©vĂ©nements ou actions non dĂ©sirĂ©s, y compris le droit de refuser ou dĂ©cliner toutes les options offertes. 4. Le droit de demander et d'obtenir une attention et des interactions avec une autre personne. 5. Le droit de demander une rĂ©action ou une information sur une situation, un objet, une personne ou un Ă©vĂ©nement. 6. Le droit Ă  des efforts en vue d'un traitement et d'une intervention active, pour permettre aux personnes souffrant d'un handicap sĂ©vĂšre de communiquer des messages, sous quelque forme que ce soit, de maniĂšre aussi efficace et effective que leurs capacitĂ©s le leur permettent. 7. Le droit de voir leurs actions de communication reconnues et qu'une rĂ©ponse y soit apportĂ©e, mĂȘme si l'intention poursuivie par ses actions ne peut ĂȘtre satisfaite par l'interlocuteur. 8. Le droit d'avoir accĂšs, Ă  tout moment, Ă  tout moyen de communication Ă©tendu et alternatif, ainsi qu'Ă  tout instrument d'assistance, et de voir ces instruments en bon Ă©tat. À dĂ©couvrir Le livre blanc 9. Le droit Ă  des contextes, interactions et opportunitĂ©s environnementales qui incitent et permettent aux personnes souffrant de handicaps de prendre part comme partenaires de communication avec d'autres personnes, notamment des pairs. 10. Le droit d'ĂȘtre informĂ© sur les personnes, les choses et les Ă©vĂ©nements de l'environnement immĂ©diat. 11. Le droit d'entrer en communication d'une maniĂšre qui reconnaĂźt la dignitĂ© inhĂ©rente de l'interlocuteur, y compris le droit de participer aux Ă©changes sur des personnes qui ont lieu en sa prĂ©sence. 12. Le droit d'entrer en communication de maniĂšre faisant sens, comprĂ©hensible, culturellement et linguistiquement adĂ©quate. Commission nationale pour les besoins en communication des personnes souffrant de handicaps sĂ©vĂšres 1992 A propos de l'auteur ChloĂ© JĂ©gu Étudiante en Communication, Marketing et PublicitĂ©, elle rejoint l’aventure InclunĂ©a lors de son lancement, en tant que ChargĂ©e de Communication. Elle a pour mission de transmettre les valeurs et les actualitĂ©s de la marque InclunĂ©a. À lire aussi sur notre blog Cassons les prĂ©jugĂ©s sur la trisomie 21 27 juin 2022© Nathan Anderson En France, la trisomie 21 est l’anomalie chromosomique la plus rĂ©pandue, touchant plus de 50 000 personnes. Chaque annĂ©e, une journĂ©e mondiale de la trisomie 21 est organisĂ©e... Cassons les prĂ©jugĂ©s sur la trisomie 21 27 juin 2022© Nathan Anderson En France, la trisomie 21 est l’anomalie chromosomique la plus rĂ©pandue, touchant plus de 50 000 personnes. Chaque annĂ©e, une journĂ©e mondiale de la trisomie 21 est organisĂ©e... SociĂ©tĂ© Trisomie 21 La trisomie 21 et les troubles du langage 20 juin 2022Les premiers mots prononcĂ©s par une personne trisomique interviennent gĂ©nĂ©ralement en cohĂ©rence avec le niveau de dĂ©veloppement cognitif. Et certaines personnes porteuses de trisomie 21 peuvent faire l’objet de troubles... La trisomie 21 et les troubles du langage 20 juin 2022Les premiers mots prononcĂ©s par une personne trisomique interviennent gĂ©nĂ©ralement en cohĂ©rence avec le niveau de dĂ©veloppement cognitif. Et certaines personnes porteuses de trisomie 21 peuvent faire l’objet de troubles... CAA Trisomie 21 C'est quoi la trisomie 21 ? 13 juin 2022Le corps humain possĂšde de milliards de cellules et chaque cellule dĂ©tient gĂ©nĂ©ralement 46 chromosomes 23 paires porteurs de nombreux gĂšnes. Pour certaines personnes, on en compte 47 ! Elles... C'est quoi la trisomie 21 ? 13 juin 2022Le corps humain possĂšde de milliards de cellules et chaque cellule dĂ©tient gĂ©nĂ©ralement 46 chromosomes 23 paires porteurs de nombreux gĂšnes. Pour certaines personnes, on en compte 47 ! Elles... Trisomie 21
GEFI: Charte europĂ©enne des Droits fondamentaux CHARTE 4168/00 cb 4 JUR FR qui induit le partage, assure par lĂ  un des fondements essentiels de la citoyennetĂ© moderne. C’est cette double facultĂ© de la propriĂ©tĂ© qui explique le renouvellement de son rĂŽle Ă©conomique et social dans l’ensemble des Etats membres de la CommunautĂ©
Le journal d'Erasme Ce blog est destinĂ© Ă  informer les citoyens sur les grands sujets de l'actualitĂ© en leur permettant de mieux comprendre les enjeux et mĂ©canismes Ă  l'oeuvre, ainsi que les postures et les positions de leurs principaux protagonistes et observateurs. Le but ici n'est pas d'imposer une vision, mais plutĂŽt d'en proposer plusieurs, et d'ouvrir le dĂ©bat. Libre Ă  chacun de se crĂ©er sa propre opinion !!! LĂ©lue LR dĂ©nonce par ailleurs le fait que le prĂ©sident parle de faire des Ă©conomies, alors que "les premiers documents budgĂ©taires montrent que tous les ministĂšres augmentent leur budget La Charte des droits fondamentaux de l’UE cĂ©lĂšbre ses 20 ans. BĂ€rbel Kofler, dĂ©lĂ©guĂ©e fĂ©dĂ©rale Ă  la politique des droits de l’homme, souligne Ă  cette occasion Les citoyens et citoyennes jouissent pour la premiĂšre fois au niveau europĂ©en de droits fondamentaux dont ils peuvent se prĂ©valoir. »Madame Kofler, voici 20 ans, l’Union europĂ©enne se dotait de la Charte des droits fondamentaux. Quelle valeur ajoutĂ©e cette charte offre-t-elle concrĂštement aux citoyennes et citoyens europĂ©ens ?BĂ€rbel Kofler La Charte des droits fondamentaux est le dĂ©veloppement logique de l’UE, de simple marchĂ© intĂ©rieur Ă  une union politique reposant sur des valeurs communes les citoyennes et citoyens jouissent pour la premiĂšre fois au niveau europĂ©en de droits fondamentaux qu’ils peuvent invoquer et ce, quel que soit le pays membre de l’UE dans lequel ils se document relativement rĂ©cent sur les droits de l’homme contient par ailleurs de nombreux droits qui ne figurent mĂȘme pas dans les constitutions nationales. Le droit Ă  l’intĂ©gritĂ© physique, par exemple, est Ă©tendu dans la Charte au domaine de la biotechnologie et au clonage. De mĂȘme, la Charte fait mention du droit Ă  la protection des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel et Ă©nonce des objectifs en matiĂšre de protection de l’environnement et des plus, la Charte comprend des droits spĂ©cifiques Ă  l’Union europĂ©enne. On mentionnera Ă  titre d’exemple le droit Ă  la libre circulation et la libertĂ© d’établissement ainsi que les droits relatifs aux institutions 2009, le TraitĂ© de Lisbonne entrait en vigueur dans l’UE. Depuis cette date, la Charte des droits fondamentaux est ancrĂ©e dans la lĂ©gislation europĂ©enne. Pourquoi est-ce si important dans l’optique des droits de l’homme ?BĂ€rbel Kofler Étant donnĂ© qu’avec la Charte les droits de l’homme sont ancrĂ©s dans la loi, il est possible de les faire valoir en justice, c’est-Ă -dire devant les tribunaux nationaux et la Cour de justice de l’Union europĂ©enne. Cela assure un maximum d’efficacitĂ© de ces droits et permet aux citoyennes et citoyens de l’Union d’en jouir au Charte des droits fondamentaux juridiquement contraignante est Ă©galement essentielle dans la mesure oĂč de plus en plus de lois nationales appliquent la lĂ©gislation europĂ©enne. Sans elle, une dimension capitale, Ă  savoir les droits de l’homme, serait absente de la lĂ©gislation Ă  l’échelon Charte offre Ă©galement Ă  l’UE un cadre pour son action extĂ©rieure. Il est important Ă  mes yeux que les valeurs fondamentales jouent un rĂŽle appropriĂ© dans la politique Ă©trangĂšre et de sĂ©curitĂ© cadre de vie se transforme rapidement, par exemple en raison du passage au numĂ©rique et du rĂ©chauffement climatique. La Charte des droits fondamentaux sera-t-elle encore d’actualitĂ© dans les 20 annĂ©es Ă  venir ? Ou bien jugez-vous nĂ©cessaire que l’UE l’actualise ?BĂ€rbel Kofler La prĂ©sidence allemande du Conseil de l’Union europĂ©enne a envoyĂ© un signal fort montrant que la protection des droits fondamentaux est Ă©galement cruciale pour les questions d’avenir. Car il est bien entendu nĂ©cessaire, face aux mutations sociĂ©tales et technologiques, de vĂ©rifier rĂ©guliĂšrement si la protection des droits fondamentaux aux Ă©chelons national et europĂ©en est Ă  la hauteur des nouveaux conclusions de la prĂ©sidence concernant la Charte, publiĂ©es au mois d’octobre, ont un triple objectif ancrer les droits fondamentaux et les valeurs de l’UE Ă  l’ùre du numĂ©rique, promouvoir la souverainetĂ© numĂ©rique de l’UE et contribuer activement au dĂ©bat mondial sur l’utilisation de l’intelligence maniĂšre gĂ©nĂ©rale, une chose est sĂ»re les droits fondamentaux et les droits de l’homme sont par dĂ©finition universels et indivisibles. Il convient donc de noter deux points essentiels premiĂšrement, les droits garantis par la Charte doivent ĂȘtre prĂ©servĂ©s ; deuxiĂšmement, ils doivent rĂ©ellement amĂ©liorer la vie des EuropĂ©ennes et EuropĂ©ens. Nous sommes malheureusement obligĂ©s de plaider sans cesse et de plus en plus, auprĂšs des autres États membres Ă©galement, pour que ces droits soient respectĂ©s.

ChroniqueUnion européenne et droits fondamentaux - Limitations aux droits garantis par la Charte (art. 52 de la Charte) Florence Benoit-Rohmer 1, 2 Détails. 1 UNISTRA - Université de Strasbourg . 2 ICEE - ICEE - Intégration et Coopération dans l'Espace Européen - Etudes Européennes - EA 2291 . Mots-clés: DROIT ET LIBERTE

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 » Patrick Goergen - par jurisprudence communautaire AffaireErich Stauder c/ Ville d’Ulm CJCE, 12 novembre 1969 ‱ Le bĂ©nĂ©ficiaire d’une pension de victime de guerre considĂšre comme une atteinte Ă  sa dignitĂ© personnelle et au principe d’égalitĂ© le fait de devoir donner son nom pour l’achat de beurre de NoĂ«l». Patrick Goergen - de la Cour de justice des CE 
 la disposition litigieuse ne rĂ©vĂšle aucun Ă©lĂ©ment susceptible de mettre en cause les droits fondamentaux de la personne compris dans les principes gĂ©nĂ©raux du droit communautaire, dont la Cour assure le respect. » Patrick Goergen - Reconnaissance, pour la premiĂšre fois,de l’existence d’un rĂ©gime autonome des droits fondamentaux dans la CE qui font partie des principes gĂ©nĂ©raux du droit communautaire qu’il appartient Ă  la Cour de justice de faire respecter Patrick Goergen - Nold 14 mai 1974, 4/73, J. Nold, Kohlen- und Baustoffgrosshandlung c/ Commission 
 les droits fondamentaux font partie intĂ©grante des principes gĂ©nĂ©raux dont elle assure le respect ; en assurant la sauvegarde de ces droits, la Cour est tenue de s’inspirer des traditions constitutionnelles communes aux Etats membres et ne saurait dĂšs lors, admettre des mesures incompatibles avec les droits fondamentaux reconnus et garantis par les Constitutions de ces Etats ; les instruments internationaux concernant la protection des droits de l’homme auxquels les Etats membres ont coopĂ©rĂ© ou adhĂ©rĂ© peuvent Ă©galement fournir des indications dont il convient de tenir compte dans le cadre du droit communautaire. » Patrick Goergen - d’adhĂ©sion de l’UE Ă  la CEDH ‱ La Cour de justice prĂ©cise que, en l’état du droit communautaire, la CommunautĂ© n’a pas compĂ©tence pour adhĂ©rer Ă  la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l’homme de 1950. Patrick Goergen - 
Aucune disposition du traitĂ© ne confĂ©rait aux institutions communautaires, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le pouvoir d’édicter des rĂšgles en matiĂšre de droits de l’homme ou de conclure des conventions internationales dans ce domaine 
 avis 2/94 du 28 mars 1996 Patrick Goergen - solution ‱ Seule solution dĂ©finitive au problĂšme des droits fondamentaux dans l’Union europĂ©enne = Etablissement d’un catalogue de droits fondamentaux spĂ©cifique Ă  l’UE Patrick Goergen - La Charte de 2000Auteurs de la Charte ‱ Abandon des sentiers intergouvernementaux classiques et des procĂ©dures communautaires fixĂ©es par les traitĂ©s ‱ Convention formation quadripartite ‱ Transparence des travaux ‱ Consultation de la sociĂ©tĂ© civile ‱ Recherche du consensus pour l’adoption du projet Patrick Goergen - de la Charte ‱ Consensus au sein de la Convention sur le projet de Charte ‱ Soutien positif unanime par le Conseil europĂ©en Biarritz, 13/14 octobre 2000 ‱ Accord du Parlement europĂ©en 14 novembre 2000 et de la Commission europĂ©enne 6 dĂ©cembre 2000 Patrick Goergen - et proclamation formelle au Sommet de Nice 7 dĂ©cembre 2000 Patrick Goergen - de la Charte ancrer l’importance exceptionnelle et la portĂ©e des droits fondamentaux de maniĂšre visible pour les citoyens de l’Union Patrick Goergen - de la Charte 54 articles autour de six valeurs fondamentales ‱ dignitĂ© articles 1 Ă  5 ‱ libertĂ©s articles 6 Ă  19 ‱ Ă©galitĂ© articles 20 Ă  26 ‱ solidaritĂ© articles 27 Ă  38 ‱ citoyennetĂ© articles 39 Ă  46 ‱ justice articles 47 Ă  50 Patrick Goergen - ‱ DignitĂ© humaine ‱ Droit Ă  la vie ‱ Droit Ă  l’intĂ©gritĂ© de la personne ‱ Interdiction de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dĂ©gradants ‱ Interdiction de l’esclavage et du travail forcĂ© Patrick Goergen - ‱ Droit Ă  la libertĂ© et Ă  la sĂ»retĂ© ‱ Respect de la vie privĂ©e et familiale ‱ Protection des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel ‱ Droit de se marier et droit de fonder une famille ‱ LibertĂ© de pensĂ©e, de conscience et de religion ‱ LibertĂ© d’expression et d’information ‱ LibertĂ© de rĂ©union et d’association Patrick Goergen - des arts et des sciences ‱ Droit Ă  l’éducation ‱ LibertĂ© professionnelle et droit de travailler ‱ LibertĂ© d’entreprise ‱ Droit de propriĂ©tĂ© ‱ Droit d’asile ‱ Protection en cas d’éloignement, d’expulsion et d’extradition Patrick Goergen - ‱ EgalitĂ© en droit ‱ Non-discrimination ‱ EgalitĂ© entre hommes et femmes ‱ Droits de l’enfant ‱ Droits des personnes ĂągĂ©es ‱ IntĂ©gration des personnes handicapĂ©es Patrick Goergen - ‱ Droit Ă  l’information et Ă  la consultation des travailleurs au sein de l’entreprise ‱ Droit de nĂ©gociation et d’actions collectives ‱ Droit d’accĂšs aux services de placement ‱ Protection en cas de licenciement injustifiĂ© ‱ Conditions de travail justes et Ă©quitables ‱ Interdiction du travail des enfants et protection des jeunes au travail Patrick Goergen - familiale et vie professionnelle ‱ SĂ©curitĂ© sociale et aide sociale ‱ Protection de la santĂ© ‱ AccĂšs aux services d’intĂ©rĂȘt Ă©conomique gĂ©nĂ©ral ‱ Protection de l’environnement ‱ Protection des consommateurs Patrick Goergen - ‱ Droit de vote et d’éligibilitĂ© aux Ă©lections du Parlement europĂ©en ‱ Droit de vote et d’éligibilitĂ© aux Ă©lections municipales ‱ Droit Ă  une bonne administration ‱ Droit d’accĂšs aux documents ‱ Droit de saisine du mĂ©diateur ‱ Droit de pĂ©tition ‱ LibertĂ© de circulation et de sĂ©jour ‱ Protection diplomatique et consulaire Patrick Goergen - ‱ Droit Ă  un recours effectif et Ă  accĂ©der Ă  un tribunal impartial ‱ PrĂ©somption d’innocence et droits de la dĂ©fense ‱ Principe de lĂ©galitĂ© et de proportionnalitĂ© des dĂ©lits et des peines ‱ Droit Ă  ne pas ĂȘtre jugĂ© ou puni pĂ©nalement deux fois pour une mĂȘme infraction Patrick Goergen - finales Article 52 - PortĂ©e des droits garantis ‱ Limitation des droits seulement par une loi ‱ En cas de nĂ©cessitĂ© et dans un objectif d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral reconnu par l’UE ou en cas de besoin de protection des droits et libertĂ©s d’autrui ‱ Sens et portĂ©e identiques aux droits prĂ©vus par la CEDH Patrick Goergen - 53 – Niveau de protection Aucune disposition de la Charte ne doit ĂȘtre interprĂ©tĂ©e comme limitant ou portant atteinte aux droits de l’homme et libertĂ©s fondamentales reconnus, dans leur champ d’application respectif, par le droit de l’Union, le droit international et les conventions internationales auxquelles sont parties l’Union, la CommunautĂ© ou tous les Etats membres, et notamment la Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertĂ©s fondamentales, ainsi que par les constitutions des Etats membres. » Patrick Goergen - Gain de sĂ©curitĂ© juridique ou rĂ©gression par rapport aux droits dĂ©jĂ  garantis ?AutoritĂ©s assujetties au respect des droits Ă©numĂ©rĂ©s par la Charte ‱ Institutions et organes de l’Union ‱ Etats membres, quand ils mettent en Ɠuvre le droit de l’UE mesures nationales de transposition des directives Patrick Goergen - des droits ‱ RĂ©daction neutre sur le plan des genres masculin et fĂ©minin ‱ Principe Droits donnĂ©s Ă  toute personne, sans distinction de nationalitĂ© ou de rĂ©sidence ‱ Cf. CEDH applicable Ă  toute personne relevant de la juridiction des parties contractantes Patrick Goergen - ‱ En raison de la qualitĂ© spĂ©cifique d’une personne art. 24, travailleurs droits sociaux, personnes sans ressources suffisantes art. 47 conc. aide juridictionnelle Patrick Goergen - raison de la citoyennetĂ© de l’Union droits politiques art. 39, 40, 46 Patrick Goergen - majeures ‱ Inscription de droits classiques ignorĂ©s par la CEDH ‱ Consacration de vĂ©ritables droits modernes ‱ Ajoutes aux droits de la CEDH Patrick Goergen - de droits classiques ‱ Art. 18 Droit d’asile ‱ Art. 24 Droit des enfants Patrick Goergen - de droits modernes Art. 3 droit au respect de l’intĂ©gritĂ© de la personne humaine ‱ Interdiction des pratiques eugĂ©niques ‱ Respect du consentement Ă©clairĂ© du patient ‱ Interdiction de faire du corps humain et de ses produits une source de profit ‱ Interdiction du clonage reproductif des ĂȘtres humains Patrick Goergen - 38 consommation ‱ Art. 37 environnement Patrick Goergen - par rapport aux droits CEDH ‱ Art. 9 Le droit de se marier et le droit de fonder une famille sont garantis selon les lois nationales qui en rĂ©gissent l’exercice. » ‱ Cf. Art. 12 CEDH A partir de l’ñge nubile, l’homme et la femme ont le droit de se marier et de fonder une famille selon les lois nationales rĂ©gissant l’exercice de ce droit. » Patrick Goergen - considĂ©ration des cas dans lesquels les lĂ©gislations nationales reconnaissent d’autres voies que le mariage pour fonder une famille ‱ Ni interdiction, ni imposition de l’octroi du statut de mariage Ă  des unions entre personnes du mĂȘme sexe Patrick Goergen - 17 par. 2 Charte La propriĂ©tĂ© intellectuelle est protĂ©gĂ©e. » ‱ Art. 17 par. 1 Charte Nul ne peut ĂȘtre privĂ© de sa propriĂ©tĂ© si ce n’est 
 moyennant en temps utile une juste indemnitĂ© pour sa perte. » = Nouveau par rapport Ă  la CEDH Patrick Goergen - 21 Est interdite toute discrimination fondĂ©e notamment sur 
 les caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques 
 » = nouveau par rapport Ă  la CEDH But lutter contre les discriminations dans certains domaines sur la base du traitement des donnĂ©es gĂ©nĂ©tiques assurance, accĂšs Ă  l’emploi Patrick Goergen - 42 Tout citoyen ou toute citoyenne de l’Union ou toute personne physique ou morale rĂ©sidant ou ayant son siĂšge statutaire dans un Etat membre a un droit d’accĂšs aux documents du Parlement europĂ©en, du Conseil et de la Commission. » ‱ Cf. Art. 255 traitĂ© CE 
 sous rĂ©serve des principes et des conditions qui seront fixĂ©s conformĂ©ment aux paragraphes 2 et 3. » Patrick Goergen - au droit d’accĂšs suivant art. 255 ‱ Protection de l’intĂ©rĂȘt public ‱ Protection de l’individu et de la vie privĂ©e ‱ Protection du secret en matiĂšre commerciale et industrielle ‱ Protection des intĂ©rĂȘts financiers de la CommunautĂ  ‱ Protection de la confidentialitĂ© demandĂ©e par le fournisseur de l’information ‱ Protection de l’intĂ©rĂȘt de l’institution relatif au secret des dĂ©libĂ©rations Patrick Goergen - libertĂ©s Ă  la CEDH ‱ LibertĂ© des arts et des sciences art. 13 ‱ LibertĂ© professionnelle et droit de travailler art. 15 ‱ LibertĂ© d’entreprise art. 16 ‱ Droit d’asile art. 18 ‱ Protection des donnĂ©es personnelles art. 8 Patrick Goergen -

LibertĂ©professionnelle et droit de travailler. 1. Toute personne a le droit de travailler et d’exercer une profession librement choisie ou acceptĂ©e . 2. Tout citoyen ou toute citoyenne de l’Union a la libertĂ© de chercher un emploi, de travailler, de s’établir ou de fournir des services dans tout État membre . 3.

En leur temps, l’élaboration jurisprudentielle d’un droit communautaire des droits fondamentaux et la proclamation de la Charte des droits fondamentaux de l’Union n’ont pas manquĂ© de poser la question d’une complĂ©mentaritĂ© et/ou d’une concurrence avec le systĂšme de la Convention europĂ©enne des droits de l’homme. Mais les termes du dĂ©bat semblent dĂ©sormais renouvelĂ©s depuis que l’entrĂ©e en vigueur du traitĂ© de Lisbonne a fait sortir la Charte de la catĂ©gorie des textes dĂ©claratoires et engagĂ© l’Union Ă  adhĂ©rer Ă  la Convention. La place et le poids de ces deux instruments s’en voyant modifiĂ©s, la pĂ©riode invite Ă  repenser les relations entre les deux systĂšmes de garantie des droits de l’homme dans l’espace l’ouvrage veut-il davantage s’intĂ©resser Ă  la thĂ©orie de l’équivalence des protections, Ă  la fois comme Ă©lĂ©ment de cohĂ©rence matĂ©rielle dans le contenu des garanties offertes par la Charte et la Convention et comme instrument d’articulation fonctionnelle entre les contrĂŽles respectivement assurĂ©s par la Cour de justice de l’Union europĂ©enne et par la Cour europĂ©enne des droits de l’homme, en intĂ©grant une rĂ©flexion sur ce que pourrait ou devrait impliquer Ă  cet Ă©gard l’adhĂ©sion en termes d’ajustement de leurs prise sur les dĂ©veloppements les plus rĂ©cents, l’ouvrage se propose ainsi de jeter un nouveau regard sur l’avenir de la protection juridictionnelle des droits fondamentaux en intĂ©ressera les praticiens, confrontĂ©s aux problĂšmes de la coexistence et de l’articulation entre droit de l’Union et droit de la Convention, les professeurs, les chercheurs et les Ă©tudiants du troisiĂšme PAGES Sommaire I Avant- propos, par Caroline PICHERAL et Laurent COUTRON III PARTIE I – LA COHÉRENCE DES CONTENUS 1 La cohĂ©rence assurĂ©e par l’article 52§3 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union Le principe d’alignement sur le standard conventionnel pour les droits correspondants, par Romain TINIÈRE 3 L’hypothĂšse du dĂ©passement du standard conventionnel, par Laurent COUTRON 21 La cohĂ©rence issue de la jurisprudence europĂ©enne des droits de l’homme – l’ Ă©quivalence » dans tous ses Ă©tats, par FrĂ©dĂ©ric SUDRE 45 PARTIE II – L’ARTICULATION DES CONTRÔLES 67 Le bilan des ajustements spontanĂ©s » Le mode d’ajustement de la Cour europĂ©enne des droits de l’homme au droit communautaire – MĂ©rites et limites de la thĂ©orie de l’équivalence, par Caroline PICHERAL 69 La mĂ©thode d’ajustement de la Cour de justice de l’Union europĂ©enne quand indĂ©pendance rime avec Ă©quivalence, par Claire VIAL 93 I I 331/07/2012 085539 1/07/2012 085539II SOMMAIRE BRUYLANT Les difficultĂ©s des ajustements ordonnĂ©s » L’exigence de prĂ©servation de l’autonomie de l’ordre juridique de l’Union europĂ©enne dans l’adhĂ©sion Ă  la Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertĂ©s fondamentales, par ValĂ©rie MICHEL 113 La nĂ©cessitĂ© d’une redĂ©finition de la condition d’épuisement des voies de recours internes ?, par Pascal DOURNEAU- JOSETTE 133 Charte des droits fondamentaux et CEDH – Conclusions, par Henri LABAYLE 147Laurent CoutronProfesseur de Droit public Ă  l’UniversitĂ© Montpellier I, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du comitĂ© de rĂ©daction de la Revue des affaires bibliographie et collaborations...Caroline PicheralProfesseur de droit public Ă  l’UniversitĂ© Montpellier bibliographie et collaborations... Avant-Propos pdf - KB LeprĂ©sent ouvrage s’y emploie sous la forme d’un commentaire article par article, systĂ©matique, de la Charte des droits fondamentaux de l’Union europĂ©enne du 7 dĂ©cembre 2000, telle qu’adaptĂ©e le 12 dĂ©cembre 2007 Ă  Strasbourg, Ă  laquelle l’article 6 du traitĂ© sur l’Union europĂ©enne confĂšre la mĂȘme valeur juridique que les traitĂ©s constitutifs. La Charte des droits fondamentaux de lñ€ℱUE différence entre droits et principes La Charte contient 50 articles dans sa partie générale. La Charte ne compte cependant pas 50  droits » fondamentaux. Certains articles concernent des  principes ». Cñ€ℱest le cas des articles qui mentionnent que  lñ€ℱUnion reconnaÃt et respecte » un certain droit article 25 droit des personnes ùgées, article 26 Intégration des personnes handicapées, article 34 Sécurité sociale et aide sociale, article 36 AccÚs aux services dñ€ℱintérÃÂȘt général, article 37 Protection de lñ€ℱenvironnement et 38 Protection des consommateurs. Selon lñ€ℱarticle 52 de la Charte, les principes peuvent ÃÂȘtre mis en Å“uvre par des actes législatifs et exécutifs pris par les institutions, organes et organismes de l'Union et par des actes des États membres, dans l'exercice de leurs compétences respectives. Leur invocation devant le juge n'est admise que pour l'interprétation et le contrÎle de la légalité de tels actes. Pour autant que la Charte doive contenir des  principes », la distinction doit ÃÂȘtre clairement faite dans le texte entre  droits » et  principes », pour ne pas induire le citoyen en erreur. Cela peut ÃÂȘtre fait par lñ€ℱinsertion du mot  principe » dans le titre de lñ€ℱarticle correspondant ou par la création dñ€ℱun titre séparé contenant tous les principes. En outre, certains principes devraient devenir des droits à part entiÚre cñ€ℱest le cas , par ex. de la protection de l'environnement. 1wMJBZ.
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  • article 52 de la charte des droits fondamentaux