3RĂ©ponses. Bonjour, Tu joins ses pattes par un bout de ficelle pour qu'il ne bouge pas, tu tiens ses ailes sous tes pieds, et tu lui coupes la tĂȘte. Tu le tiens jusqu'Ă  ce que le sang ne coule plus. Bonjour, Il y a plusieurs façons de tuer un © Jo-Anne McArthur Il n’existe pas, Ă  ma connaissance, de bonne justification Ă  l’exploitation animale dans nos sociĂ©tĂ©s modernes. Les animaux non humains sont, comme nous, des ĂȘtres ayant leur propre vie psychologique et Ă©motionnelle, leur propre personnalitĂ©; ils ont leurs prĂ©fĂ©rences et leurs projets, de sorte que les exploiter, mĂȘme de maniĂšre non souffrante si une telle chose est possible, revient Ă  les empĂȘcher de vivre leur vie et Ă  les traiter comme des ressources. Nous avons aussi la possibilitĂ© de bĂątir des sociĂ©tĂ©s saines sans exploitation animale nous avons la capacitĂ© de vivre d’une alimentation entiĂšrement vĂ©gĂ©tale, de nous vĂȘtir autrement qu’avec des peaux d’animaux et de trouver d’autres formes de divertissement qui n’impliquent pas l’assujettissement de personnes vulnĂ©rables. En bref, nous devrions abolir l’exploitation animale et revendiquer la justice pour les animaux. Personne ne se fait d’illusions cette abolition ne surviendra pas du jour au lendemain. Elle n’en demeure pas moins souhaitable et nous devons militer dĂšs maintenant pour son avĂšnement. D’ailleurs, d’importantes discussions ont lieu dans le mouvement pour dĂ©terminer quelles sont les meilleures stratĂ©gies Ă  cet effet. Mais en attendant, que faisons-nous des animaux existants qui se voient mutilĂ©s, martyrisĂ©s et tuĂ©s dans les Ă©levages? Ceux-ci ne mĂ©ritent pas leur sort, mais nous ne pouvons pas les libĂ©rer de maniĂšre massive non seulement ce serait impossible sur le plan logistique, mais les producteurs auraient tĂŽt fait de faire naĂźtre une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’animaux d’élevage qui subiront exactement le mĂȘme sort. Les animaux continueront donc de souffrir tant qu’il y aura une demande pour leur exploitation et que les lois le permettront. Si nous avons nous-mĂȘmes cessĂ© de participer Ă  leur exploitation, que pouvons-nous faire d’autre pour eux? Je propose dans cet article une revue sommaire des deux principales familles de stratĂ©gies pour rĂ©duire la souffrance animale. D’autres sont possibles, mais je m’en tiendrai au dĂ©bat le plus commun en dĂ©gageant les avantages et dĂ©savantages de chaque approche. En d’autres mots, cette prĂ©sentation se veut Ă  la fois critique et non critique critique, car j’en profiterai pour soulever les problĂšmes posĂ©s par les diffĂ©rentes approches, et non critique dans la mesure oĂč je ne trancherai pas en faveur de l’une ou de l’autre. Au risque de m’attirer les foudres des partisans des deux camps, je prĂ©fĂšre encore suspendre mon jugement, car j’estime que la rĂ©ponse est essentiellement empirique et que notre apprĂ©ciation demeure pour l’instant spĂ©culative et biaisĂ©e. J’ai moi-mĂȘme mes mĂ©thodes de prĂ©dilection et mes inconforts quant Ă  certaines stratĂ©gies, mais je choisis de ne plus mettre de bĂątons dans les roues de ceux et celles qui militent d’une maniĂšre diffĂ©rente de la mienne. En attendant, je crois que nous avons tous intĂ©rĂȘt Ă  discuter de maniĂšre constructive de ces stratĂ©gies afin d’élargir notre rĂ©pertoire et d’ĂȘtre conscients de nos limites. C’est aussi dans l’intĂ©rĂȘt des animaux. Deux ou trois grands mouvements Les animaux sont pris en otage, prisonniers de l’exploitation, opprimĂ©s de toutes les maniĂšres possibles. C’est le cas pour plus de 65 milliards d’animaux terrestres par annĂ©e, et pour des trillions dans le cas des animaux marins. Pour les Ă©pargner des souffrances qui les attendent, il faut pouvoir nĂ©gocier, c’est-Ă -dire influencer ou convaincre ceux et celles qui participent Ă  cette exploitation. Les messages et les stratĂ©gies Ă  utiliser pour la nĂ©gociation ne font pas l’unanimitĂ© dans le mouvement. D’un cĂŽtĂ©, certains pensent qu’il faut s’en tenir Ă  militer pour l’abolition et ne pas encourager les autres initiatives il s’agit des abolitionnistes exclusifs. D’autres proposent de simplement rĂ©former l’élevage pour rĂ©duire la souffrance vĂ©cue par les animaux. Il s’agit alors des rĂ©formistes*. Il est aussi possible de faire campagne pour les rĂ©formes tout en espĂ©rant l’abolition totale. PlutĂŽt que des rĂ©formistes conservateurs qui ne souhaitent pas remettre en question l’exploitation, il s’agit alors d’abolitionnistes Ă©tapistes* ou gradualistes/inclusifs/rĂ©formistes qui pensent que les stratĂ©gies abolitionnistes et rĂ©formistes sont non seulement compatibles, mais peut-ĂȘtre mĂȘme complĂ©mentaires. En d’autres mots, on peut rendre l’abolition plus rĂ©aliste Ă  coups de rĂ©formes de l’industrie. *En anglais, on parle de welfarism et de new-welfarism, et on retrouve souvent ces termes dans des textes français. Je prĂ©fĂšre, pour ma part, traduire cette terminologie ainsi qu’éviter d’utiliser des termes pouvant ĂȘtre pĂ©joratifs les nĂ©o-welfaristes » ne cherchent pas simplement Ă  faire des rĂ©formes, mais souhaitent rĂ©ellement les abolir pourquoi leur refuser l’étiquette, alors?. Autant ces distinctions sont utiles pour parler des stratĂ©gies et des tendances, autant elles risquent de nous Ă©garer quant Ă  l’impact direct qu’elles peuvent avoir sur les animaux. Si l’on s’intĂ©resse Ă  la diminution de la souffrance animale, je crois qu’il vaut mieux diviser le problĂšme en deux Ă©lĂ©ments la souffrance subie par chaque animal et le nombre d’animaux exploitĂ©s. Les approches rĂ©formistes et abolitionnistes insistent respectivement sur l’une et l’autre, mais peuvent aussi avoir un impact indirect de ces deux maniĂšres en amĂ©liorant les conditions d’élevage ou en diminuant le nombre de victimes, qui sont deux gains souhaitĂ©s par les deux approches. RĂ©duire le nombre de victimes On peut rĂ©duire le nombre de victimes qui souffrent en prĂ©venant les naissances d’animaux qui ne feraient que connaĂźtre le sort de leurs semblables existant dans l’élevage. Voici quatre maniĂšres directes de le faire La maniĂšre la plus directe et complĂšte de diminuer la demande en produits animaux est d’adopter un mode de vie vĂ©gane, Ă  l’échelle individuelle. Cette approche propose donc de sensibiliser les gens aux raisons d’adhĂ©rer au vĂ©ganisme et de les aider dans leur transition. En un mot, il s’agit du vĂ©ganisme consumĂ©riste changer ses habitudes de consommation. Des organisations choisissent aussi d’encourager les consommateurs Ă  rĂ©duire leur consommation de produits animaux, sans nĂ©cessairement leur demander d’y renoncer. Que ce soit par les Lundis sans viande ou par la rĂ©duction des portions de protĂ©ines animales, l’intĂ©rĂȘt est d’initier ces consommateurs Ă  l’alimentation vĂ©gĂ©talienne alors qu’ils n’y auraient pas Ă©tĂ© intĂ©ressĂ©s autrement. Il est aussi possible d’adopter des mesures institutionnelles qui ne passent pas par le fait de convaincre des individus par exemple, faire en sorte que le choix par dĂ©faut soit vĂ©gane le paternalisme libertaire ou que les options vĂ©ganes soient plus accessibles. Cela peut s’appliquer aux cantines comme ce sera peut-ĂȘtre bientĂŽt le cas au conseil municipal d’Edmonton, aux banquets, dans les avions, etc. Éventuellement, on pourrait militer pour des lois qui facilitent les options vĂ©gĂ©taliennes, voire les rendent obligatoires dans certains contextes. Bien que ce soit trĂšs peu discutĂ©, on peut aussi privilĂ©gier la consommation de gros animaux plutĂŽt que de petits animaux. Les poissons sont les pires choix on peut en manger un par repas, alors qu’un seul boeuf peut constituer de nombreux repas. Les oeufs et le poulet sont Ă©galement trĂšs importants en termes de morts par calorie. D’ailleurs, sur les plus de 65 milliards d’animaux terrestres tuĂ©s chaque annĂ©e, 57 milliards sont des poulets. Pour ces raisons, diminuer sa consommation de protĂ©ines animales en remplaçant la viande rouge par du poulet, du poisson ou des oeufs peut entraĂźner encore plus de souffrance. Ensuite, d’ordre gĂ©nĂ©ral, plus l’animal est petit, plus les conditions d’élevage seront misĂ©rables pratiquement aucune rĂ©glementation n’existe dans le cas des poissons et des poulets. Évidemment, il ne s’agit pas d’encourager les gens Ă  manger un boeuf plutĂŽt que des poissons chacun a un Ă©gal droit de vivre, mais simplement de rappeler que le choix de la protĂ©ine animale peut entraĂźner des consĂ©quences diverses. DĂ©savantages Pour illustrer les dĂ©savantages, je vais me consacrer au cas de la conversion au vĂ©ganisme, sans doute le plus rĂ©pandu au sein du mouvement car il s’agit de l’idĂ©al Ă  atteindre. Les stratĂ©gies de privilĂ©gier les gros animaux ou celle de la rĂ©duction partielle, en plus de violer les principes abolitionnistes exclusifs, ne vont pas en elles-mĂȘmes changer notre maniĂšre de voir les animaux et de prendre au sĂ©rieux leur souffrance. Ce sont souvent des tendances qui ont de la difficultĂ© Ă  se traduire en habitus Ă  long terme. Au mieux, elles me semblent des Ă©tapes intermĂ©diaires pour mener au vĂ©ganisme. Parlons alors des limites du vĂ©ganisme consumĂ©riste! 1. Il faut d’abord qu’une quantitĂ© considĂ©rable de gens deviennent vĂ©ganes. L’impact individuel est minime mĂȘme si, dans le meilleur des scĂ©narios, on laisse entendre que ça peut sauver une centaine d’animaux par annĂ©e par vĂ©gane, cela demeure marginal par rapport aux 65 milliards d’animaux terrestres tuĂ©s chaque annĂ©e. Ensuite, mĂȘme lorsque les individus cessent de contribuer Ă  la demande, l’industrie rĂ©ussit Ă  Ă©couler son stock d’une autre maniĂšre. Des populations qui avaient traditionnellement tendance Ă  manger Ă©normĂ©ment de vĂ©gĂ©taux s’orientent peu Ă  peu vers un mode d’alimentation occidental, ce qui implique une grande consommation de produits animaux. L’industrie rĂ©ussit aussi Ă  revaloriser les produits animaux, Ă  manipuler la demande, Ă  faire des publicitĂ©s encore plus agressives afin de vanter les mĂ©rites de ses produits. Plus elle se sent menacĂ©e, plus elle riposte. Il faut donc non seulement convaincre les gens de devenir vĂ©ganes, mais avoir une force politique plus puissante que l’industrie de l’exploitation animale — qui compte sur des budgets de centaines de millions de dollars et d’alliances Ă©troites auprĂšs des politiciens et des associations professionnelles exemple ici. Sinon, l’industrie n’a pas tant de remords Ă  jeter ses surplus exemple ici. C’est pourquoi considĂ©rer uniquement le vĂ©ganisme dans son aspect consumĂ©riste, visant Ă  rĂ©duire la demande Ă©conomique en produits animaux, est trĂšs rĂ©ducteur. 2. La mĂ©thode de conversion est extrĂȘmement lente. Nous pouvons avoir l’impression que le vĂ©ganisme croĂźt autour de nous, mais ce n’est peut-ĂȘtre qu’un biais de perception. La somme nette augmente sans doute, mais pas nĂ©cessairement la proportion. Pour que cette approche fonctionne, il faut que l’augmentation du nombre de vĂ©ganes soit plus grande que l’augmentation de la population. Or, chaque jour, la population humaine mondiale augmente d’environ 224 000 individus. TrĂšs peu d’entre eux naissent vĂ©ganes. Ainsi, mathĂ©matiquement, si l’on souhaite que 100 % des humains deviennent vĂ©ganes, il faut que plus de 224 000 personnes par jour deviennent vĂ©ganes. Au QuĂ©bec, l’augmentation de la population est d’environ 172 personnes par jour. Pendant ce temps, convaincre un seul individu est souvent trĂšs long et difficile cela implique de changer de nombreuses habitudes de vie et surtout de se dĂ©faire de nombreux mĂ©canismes de dĂ©fense psychologique voir le chapitre sur la dissonance cognitive du livre Voir son steak comme un animal mort de Martin Gibert, en plus de devoir risquer le rejet social, la principale raison pour laquelle les gens abandonnent leur vĂ©gĂ©tarisme ou vĂ©ganisme. MalgrĂ© la lenteur de l’augmentation, on peut espĂ©rer un effet boule de neige. Plus le vĂ©ganisme devient accessible grĂące Ă  l’ouverture de restaurants vĂ©gĂ©taliens, d’associations et d’organisations oeuvrant sur le terrain, et de ressources en lignes et de produits dans les Ă©piceries, plus on en parle et plus le mouvement s’accĂ©lĂšre. On peut espĂ©rer que ce soit de plus en plus facile de devenir vĂ©gane — c’est mĂȘme incontournable pour que l’abolition soit rĂ©alisable un jour. MalgrĂ© tout, il est aussi rĂ©ducteur de penser qu’il suffit de convaincre les gens un Ă  un de devenir vĂ©gane pour que le monde entier le soit — les transformations sociales ne se sont jamais passĂ©es ainsi. 3. Le principal reproche adressĂ© aux abolitionnistes exclusifs est d’abandonner Ă  leur sort les animaux existants. N’est-ce pas une trahison? Le vĂ©ganisme, en lui-mĂȘme, ne fait rien pour sauver ces animaux il sauve les animaux dans la mesure oĂč il Ă©vite de les faire venir au monde. Ça ne signifie pas qu’ĂȘtre vĂ©gane soit inutile, mais que ce n’est peut-ĂȘtre pas suffisant pour les gĂ©nĂ©rations actuelles et futures d’animaux exploitĂ©s les animaux continuent de souffrir en ce moment mĂȘme. Une nuance s’impose Ă  cet argument. Si le vĂ©ganisme prend de l’ampleur, alors peut-ĂȘtre que l’industrie amĂ©liorera les conditions d’élevage par elle-mĂȘme afin de ne pas perdre de clients et de redorer son image. L’industrie n’est pas passive, mais bien proactive. Plus le mouvement vĂ©gane dĂ©noncera les horreurs commises envers les animaux, plus l’industrie va vouloir dire que les animaux sont bien traitĂ©s, et elle devra fournir des preuves. Cela peut donc contribuer Ă  exercer une pression contre l’industrie, Ă  condition que le mouvement vĂ©gane soit assez fort et influent. Pour le rappeler, devenir vĂ©gane est surtout une maniĂšre symbolique de protester contre l’exploitation animale, incluant des animaux existants cela provoque des dĂ©bats, soulĂšve des questions, fait rĂ©agir son entourage et sa sociĂ©tĂ© et dĂ©montre qu’un autre monde possible. Bien souvent, les gens commencent Ă  rĂ©flĂ©chir pour la premiĂšre fois Ă  la question animale aprĂšs avoir rencontrĂ© un vĂ©gane. Ainsi, l’adoption du vĂ©ganisme peut avoir un effet sur les animaux exploitĂ©s s’il contribue Ă  ce que la population gĂ©nĂ©rale se prĂ©occupe davantage des animaux et apprenne la rĂ©alitĂ© de leurs conditions de vie. Il n’est peut-ĂȘtre pas nĂ©cessaire de faire activement la promotion des rĂ©formes pour que celles-ci se fassent ou soient discutĂ©es si cette hypothĂšse est vraie, mĂȘme une approche abolitionniste pourrait rĂ©ussir Ă  rĂ©duire la souffrance des victimes. © Jo-Anne McArthur RĂ©duire la souffrance par victime le rĂ©formisme Chercher Ă  rĂ©duire la souffrance subie par les animaux dans l’élevage est le propre du rĂ©formisme, que ce soit un rĂ©formisme conservateur qui ne remet pas en question le droit d’exploiter les animaux ou un abolitionnisme Ă©tapiste, ouvert aux rĂ©formes. Pour ce dernier, le raisonnement est qu’en attendant que l’élevage soit aboli, il faut aussi oeuvrer Ă  amĂ©liorer le sort des animaux qui sont sacrifiĂ©s. Puisqu’ils seront exploitĂ©s et tuĂ©s, alors autant amĂ©liorer leur qualitĂ© de vie. Il existe quatre principales maniĂšres d’avancer le rĂ©formisme convaincre les consommateurs d’acheter des produits animaux provenant d’élevages plus Ă©thiques »; nĂ©gocier avec l’industrie afin qu’elle amĂ©liore ses normes; faire du lobbying politique auprĂšs du gouvernement et des parlementaires afin d’amĂ©liorer les lois sur le bien-ĂȘtre animal ou d’amĂ©liorer leur application; demander aux commerçants de s’approvisionner auprĂšs d’éleveurs imposant Ă  leurs animaux des conditions de vie moins cruelles. En plus de ces quatre voies, il y a aussi trois consĂ©quences indirectes Ă  amĂ©liorer les conditions d’élevage, consĂ©quences pouvant mener Ă  rĂ©duire le nombre d’animaux exploitĂ©s Cela pourrait mener Ă  une augmentation des coĂ»ts de production, ce qui pourrait se reflĂ©ter dans une hausse des prix Ă  la consommation, et donc Ă  une diminution de la consommation — par consĂ©quent, du nombre de victimes. Or, dans la rĂ©alitĂ©, on voit que ce n’est pas toujours le cas certaines rĂ©formes s’avĂšrent avantageuses sur le plan Ă©conomique, c’est-Ă -dire qu’elles rĂ©duisent les coĂ»ts de production par exemple, ici, ici et ici. Il n’y aurait donc pas de diminution du nombre de victimes. Ça ne veut pas dire que ces rĂ©formes n’amĂ©liorent pas la vie des animaux plusieurs le font, mais que ça rend l’exploitation animale au moins aussi rentable Ă©conomiquement et qu’il est possible que certaines rĂ©formes soient rĂ©alisĂ©es par l’industrie elle-mĂȘme sans qu’il soit nĂ©cessaire aux organisations de dĂ©fense animale de les revendiquer. Et Ă  ce moment-lĂ , les abolitionnistes inclusifs et exclusifs ne devraient-ils pas les dĂ©noncer pour ĂȘtre encore plus efficaces? Il semble aussi que certaines rĂ©formes n’ont mĂȘme pas menĂ© Ă  une amĂ©lioration claire du bien-ĂȘtre des animaux. Par exemple, le cas de la mĂ©thode d’abattage des poulets a Ă©tĂ© trĂšs controversĂ© on a proposĂ© de remplacer l’électrocution par des chambres Ă  gaz, mais certains experts doutent que ça fasse une diffĂ©rence rĂ©elle pour rĂ©duire la souffrance des animaux. D’autres rĂ©formes, comme l’abolition des cages pour les poules pondeuses, mĂšnent Ă  d’autres problĂšmes en l’occurrence, un plus grand taux de mortalitĂ© et de maladies. Les campagnes pour dĂ©noncer les abus et la cruautĂ© rĂ©ussissent souvent Ă  faire parler de la cause dans les mĂ©dias ou crĂ©ent des dĂ©bats de sociĂ©tĂ©. Elles donnent une mauvaise image Ă  l’industrie qui peut cependant en profiter pour redorer son image en proposant de fausses rĂ©formes et la population, on l’espĂšre, devient plus sceptique devant le discours de ceux profitant de l’élevage. Dans le meilleur des cas, certaines personnes vont faire davantage de recherches et s’intĂ©resser au vĂ©ganisme alors qu’elles n’en auraient jamais entendu parler autrement. RĂ©former les lois contribue Ă  crĂ©er un nouvel Ă©thos social. Plus les conditions d’élevages sont prises au sĂ©rieux et que les rĂ©glementations se prĂ©cisent, plus les gens ont tendance Ă  croire que les animaux comptent moralement, et que les anciennes pratiques sont immorales. En d’autres mots, psychologiquement, cela fait Ă©voluer la conscience sociale Ă  l’égard des animaux — ce qui peut favoriser l’éclosion du vĂ©ganisme par la suite. Il suffit de se transposer cent ans en arriĂšre pour voir que les premiĂšres lois de protection animale sont aujourd’hui largement appuyĂ©es par la sociĂ©tĂ©, alors qu’elles Ă©taient souvent ridiculisĂ©es Ă  l’époque. MĂȘme si les normes actuelles tolĂšrent de grandes quantitĂ©s de souffrance, peu dans la population gĂ©nĂ©rale proposent de retourner en arriĂšre. DĂ©savantages Mais le rĂ©formisme comporte aussi ses dĂ©savantages 1. Le rĂ©formisme en lui-mĂȘme ne critique pas l’idĂ©ologie qui soutient l’exploitation animale. AprĂšs l’ignorance et l’indiffĂ©rence, c’est bien l’idĂ©ologie que nous devons combattre. Tout le monde Ă  moins d’ĂȘtre psychopathe est d’accord avec l’idĂ©e qu’il ne faut pas faire souffrir les animaux sans nĂ©cessitĂ©, et pourtant des souffrances extrĂȘmes continuent Ă  avoir lieu, mĂȘme lorsqu’elles sont sues par le public. Ensuite, si les gens veulent changer, le rĂ©formisme les encourage Ă  se tourner vers des modes de production un peu moins cruels, mais qui impliquent toujours des Ă©pisodes de souffrance terribles mĂȘme dans l’élevage dit Ă©thique ». Bref, le rĂ©formisme ne remet pas en cause la raison pour laquelle les animaux sont exploitĂ©s en premier lieu. Dans le pire des cas, mĂȘme si le rĂ©formisme rĂ©ussit Ă  allĂ©ger un peu les souffrances des animaux, il entraĂźne peut-ĂȘtre une plus grande souffrance Ă  long terme puisque le nombre d’animaux exploitĂ©s ne diminue pas. En un mot, pendant ce temps-lĂ , on ne parle peut-ĂȘtre pas du vrai problĂšme. 2. En faisant la promotion d’options meilleures c’est-Ă -dire moins mauvaises, il rassure aussi les consciences. La population continue ainsi Ă  consommer des produits animaux en se disant qu’enfin, les animaux sont bien traitĂ©s, et elle se rĂ©vĂšle par le fait mĂȘme moins intĂ©ressĂ©e au vĂ©ganisme. Dans le pire des cas, certains peut-ĂȘtre jusqu’à 84 % cessent mĂȘme d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tariens ou vĂ©ganes, et la demande en produits animaux rĂ©ussit Ă  augmenter plutĂŽt qu’à diminuer. En fait, ces rĂ©formes marginalisent souvent le vĂ©ganisme lui-mĂȘme, en rendant cette option trop extrĂȘme et inutile, plutĂŽt qu’en contribuant Ă  rendre le vĂ©ganisme nĂ©cessaire et normal. Bien souvent, ce qui est perçu par le public est que si ces rĂ©formes sont souhaitables, alors elles sont acceptables, voire suffisantes. 3. Il permet un beau coup de publicitĂ© pour l’industrie. Cette derniĂšre redore sa crĂ©dibilitĂ© chaque fois qu’elle rĂ©ussit Ă  dire nous allons Ă©liminer telle pratique d’ici 2020 ». Habituellement, la date est assez Ă©loignĂ©e et peu vĂ©rifieront si cela se concrĂ©tisera. Les gens vont pourtant continuer Ă  acheter le produit en question jusqu’en 2020 ». Ensuite, ces coups de pub camouflent toutes les exceptions Ă  ces changements exemple ici et le fait que ces changements sont parfois trĂšs superficiels dans la vie concrĂšte des animaux. Pourtant, ce que la population gĂ©nĂ©rale retient est que les choses ont changĂ© et qu’il existe enfin de meilleures lois et de meilleures conditions de vie. Par exemple, l’Animal Welfare Act, loi fĂ©dĂ©rale amĂ©ricaine servant Ă  protĂ©ger les animaux, est aujourd’hui la meilleure arme de l’industrie. MĂȘme si cette loi contient de nombreuses exceptions et qu’elle est peu appliquĂ©e, les organisations d’exploitation animale s’en servent comme parure, comme dĂ©fense contre n’importe quelle critique. Il en va de mĂȘme pour les comitĂ©s de bien-ĂȘtre animal dans la recherche scientifique c’est la carte maĂźtresse de leurs relations publiques, alors que ce mĂȘme comitĂ© autorise constamment Ă  mutiler, Ă  tuer, Ă  affamer et Ă  causer des dĂ©tresses psychologiques aux animaux de laboratoire. Cela n’implique pas que ces mesures et rĂ©formes ne sont pas souhaitables, mais qu’elles ont toujours une arme Ă  double tranchant et qu’il est important de savoir bien les manipuler pour qu’elles ne cautionnent pas davantage l’exploitation animale et empĂȘchent de futures avancĂ©es. Il ne faut jamais sous-estimer la capacitĂ© de l’industrie Ă  rĂ©cupĂ©rer nos messages — le nĂ©ocarnisme en est bien la preuve. 4. Les ressources humaines et financiĂšres et l’espace mĂ©diatique dont notre mouvement peut disposer sont relativement limitĂ©s. Le rĂ©formisme pourrait donc entraĂźner un dĂ©tournement des ressources en un sens, lorsque l’on dĂ©cide de parler positivement d’une rĂ©forme, on rate l’occasion de bien expliquer pourquoi il est injuste d’exploiter les animaux tout court. Pendant ce temps, les formes de cruautĂ© envers les animaux sont si variĂ©es et tenaces qu’à chaque jour qui se donne, quelqu’un dans le monde dĂ©couvre une nouvelle façon d’exploiter les animaux. Militer pour abolir chacune de ces pratiques une Ă  la fois ou pour convaincre une industrie Ă  la fois, un commerce Ă  la fois peut s’avĂ©rer extrĂȘmement long et complexe, et il y aura toujours un retard de la part des militants. Mais si ces mĂȘmes ressources humaines et financiĂšres Ă©taient utilisĂ©es dans l’éducation vĂ©gane, on pourrait avoir un impact rĂ©el et direct sur la quantitĂ© de souffrance en diminuant le nombre d’animaux exploitĂ©s mais voir les critiques prĂ©cĂ©dentes face Ă  cette stratĂ©gie. De plus, plusieurs vĂ©ganes convaincus se transforment en militants et cherchent Ă  influencer leur entourage Ă  leur tour. Malheureusement, les rĂ©formistes conservateurs sont en gĂ©nĂ©ral beaucoup moins passionnĂ©s et ont Ă©normĂ©ment de difficultĂ© Ă  bĂątir un mouvement social pour concrĂ©tiser leurs revendications. Pour toutes ces raisons, certains croient mĂȘme que le rĂ©formisme peut s’avĂ©rer contre-productif. Au mieux, il amĂ©liore juste un peu la quantitĂ© de souffrance endurĂ©e par chaque animal, mais parce qu’il ne conteste pas le systĂšme, le nombre d’animaux qui sont tuĂ©s est peut-ĂȘtre encore plus grand Ă  long terme que si on consacrait nos efforts Ă  remettre en question l’exploitation animale tout court et Ă  exiger l’abolition. Pour plusieurs partisans de l’abolitionnisme Ă©tapiste, cependant, le rĂ©formisme sert surtout de levier pour faire parler des animaux dans l’espace public et mieux discuter de l’abolition. Ils croient aussi qu’il faut privilĂ©gier une diversitĂ© des tactiques et qu’il est donc important que les campagnes rĂ©formistes soient critiquĂ©es par les abolitionnistes exclusifs — et ces critiques ne cherchent pas Ă  diviser le mouvement, mais Ă  pointer les possibles effets contre-productifs ou l’inefficience de certaines stratĂ©gies. Et ils reconnaissent enfin que mĂȘme si les amĂ©liorations de l’élevage sont souhaitables, les campagnes rĂ©formistes n’ont pas toujours l’effet escomptĂ© et qu’il faut alors les Ă©valuer au cas par cas. Comme elles peuvent se retourner contre nous, il faut pouvoir bien les choisir et les mener, et ne jamais camoufler l’essentiel de cette lutte revendiquer l’antispĂ©cisme et l’abolition de l’exploitation animale. C’est pourquoi si une rĂ©forme est lĂ©gitime, elle ne doit pas nous mettre en tension avec l’idĂ©al. Marche pour la fermeture des abattoirs, Paris, juin 2015. Revenir aux nuances et Ă  l’essentiel J’ai essayĂ© de ne pas trop laisser paraĂźtre mon opinion personnelle sur la question et de dresser certains avantages et dĂ©savantages couramment entendus sur l’une et l’autre des approches. De toute façon, ce qui importe n’est pas ce que nous pensons personnellement, mais ce qui peut vraiment aider les animaux ainsi, j’espĂšre que tout partisan pour la libĂ©ration animale saura aborder ces questions sans orgueil ni dogmatisme et saura proposer de nouvelles solutions aux problĂšmes posĂ©s. Il convient nĂ©anmoins d’insister sur quelques prĂ©jugĂ©s tenaces et de faire des nuances. Contrairement aux idĂ©es reçues, les abolitionnistes exclusifs ne sont pas nĂ©cessairement contre les rĂ©formes de l’élevage tant mieux si les animaux souffrent moins. Ils et elles trouvent simplement qu’il ne faut pas en faire la promotion alors que revendiquer l’abolition de l’exploitation est si simple. Pourquoi encourager les gens Ă  adhĂ©rer aux lundis sans viande ou Ă  manger de la viande heureuse » lorsque le vĂ©ganisme est si accessible? À la rigueur, sans dĂ©courager les gens Ă  faire ce qu’ils peuvent, il faut mettre au clair l’objectif ultime et ne jamais laisser sous-entendre que certaines formes d’exploitation sont acceptables. Enfin, je sens de plus en plus que mĂȘme les efforts pour la propagation du vĂ©ganisme risquent de nous Ă©garer sur l’essentiel sur le fait qu’il s’agit d’un mouvement politique. Devenir individuellement vĂ©gane n’est pas une fin en soi et ne saurait ĂȘtre suffisant l’influence Ă©conomique Ă©tant assez faible. L’essentiel est le changement des mentalitĂ©s et des sensibilitĂ©s Ă  l’égard des animaux. Pour cette mĂȘme raison, il faut permettre aux personnes qui croient Ă  l’idĂ©al d’abolition sans ĂȘtre elles-mĂȘmes vĂ©ganes de participer au mouvement et de diffuser Ă  leur entourage ce message! Or, on assiste souvent, au sein du mouvement vĂ©gane, Ă  la recherche de puretĂ© individuelle beaucoup d’efforts sont investis afin de ne consommer aucune trace de produit animal et plusieurs vĂ©ganes se montrent hostiles Ă  l’alliance avec des non-vĂ©ganes. Ce que nous devrions souhaiter, cependant, n’est pas de changer notre mode de vie, mais de changer la sociĂ©tĂ© de faire de ce monde un monde oĂč les animaux peuvent aussi s’épanouir Ă  leur maniĂšre. Ainsi, il ne faut pas blĂąmer les individus, mais plutĂŽt s’adresser aux modes de pensĂ©e et aux arguments — ne pas chercher Ă  les convertir » Ă  un mode de vie, mais Ă  les convaincre d’une exigence de justice. Il ne faut pas mieux consommer, mais militer pour un idĂ©al politique et encourager les autres, vĂ©ganes et non-vĂ©ganes, Ă  y participer. Ainsi, je n’ai mĂȘme pas assez discutĂ© du plus important comment faire de ce mouvement un mouvement de justice sociale qui aura un rĂ©el impact politique? Comment faire de nos contemporains des personnes qui se soucient de la violence envers les ĂȘtres vulnĂ©rables, peu importe leur espĂšce, et qui reconnaissent alors que le meurtre et la domination envers un animal sont aussi inexcusables qu’envers un humain? Ce sont des questions de psychologie et de stratĂ©gie politique qui commencent Ă  ĂȘtre de plus en plus discutĂ©es dans le mouvement, et c’est le dĂ©bat que nous devrions avoir. Quelques lectures supplĂ©mentaires En ligne Gary Francione Les quatre problĂšmes du mouvement en faveur du bien-ĂȘtre animal en rĂ©sumĂ© » Martin Balluch Abolitionnisme versus rĂ©formisme, ou quel type de campagne conduira finalement aux droits des animaux? » Érik Marcus DĂ©manteler l’industrie de la viande » SATYA Magazine, Ă©dition de septembre 2006 Killing Us Softly? Debating Humane Meat » SATYA Magazine, Ă©dition d’octobre 2006 Milking Us Gently? Continuing the Debate on Humane Meat » Pour l’abolition du vĂ©ganisme, pour l’abolition de l’esclavage » et la brochure L’exploitation animale est une question de sociĂ©tĂ© » de Pierre Sigler et Yves Bonnardel Du blogue Direct Action Everywhere Why BeyoncĂ© Going Vegan Is Bad for Animals » et Celebrity Vegans What Does the Science Say? » Roger Yates Thoughts on Whether Animal Welfare Campaigns – and Many Welfare Organisations – are Even Needed » Livres Gary Francione et Robert Garner 2010, The Animal Rights Debate Abolition or Regulation? » Melvin Josse 2013, Militantisme, politique et droits des animaux » Nick Cooney 2011, Change of Heart What Psychology Can Teach Us about Spreading Social Change » Ce billet s’inspire d’une confĂ©rence donnĂ©e le 29 avril 2015 dans le cadre du panel La libĂ©ration animale, 40 ans d’influence d’un livre militant qui a eu lieu Ă  la Librairie Zone Libre. Je tiens Ă©galement Ă  remercier Pierre-AndrĂ© Gagnon, qui poursuit une thĂšse de doctorat en science politique sur le mouvement pour les droits des animaux, pour ses prĂ©cieux commentaires et pour nos discussions. Doncvoila pour tuer la poule avec mon oncle, on a pris un carton et on a fait un trou de 5 cm On la posĂ© sur la poule et quand la poule a passĂ© la tete par le trou on lui a coupĂ© elle a gigotĂ© dans la caisse pendant un peu de temps et apres on la mangĂ© Mais ma grand mere elle dit que c'est pas comme ca qu'il faut s'y prendre!

ï»żPage 1 sur 2 1 2 Suivant > ... des poules il est bien le titre de mon post Je vous explique, j'ai pour le moment 4 poules qui vivent dans le bonheur total 1 hectare de terrain, des bonnes graines et des bon reste de nourriture que je garde pour les Ɠufs. Je voudrais prendre des poussins 6 ou 8 pour faire des bon poulets miam. Combien de temps pour les Ă©lever???? Ensuite vient la mise Ă  mort, comment faire pour ne pas faire souffrir les animaux, et de maniĂšre "propre" cad pas la hache. Merci pour vos conseils ++++ bonne initiative. peu se soucient de la condition animale. il existe des produits qui endorment l'animal et qui ensuite arrĂȘtent les fonctions vitales. mais quid pour un animal qui va ĂȘtre consommĂ© ensuite. en fait, quel que soit le produit donnĂ©, on peut se demander l'impact pour la consommation ultĂ©rieur. reste alors plus que des moyens "mĂ©caniques" tĂȘte coupĂ©e, assommer, dĂ©charge Ă©lectrique. Simplement en allant a l'abatoir , il y en a un a slayn pres d'andenne TuĂ© , plumĂ© , vidĂ© , plus qu'a emporter , et en plus contrĂŽle vĂ©tĂ©rinaire merci pour les infos. J'ai tĂ©l Ă  l'abattoir, c'est 2 euro par poulet et on peut les abattre aprĂšs 60 jours... +++ Salut, La hache est une technique propre et sans souffrance pour l'animal Ă  condition d'avoir un minimum de technique. 1. Hypnotiser l'animal ceci Ă©vite de devoir le maintenir d'une main. 2. Attacher avec un noeud coulant la patte de l'animal au billot. 3. Un coup net et prĂ©cis ne pas retenir ses forces. Pour la suite, plumer l'animal est facile, il suffit de le plonger quelques secondes dans l'eau bouillante aprĂšs avoir suivi les points 1 Ă  3 et les plumes s'arrachent toutes seules. Il faut par la suite brĂ»ler les duvets cuisiniĂšre au gaz, lampe Ă  souder le roofing et on peut ensuite vider l'animal... Maintenant, Ă  2€ le poulet, ça ne vaut pas la peine de se fatiguer, votre "salaire" horaire est sans doute supĂ©rieur... Bonjour, D'accord, ça ne vaut pas la peine de se fatiguer, mais il faut se dĂ©placer et cela coĂ»te aussi du temps et des €. le problĂšme c'est que l'abattoir est loin de chez moi, je suis ds le Brabant Wallon. Si vous avez d'autre adresse... Je vais tuer + ou - 20 poulets, je veux bien le faire Ă  la main, mais j'ai pas envie de rĂ©ver toute la nuits de cou coupĂ© Ă  la hache et de sang ===, voila aussi pourquoi je cherche d'autre solution Dans les paras, on apprend Ă  arracher la tĂȘte du poulet, en coinçant le cou au sol avec le pied et en tirant un coup sec sur les pattes. Et juste avant on l'Ă©tourdit en l'attrapant par les pattes et en la faisant tourner, comme on pourrait le faire avec un seau d'eau plein pour dĂ©montrer l'effet de la force centrifuge. J'espĂšre que vous me comprenez.... C'est une mĂ©thode de bourrin je vous l'accorde, mais elle est aussi efficace que le coup de la guillotine niveau douleur pour l'animal. Par contre, il faut avoir le coup de main... Bref je la conseille pas, mais c'Ă©tait juste pour l'anecdote. Sinon pour les plumes, on peut aussi lui enlever son "pyjama" comme on le ferait avec un lapin. Mais pour certaines prĂ©parations la peau est nĂ©cessaire, donc Ă  voir... Salut, Tu prends un cĂŽne retournĂ© sur trĂ©pied. Si le cĂŽne est fermĂ© dans sa partie Ă©troite, tu coupes. Tu places tĂȘte en bas le poulet dans le cĂŽne. Sa tĂȘte sort du bas, tu coupes et laisse le sang se vider. DerniĂšre Ă©dition par un modĂ©rateur 28 Novembre 2011 un aspect qu'on nĂ©glige, c'est le stress, notamment quand on conduit les poules vers un endroit qu'elles devinent ... Le mieux est de faire ce que dit boubanstik, mais de le faire de nuit on n'allume pas, on prend les poules les unes aprĂšs les autres, calmement et sans bruit. J'avais fait l'erreur, dans une autre vie, de faire ça la nuit, mais d'allumer chaque fois que j'entrais dans la petite Ă©table pour prendre un poulet. ça en avait stressĂ© un qui avait Ă©tĂ© assez malin pour s'enfuir... Il avait Ă©tĂ© vraiment marquĂ©! Du coup, je lui ai laissĂ© la vie sauve encore quelque temps... gĂ©nial, moi j'ai toujours fait en sorte que les autres poules ne voient l'acte et le dĂ©funt . Mais cette idĂ©e de nuit est gĂ©nial, enfin je ferais ça trĂšs tĂŽt. Au scouts on tuait les poulets Ă  la hache. Franchement ça n'a rien de sorcier. Un bon coup de toute tes forces et c'est rĂ©glĂ©. En bonus, tu peux laisser courir la poule sans tĂȘte pendant quelques secondes Je ne consommerais jamais des animaux que j'ai nourris et Ă©levĂ©s. Je les achĂštes, et si j'en veux de bons Ă©levĂ©s plein air bien nourris, je sasi ou les acheter . Chacun son truc, de toute facon je mange le moins de viande possible suis pas vĂ©gĂ© ! Nous avions une poule trĂšs trĂšs mal et blĂšssĂ©e, mon voisin lui a discrĂštement et rapidement coupĂ© la tĂȘte, je l'ai ensuite enterrĂ©e. Sinon, il y a la mĂ©thode "Ozzy Osbourne" Sinon, tu pourrais faire comme avec les homards, un bon bain d'eau bouillante ? J'ai bon ? moi c'est tout le contraire, je ne consomme que ceux la. j'avais des poules mais une fouine ou plus probablement les a tuĂ©es une Ă  une...je n'en ai plus reprise car je n'ai pas de poulailler bien clos. Heureusement, j'ai des voisins qui vendent de bons oeufs des leurs! j'ai aussi fait des poulets pour la viande, des kabir Ă  croissance lente...d'autant plus qu'ils avaient un grand espace et probablement pas assez Ă  manger la chĂšvre engraissait bien, elle, par contre... donc ils Ă©taient un peu coriaces mais dĂ©licieux en poulet Ă  mijoter au vin blanc ou en coq au vin. Pour les tuer abattoir de Sclayn si j'en avais une dizaine, car je n'avais pas envie d'en faire 10 sur un WE. J'en ai aussi tuĂ© Ă  la hache et vidĂ© moi-mĂȘme. Je pense que la hache est une maniĂšre "propre" ... Rapide, donc sans stress pour le poulet. L'abattoir ? nous l'avons fait 2 ou 3 fois puis, quand on a rĂ©alisĂ© ce qu'il se passait entre le moment oĂč l'on dĂ©posait nos poulets et celui oĂč on venait les rechercher morts, on a arrĂȘtĂ© illico ! Bien sĂ»r, c'est hyper pratique, tu n'as plus qu'Ă  congeler tes poulets . Mais ils restent des heures entiĂšres enfermĂ©s dans des caisses, emplilĂ©es les unes sur les autres , attendant les arrivages de tous les poulets du coin... Ensuite, pendus par les pattes Ă  un genre de tourniquet, ça dure quelques minutes, puis enfin dĂ©capitĂ©s, mais un Ă  un... On a eu pitiĂ© d'eux, on prĂ©fĂšre encore patauger dans le sang il n'y en a pas beaucoup, soyons honnĂȘtes!, les tripes aux odeurs nausĂ©abondes, et avoir les doigts plein de plumes collantes... Pour savoir quand ils sont bons, ben il suffit d'attendre qu'ils se mettent Ă  chanter. Ca veut dire qu'ils sont juste Ă  point ! De toute façon, Ă  ce moment lĂ  ils commencent Ă  se battre... Je suis déçu... Je m'attendais Ă  trouver quelques techniques innovantes sur BricoZone.. Dans le genre dĂ©capiter Ă  la truelle, assommer au parpaing, immobiliser Ă  l'Ă©tau ou au ciment Ă  prise rapide, voire Ă©lectrocuter Ă  l'aide des panneaux photovoltaĂŻques, ... Mais non, que du traditionnel ! Page 1 sur 2 1 2 Suivant >

\n \n\n\n\n\n \n comment tuer une poule sans souffrance
180rĂ©ponses /. Dernier post : 11/01/2011 Ă  08:53. S. syl59ne. 01/08/2010 Ă  15:26. de toute façon des gens qui tue leur poules y'en a bcp, ils font ce qu'ils veulent d'ailleur. perso jamais de la vie j'oserai tuer mes poules, et quand une de mes poules c fait attaquer par une buse elle etait pratiquement morte, j'ai tout fait pour la sauver Les problĂšmes de soins et de santĂ© des oiseaux. Membre trĂšs assidu Messages 1790 EnregistrĂ© le 14 juil. 2003 2151 Eleve depuis 2011 Localisation yonne Message par skimo » 18 fĂ©vr. 2005 1641 En ce qui concerne de l'egorger comme un poulet je ne suis pas tres d'accord! Pour avoir deja egorgĂ© un poulet je sais que la suite peut etre choquant La suite est choquante pour toi, parce que le corps bouge encore. Mais l'animal lui ne ressent plus s'agit de contractions reflexes des muscles qui provoquent des vaut cependant assommer l'animal que le la noyade, personnellement je suis loin d'ĂȘtre convaincue que ce soit la meilleur mĂ©thode, quelle que soit la tempĂ©rature de l' quelques Ă©crits sur l'euthanasie pour ceux que ca intĂ©resse Pour l'animal, l'euthanasie doit ĂȘtre non anxiogĂšne, indolore et doit produire une perte de conscience instantanĂ©e et une mort trĂšs rapide. Une premiĂšre prĂ©caution Ă  prendre consiste donc Ă  Ă©viter la peur chez l'animal. Pour l'exĂ©cutant, la mĂ©thode doit ĂȘtre sans danger, et ne pas provoquer un choc Ă©motionnel la dĂ©tresse et l'angoisse ressenties par des personnes tĂ©moins d'une euthanasie ou de la mort dans ses formes diverses sont des rĂ©ponses Ă©motionnelles; elles sont souvent influencĂ©es par la mĂ©moire d'une expĂ©rience effet, la parentĂ© de l'homme avec les animaux fait que l'on transpose de l'homme Ă  l'animal la mĂȘme rĂ©action dĂ©sagrĂ©able ressentie Ă  la mort d'un ĂȘtre humain. Cette dĂ©tresse apparaĂźt malgrĂ© le fait que l'observateur lui-mĂȘme ne ressent aucune douleur physique; on peut nĂ©anmoins essayer de la minimiser en perfectionnant les techniques d'euthanasie. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un critĂšre adĂ©quat, l'observateur peut associer le fait qu'un animal bouge encore avec un Ă©tat de conscience, et l'absence de mouvement avec une perte de conscience Les techniques permettant l'euthanasie d'un animal avec un minimum de mouvements sont donc Ă©motionnellement les plus acceptables pour la plupart d'entre nous. Skimo Haut RĂ©pondre en citant le message HabituĂ© Messages 371 EnregistrĂ© le 12 juil. 2004 1603 Localisation nice 06000 Message par sonia » 18 fĂ©vr. 2005 1647 Et bien, sujet dĂ©licat effectivement Casser la nuque est direct mais faut pouvoir le faire Pour ma part, j'ai aussi utilisĂ© l'ether, pas pour mes oiseaux mais pour un de mes chinchillas. Le vĂ©to l'avait vu et fait une piqure le vendredi, tout le WE traĂźtement et le lundi si pas amĂ©lioration, je devais y retourner pour l'euthanasier. Mais le dimanche soir trop de souffrance, il Ă©tait en train de mourrir sous nos yeux donc voilĂ  , ether Ă  respirer sur un coton et il a fini par s'endormir et mourir....... Pour me procurer l'ether, la pharmacie ma effectivement demandĂ© pourquoi et j'ai dis que c'Ă©tait pour enlever des tiques aux chiens vrai a bientĂŽt Sonia Haut RĂ©pondre en citant le message HabituĂ© Messages 416 EnregistrĂ© le 20 dĂ©c. 2004 1650 Localisation 75018 Message par Mathias » 18 fĂ©vr. 2005 1651 Salut Skimo! La fin de ta citation exprime ce que j'ai voulu dire! je m'etais peut etre mal exprimĂ©! ModifiĂ© en dernier par Mathias le 18 fĂ©vr. 2005 1705, modifiĂ© 1 fois. Mathias Haut RĂ©pondre en citant le message Super membre Messages 2650 EnregistrĂ© le 01 mars 2004 1801 Localisation lyon, 69 Message par Syrius » 18 fĂ©vr. 2005 1700 oui sujet dĂ©licat alors je compte sur vous tous pour ne pas dĂ©clencher de polĂ©mique .... car ce n'Ă©tait pas mon but! youyou, aratinga... et chevaux ! Haut RĂ©pondre en citant le message Membre trĂšs assidu Messages 1530 EnregistrĂ© le 06 oct. 2003 1445 Localisation lyon Message par FABRICE » 18 fĂ©vr. 2005 1711 Au point de vue purement emotionnelle ... meme si l'animal ne ressent rien cf skimo la vue de tremblement, de spasme ou autres phenomene physique est assez penible a notre oeil ... quelles soient "animale" ou "humaine" Mais malgre tout cela, ces faits nous apparaissent comme des "douleurs" ... meme si celle ci ne sont que des reactions purement physqiue "naturelle" contraction et decontration musculaire... enfin!!! , un sujet des plus gaie en ce jour ... ÂEcoutez beaucoup, afin de diminuer vos doutes ; soyez attentif Ă  ce que vous dites, afin de ne rien dire de superflu ; alors, vous commettrez rarement des ÂQui fait lñ€ℱñne ne doit pas sù₏ℹétonner si les autres lui montent dessus » Haut RĂ©pondre en citant le message Membre trĂšs assidu Messages 1790 EnregistrĂ© le 14 juil. 2003 2151 Eleve depuis 2011 Localisation yonne Message par skimo » 18 fĂ©vr. 2005 1717 J'ai trouvĂ© ca en me "promenant". Il s'agit d'un extrait d'un projet de loi sur la protection animale, trouvĂ© sur le site du SĂ©nat datant de 2002. Article 11Sacrifice 1. Seul un vĂ©tĂ©rinaire ou une autre personne compĂ©tente doit procĂ©der au sacrifice d'un animal de compagnie, exceptĂ© en cas d'urgence pour mettre fin aux souffrances d'un animal et lorsque l'aide d'un vĂ©tĂ©rinaire ou d'une autre personne compĂ©tente ne peut ĂȘtre obtenue rapidement ou dans tout autre cas d'urgence prĂ©vu par la lĂ©gislation nationale. Tout sacrifice doit se faire avec le minimum de souffrances physiques et morales en tenant compte des circonstances. La mĂ©thode choisie, exceptĂ© en cas d'urgence, doit a Soit provoquer une perte de conscience immĂ©diate puis la mort, b Soit commencer par l'administration d'une anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale profonde suivie d'un procĂ©dĂ© qui causera la mort de maniĂšre certaine. La personne responsable du sacrifice doit s'assurer que l'animal est mort avant que la dĂ©pouille soit Ă©liminĂ©e. 2. Les mĂ©thodes de sacrifice suivantes doivent ĂȘtre interdites a La noyade et autres mĂ©thodes d'asphyxie, si elles ne produisent pas les effets mentionnĂ©s au paragraphe 1, alinĂ©a b ; b L'utilisation de tout poison ou drogue dont le dosage et l'application ne peuvent ĂȘtre contrĂŽlĂ©s de maniĂšre Ă  obtenir les effets mentionnĂ©s au paragraphe 1 ; c L'Ă©lectrocution, Ă  moins qu'elle ne soit prĂ©cĂ©dĂ©e de la perte de conscience immĂ©diate. D'ailleurs je viens de le retrouver ailleurs ... ion%20Euro Ca a Ă©tĂ© ratifiĂ© en juillet 2004. Skimo Haut RĂ©pondre en citant le message Membre trĂšs trĂšs actif Messages 232 EnregistrĂ© le 12 janv. 2004 2315 Localisation essonne Message par mitch » 18 fĂ©vr. 2005 1840 Je suis allĂ© chez le pharmacien la semaine derniere, j'ai demandĂ© de l'ether tres gentiment en disant que j'en avais besoin pour euthanasier une portĂ©e de chatons et ya pas eu de problĂ©me . N'allez pas me prendre pour un boucher pour autant car j'aime beaucoup les animaux mais a part les rongeurs qui s' euthanasie au CO2, pour d'autres animaux un gros coton imbibĂ© d'ether dans un sac en plastique y introduire l'animal a euthanasier pendant 5 minutes. apres au choix laisser dans le sac, endormie; la bete meurt pas asphyxie ou la sortir et provoquer la rupture des cervical en tenant le corps et tirant un petit coup sec sur la tete. L'euthanasie est un act Ă  ne pas prendre Ă  la lĂ©gĂšre car cela peut etre tres traumatisant . Haut RĂ©pondre en citant le message Membre assidu Messages 885 EnregistrĂ© le 18 mai 2004 0756 Eleve depuis 2011 Localisation var Message par psitaculaire » 18 fĂ©vr. 2005 1846 re mais qu'est ce que c'est que ces descriptions Haut RĂ©pondre en citant le message Membre trĂšs trĂšs actif Messages 232 EnregistrĂ© le 12 janv. 2004 2315 Localisation essonne Message par mitch » 18 fĂ©vr. 2005 1852 ce sont les descriptions de ce qu'il faut faire en cas d'extreme nĂ©cĂ©ssitĂ© pour eviter les souffrances inutiles. C'est moche mais appelons un chat un chat Haut RĂ©pondre en citant le message Membre trĂšs actif Messages 62 EnregistrĂ© le 24 nov. 2004 1746 Localisation Quebec Message par Maroko » 18 fĂ©vr. 2005 2128 VoilĂ  un sujet qui a vite rendu a 3 ai jamais penser a cela c est vra que je fais l Ă©levage que depuis septembre ouf j en ai des frissons a vous lire et les larmes au yeux...je comprend trĂ©s bien que un jour ou l autre j aurais a faire face avec un oiseau malade je ne sais pas si je serais prĂ©te a l euthaniser moi-mĂȘme car chez le vĂ©to ouf je vais faire faillite c est des prix de fou par chez nous....imaginez que pour passer le test adn me coute 100 dollar plus chere que l oiseau alors imaginez l euthaniser... Haut RĂ©pondre en citant le message Membre trĂšs trĂšs actif Messages 102 EnregistrĂ© le 17 fĂ©vr. 2005 1224 Localisation gironde Message par tropicococo » 18 fĂ©vr. 2005 2148 M'ouais, je critique pas les agissements des autres, chacun fait ce qu'il veut, mais perso je prĂ©fererai payer un vĂ©to, notre compagnon le mĂ©rite bien je pense, mĂȘme qie c'est vrai que c'est un peu cher Haut RĂ©pondre en citant le message Membre trĂšs assidu Messages 1988 EnregistrĂ© le 05 dĂ©c. 2004 0143 Localisation 67240 Kaltenhouse Message par pistache » 18 fĂ©vr. 2005 2155 Je pense que l'euthanasie est un sujet qu'on devrais traiter un peut plus ouvertement. J'ai grandi au milieu d'animaux, et mon grd. pere, comme mon pere n'on jamais fais de chichi quand il fallait suprimer un animale malade ou blessĂ©. Ca fait partie de l'elevage comme tous le reste. Et la visite chez le veto, fallait mĂȘme pas y penser, sauf si ça valait la peine. Mais certainement pas pour suprimer un animal. J' ai eu la chance de n'avoir recourd a l'euthanasie qu'une seule fois depuis que j'eleve des oiseaux. Et c'est une situation peu enviable. Ce sont des moments ou il nefaut surtout pas m'adresser la parole et me foutre une paix royale. Mais comme dit, a partir du moment ou on a un certain nombres d'animaux on risque d'etre confrontĂ© a ça. Et a ce moment il faut faire face Ă  la situation. Haut RĂ©pondre en citant le message HabituĂ© Messages 312 EnregistrĂ© le 11 sept. 2004 1125 Localisation Belgique Message par thomas1 » 24 avr. 2005 1834 Bonjour je viens de les lire les 3 pages de ce sujet. En effet c'est dĂ©liquat. Je n'aimerais pas dĂ©vier le sujet initial mais dans nos rĂ©gions, au niveau des chats, la plupart les Ă©crase sur mes murs, c'est peut-ĂȘtre pĂ©nibles Ă  voir, mais pour eux, je ne crois pas qu'ils on le temps de souffrir ! Quant aux oiseaux, la noyade me parait la meilleur solution, par Ă©limination des autres options dont je n'ose pas penser mais moi je ne suis pas tellement pour aller chez le vĂ©to, d'abord l'oiseau souffre sur le trajet, ensuite il vaut mieux qu'il meurt dans son habitat avec la personne humaine ou animale qu'il aimait le plus, autrement dit, son "maitre". maintenant chacun sa façon de penser a bientĂŽt thomas "eleveur" amateur de perruches calopsittes, ondulĂ©es et bientĂŽt ! Haut RĂ©pondre en citant le message ModĂ©rateur Messages 3628 EnregistrĂ© le 03 mai 2003 1432 Localisation Marseille Message par prune » 24 avr. 2005 1845 thomas1 a Ă©critQuant aux oiseaux, la noyade me parait la meilleur solution... Franchement, je ne crois pas que ce soit la meilleure mĂ©thode. La mort n'est pas immĂ©diate. MĂȘme si la mort est au rendez-vous, on peut Ă©pargner les quelques secondes d'un oiseau se dĂ©batant dans l'eau. Lorsque j'y suis confrontĂ©. Je prends l'oiseau et lui donne un coup violent dans la nuque. il y a rupture des cervicales et la mort est instantanĂ©e. LE MANS en L1 ! Le Top ! Haut RĂ©pondre en citant le message Super membre Messages 2806 EnregistrĂ© le 13 mars 2003 2052 Localisation Nord 59 Message par Michael59 » 24 avr. 2005 1853 thomas1 a Ă©critQuant aux oiseaux, la noyade me parait la meilleur solution, par Ă©limination des autres options dont je n'ose pas penser Tu n'es jamais allĂ© Ă  la piscine pour dire ça L'oiseau panique Ă©normĂ©ment pendant ces quelques instants.. + Michael LEFEBVRE Haut RĂ©pondre en citant le message Membre trĂšs assidu Messages 1988 EnregistrĂ© le 05 dĂ©c. 2004 0143 Localisation 67240 Kaltenhouse Message par pistache » 24 avr. 2005 1854 prune a Ă©critthomas1 a Ă©critQuant aux oiseaux, la noyade me parait la meilleur solution... Franchement, je ne crois pas que ce soit la meilleure mĂ©thode. La mort n'est pas immĂ©diate. MĂȘme si la mort est au rendez-vous, on peut Ă©pargner les quelques secondes d'un oiseau se dĂ©batant dans l' j'y suis confrontĂ©. Je prends l'oiseau et lui donne un coup violent dans la nuque. il y a rupture des cervicales et la mort est instantanĂ©e. Prune, je crois que nous sommes de la mĂȘme Ă©cole. Aussi barbare ou triste qu'est cette situation, mais je crois bien que le meilleur moyen reste celui ou l'animale n'a pas le temps de se rendre compte de quoi que ce soit. Bon, je crois que c'est clair, je quite ce poste. j'en suis Ă  la repro pas au contraire -tu es rĂšsponsable de ce que tu aprivoise St. Exupery Haut RĂ©pondre en citant le message HabituĂ© Messages 312 EnregistrĂ© le 11 sept. 2004 1125 Localisation Belgique Message par thomas1 » 24 avr. 2005 1855 Sisi, mais justement ça ne dure que quelques seconde, enfin je n'ai jamais testĂ©... "eleveur" amateur de perruches calopsittes, ondulĂ©es et bientĂŽt ! Haut RĂ©pondre en citant le message HabituĂ© Messages 312 EnregistrĂ© le 11 sept. 2004 1125 Localisation Belgique Message par thomas1 » 24 avr. 2005 1857 Enfin bon, jusqu'Ă  prĂ©sent je n'ai jamais eu d'oiseaux malades, heureusement. "eleveur" amateur de perruches calopsittes, ondulĂ©es et bientĂŽt ! Haut RĂ©pondre en citant le message HabituĂ© Messages 331 EnregistrĂ© le 09 aoĂ»t 2004 2311 Localisation avignon Message par hongyok » 24 avr. 2005 1934 Quand cela m'arrive, j'utilise de l'Ă©ther et met le tampon de coton imprĂ©gnĂ© avec l'oiseau dans un sac plastique. L'oiseau s'endort et meurt d'asphyxie sans douleur. Attention, l'euthanasie ce n'est pas un sacrifice! Haut RĂ©pondre en citant le message Membre trĂšs assidu Messages 1702 EnregistrĂ© le 08 mai 2004 2228 Localisation tourrettes sur loup / vers Nice / dans le 06 Message par romain » 24 avr. 2005 1939 prune a Ă©critthomas1 a Ă©critQuant aux oiseaux, la noyade me parait la meilleur solution... Franchement, je ne crois pas que ce soit la meilleure mĂ©thode. La mort n'est pas immĂ©diate. MĂȘme si la mort est au rendez-vous, on peut Ă©pargner les quelques secondes d'un oiseau se dĂ©batant dans l' j'y suis confrontĂ©. Je prends l'oiseau et lui donne un coup violent dans la nuque. il y a rupture des cervicales et la mort est instantanĂ©e. Malhereusement j'ai eu mon premier cas sur un mal formĂ© la semaine derniere. Je ne m'en suis rendu compte que quand ses freres et soeurs ont quitter le nid Et bien ta methode Prune je n'ai pas eu le courage de la faire meme si c'est la meilleure pour l'oiseau je crois que c'ets la pire pour l'eleveur. Apres une heure de J'ai choisis la methode la plus douce pour moi Noyade Pas evident tout ça ! Maintenant j'ai une quetsion est ce la Noyade le mieux ou l'ether ? Je sais qu'il n'est pas facilde de parler de ça mais bon il faut savoir quoi faire quand cela nous arrive ! Pour finir sur une note plus gaie Bonne saison d'elevage a tous ! romain Haut RĂ©pondre en citant le message Ahmais oui, c'est mieux qu'un Ă©levage industriel, si c'Ă©tait Ă  la place d'un Ă©levage industriel ; lĂ  ça fait un Ă©levage en plus, il n'y a toujours pas de rĂ©ponse sur ce que ça va apporter (Ă  part donner bonne conscience et de l'argent Ă  l'exploitant, et
16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 2040 la viande cultivĂ©e dans nos assiettes d'ici 2021 Ca avance doucement mais ca avance, de la viande de poulet Ă  partir de cellules premiers essais dĂ©gustatifs datent de 2013 Ă  Londres ou le premier burger a base de viande artificielle fut souffrance animale Ă  la base de cette d'essai ont Ă©tĂ© fait en Ă©prouvettes en premier sur des cellules souches sur le boeuf .Maintenant sur la volaille, le poulet, le canard.. lorsque nous connaissons l'abattage de millions de poulets au quotidienne ne serait que pour les facefood, ca serait prions pour que cet essor continue. Aux Ă©tats unis le poulet et la premiĂšre viande consommĂ©, avec un taux de 40 kgs par personne par an!cela laisse rĂȘveur..La StĂ© "Menphis Meat" aux Etats unis a mis au point cette viande dans ses le boeuf avait rencontrĂ© un franc succĂšs mais la chaire du poulet semblait plus dĂ©licate et ils y sont dĂ©gustations Ă  l'aveugle sont prometteuses et d'un avis gĂ©nĂ©ral mĂȘme si la texture n'est pas encore idĂ©al pour le poulet le gout y est complĂštement et pour le boeuf c'est assez entrons dans une Ăšre ou n'importe comment il n'y a plus le choix et mĂȘme si notre changement de nourriture donc de consommation change pour des raisons qui ne seront pas celle d' Ă©viter de la souffrance animale ne nous leurrons pas, elle sera faite pour des raisons Ă©conomique pour pouvoir continuer Ă  pouvoir nourrir les hommes..Aujourd hui nourrir le bĂ©tail coĂ»te trop cher en eau et la nourriture des animaux nourrirait Ă  elle seule la crevons des OGM et des maladies qui se dĂ©veloppent sans parler de ces camps de concentration que sont beaucoup d'Ă©levages et ne parlons pas des mĂ©thodes d'abattages digne de l'inquisition..Au moins nous pouvons espĂ©rer que la viande issue d'Ă©prouvettes rĂ©pondent Ă  des critĂšres Ă©thiques ou l'homme ne tue plus pour se nourrir et ou la transparence cette fois de la source au consommateur ne posera aucun les VĂ©gan terminĂ© le Seitant ou autres substituts, se nourrir sans se culpabiliser. Des organisme pour le dĂ©fense animale telle que "PĂ©ta" approuve ce nouvel Ă©lan en faveur des prix est encore un frein majeur et cela devrait prendre vraiment de l' essor vers 2021 et pouvoir rentrer en compĂ©tition avec les prix de vraies aussi a convaincre les mentalitĂ©s que le cĂŽtĂ© artificiel de cette viande ne sera que bĂ©nĂ©fice.. Ce jour la je gage que le pari sera gagnĂ©...Patricia Lady Galga
Toutesces taches peuvent ĂȘtre facilitĂ©es par des abreuvoirs et mangeoires automatiques qui ne se remplissent qu’une Ă  deux fois par semaine. Le poulailler : Le poulailler n’a pas besoin d’ĂȘtre grand : 1 mÂČ pour 4 poules suffit. Vous devrez y amĂ©nager un perchoir solide (les poules dorment systĂ©matiquement en hauteur) et un pondoir
Elever et tuer les animaux sans souffrances Est Objection au vĂ©gĂ©tarisme Elever et tuer les animaux sans souffrances Est-ce possible ? Helmut Kaplan, Bases Ă©thiques pour une alimentation vĂ©gĂ©tarienne extrait. ISBN-3-49919513-5. En allemand seulement. Association Suisse pour le VĂ©gĂ©tarisme ASV 27, chemin de Pierrefleur, 1004 Lausanne, eMail [email protected] tĂ©l./fax 021 / 646 89 53, CCP 90-21299-7, 6 Mise au point 1. C’est dĂ©jĂ  en quelque sorte une duperie en soi que de retirer une justification au fait de manger de la viande. Car la question dĂ©cisive n’est en fait pas Ne peut-on pas en principe Ă©lever et mettre Ă  mort les animaux sans leur infliger des souffrances ? » mais bien Comment les animaux sont-ils effectivement Ă©levĂ©s et tuĂ©s ? ». La rĂ©alitĂ© est que la viande achetĂ©e dans les commerces et les supermarchĂ©s provient d’animaux qui ont souffert au cours de leur vie et Ă  leur mort. La question n’est pas non plus Est-il correct de manger de la viande ? » mais bien Est-il correct de manger de cette viande-lĂ  ? » Peter Singer. Celui qui justifie sa consommation de viande par une prĂ©tendue possibilitĂ© de principe d’élever des animaux et les mettre Ă  mort sans souffrances, agit comme celui qui utiliserait des petits enfants comme combustible de chauffage sous prĂ©texte qu’il pourrait aussi employer du bois. 2. Les mĂ©thodes d’élevage, de transport et d’abattage sans souffrances pour les milliards d’animaux qui, de nos jours sont consommĂ©s » ne sont en aucune façon praticables ne serait-ce que pour la simple raison que ces mĂ©thodes ne seraient pas rentables. L’idĂ©e d’une production animale » de grande envergure n’est absolument pas rĂ©aliste. 3. Par ailleurs, l’élevage dit biologique » est, quoique plus Ă©quitable pour les animaux » que l’élevage en masse, trĂšs loin de garantir aux ani- maux une vie et une mort sans souffrances. Ceci est dĂ» avant tout au fait que l’objectif premier de ce type d’élevage des animaux n’est pas de les rendre heureux il existerait peut-ĂȘtre des mĂ©thodes particuliĂšres de les tuer ! mais de fournir aux humains de la viande naturelle » et saine ». En consĂ©quence, on fait une distinction entre l’élevage biologique » comme son nom l’indique dĂ©jĂ  par opposition Ă  l’élevage normal », et qui porte surtout sur l’élevage et la dĂ©tention des animaux, mais pas sur l’abattage. Se pose alors Ă  la question Les animaux doivent-ils vraiment ĂȘtre Ă©levĂ©s humainement », alors que l’abattage et tout qui le prĂ©cĂšde et l’accompagne – ce que les animaux voient, entendent, hument et pressentent et qui sont les prĂ©misses d’un Ă©vĂ©nement imminent – les conduit Ă  un destin choquant et si intĂ©gralement cruel. HabituĂ©s Ă  un traitement amical de la part des humains, les animaux qui ne sont absolument pas prĂ©parĂ©s Ă  la barbarie et la brutalitĂ© en vigueur dans les abattoirs sont alors brusquement livrĂ©s aux affres de l’enfer. Mais mĂȘme oĂč les producteurs de viande alternative » devraient essayer d’instaurer aussi un abattage Ă©quitable » des animaux ne laisse en rĂ©alitĂ© pour leur mise Ă  mort qu’un espace trĂšs Ă©troit au sens biologique du terme. De toute façon, ces considĂ©rations ne concernent pas la viande que nous achetons dans les commerces et les supermarchĂ©s. Ici nous avons la certitude absolue que les animaux, dont la viande y est mise en vente, ont endurĂ© les plus grandes souffrances de leur premier au dernier souffle. Tract F3f IdĂ©e reçue La production de viande n’est pas nĂ©cessairement liĂ©e Ă  la souffrance. On pourrait Ă©lever et mettre Ă  mort les animaux de maniĂšre Ă  ne pas les faire souffrir. C’est pourquoi manger de la viande n’est pas fondamentalement une erreur.
Commenttuer un crabe. Placez le crabe vivant dans suffisamment d'eau douce pour couvrir et laisser pendant environ 30 minutes. Le crabe sera essentiellement noyer car il ne peut pas survivre en eau douce. Cela ne veut pas la méthode la plus humaine de tuer le crabe; cependant, il est la méthode la moins invasive. Tourner le crabe sur le dos.
Bonsoir Ă  tous !Quand on Ă©lĂšve des volailles, il y a bien un moment oĂč il faut se rĂ©soudre Ă  les passer Ă  la casserole. Ce qui peut poser certains problĂšmes d'ordre pratiques Ă  quelqu'un qui ne l'a jamais fait, notamment pour la plumer. Vu que cet aprĂšs midi j'ai fait sa fĂȘte Ă  une pintade, j'ai pensĂ© en la plumant, donc un peu tard pour la voir vivante Ă  vous exposer la mĂ©thode qu'on utilise par chez moi. Donc, la veille au soir, on va choper la volaille sur son perchoir et on la met jeĂ»ner la nuit + le lendemain matin voire la journĂ©e complĂšte. Avec les boyaux vides, elle sera plus facile Ă  dĂ©pouiller et en cas d'Ă©clatement d'un intestin, ça sera moins "embĂȘtant".On fait bouillir de l'eau dans une marmite oĂč on peut immerger complĂštement la volaille, quand c'est chaud, les choses sĂ©rieuses la volaille la tĂȘte en bas par des noeuds coulants aux 2 pattes et planter le couteau tout droit derriĂšre l'oreille comme ceci Le sang doit couler abondamment et d'un flot continu. C'est dĂ©jĂ  pas bien beau vivant, alors une fois Ă©chaudĂ©e, lĂ  j'ai du rĂ©duire la taille des photos...Se retirer vivement si vous ne voulez pas en ĂȘtre couvert, elle va s' le couteau bien pointu trouvĂ© dans une benne Ă  ferraille j'ai un peu modifiĂ© la pointe Ă  la pierre en y faisant un double tranchant d'environ 1cm, mais c'est du un bout de bois au bout arrondi pour ne pas dĂ©chirer la peau et un la marmite du feu et immerger totalement la volaille, mĂȘme les pattes. La retourner plusieurs fois pendant une quinzaine de secondes et sortir une patte et essayer d'y dĂ©coller la peau. Si ça vient pas, la replonger pendant 5secondes, rĂ©essayer... DĂšs que la peau des pattes vient facilement, retirer la volaille de la marmite Ă  l'aide du chiffon et la rependre les 2 pattes Ă©cartĂ©es.=> Une volaille pas assez Ă©chaudĂ©e sera difficile Ă  plumer avec risque d'y arracher la peau. Une volaille trop Ă©chaudĂ©e perdra de ses qualitĂ©s gustatives et encore une fois, la peau s'arrachera avec les Ă  ne pas se remplir les chaussures avec l'eau brĂ»lante qui dĂ©gouline quand on la retire j'ai dĂ©jĂ  donnĂ©.DĂšs que possible arracher les grandes plumes des ailes, puis la queue, puis finir les ailes et le reste de la volaille. Ne pas attendre que ça soit refroidir complĂštement, passer Ă  la flamme rapidement pour brĂ»ler le peu de duvet qu'il reste. Couper la tĂȘte et les pattes, puis dĂ©pecer le cou. Couper la trachĂ©e et l'oesophage au delĂ  du le cou le plus loin possible. Ouvrir l'arriĂšre avec prĂ©caution et tirer les entrailles, toujours faire attention de ne pas Ă©clater les intestins ni la vĂ©sicule biliaire. Les poumons ne viennent jamais bien, il faut aller gratter avec les doigts entre les petit coup d'eau Ă  l'intĂ©rieur et c'est prĂȘt Ă  gĂ©sier se mange, on l'ouvre comme ceci et tout le contenu vient d'un coup grĂące Ă  la membrane interne qui se dĂ©colle cou peut se manger Ă  part cuit dans une soupe de lĂ©gumes. Les pattes et la crĂȘte des coqs peuvent aussi se manger dans la soupe, on enlĂšve complĂštement la peau des pattes qui doit venir facilement si on l'a bien Ă©chaudĂ©e !! et on gratte la crĂȘte pour virer les "trucs" appĂ©tit malgrĂ© les photos^^ Vous l'aurez compris, cette mĂ©thode nĂ©cessite une grosse casserole, elle est pas tellement adaptĂ©e Ă  un scĂ©nario de type I. Tuerun animal sans souffrance. Saupoudrez tout le poulailler avec la terre de diatomĂ©e. Pour un maximum deffet vous pouvez Ă©galement rĂ©pandre des morceaux de citron. Elle sattaque mĂȘme au coq bref elle. Comment tuer proprement. Comment plumer et vider une poule ou un canard.

La grande majoritĂ© des poulets de chair sont envoyĂ©s Ă  l’abattoir Ă  l’ñge de 35 jours1. Quelle que soit la maniĂšre dont ils ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©s, tous subiront la mĂȘme violence des manipulations brutales, un transport dans des caisses exiguĂ«s, et une mort douloureuse. Le processus d’abattage le plus couramment utilisĂ© cause des luxations pour prĂšs de la moitiĂ© des poulets et des fractures pouvant concerner 8 % d’entre eux4, 8. Avant la mort, la brutalitĂ© insoupçonnĂ©e du ramassage » Pour pouvoir ĂȘtre envoyĂ©s Ă  l’abattoir par camion, les poulets sont d’abord attrapĂ©s et entassĂ©s dans des caisses c’est le ramassage. Un moment particuliĂšrement stressant pour les oiseaux. Il est gĂ©nĂ©ralement effectuĂ© par des sociĂ©tĂ©s spĂ©cialisĂ©es, soit directement Ă  la main, soit par une machine. Dans ce cas, les oiseaux sont engloutis Ă  grande vitesse par une moissonneuse Ă  poulets », convoyĂ©s par tapis roulant, puis propulsĂ©s vivement dans les caisses. Le ramassage mĂ©canique entraine des ailes cassĂ©es pour des milliers d’oiseaux 6 % en moyenne. Le ramassage Ă  la main le plus frĂ©quent dĂ©passe quant Ă  lui les 4 % de poulets avec des ailes cassĂ©es. Dans le cas du ramassage Ă  la main, les poulets sont attrapĂ©s par les ramasseurs, par une seule patte et par poignĂ©es de trois. Ils se retrouvent donc la tĂȘte en bas. Bien que visuellement moins impressionnante, cette opĂ©ration est en rĂ©alitĂ© encore plus violente pour les animaux, car le retournement occasionne de fortes douleurs aux pattes des poulets dĂ©jĂ  fragilisĂ©es par le mode d’élevage. Un rapport officiel de l’INRA affirme que le ramassage manuel provoque des luxations des pattes et des ailes, des fractures, des hémorragies ou d’autres blessures chez prĂšs d’un tiers des poulets ramassĂ©s5. En 2022, certaines coopĂ©ratives ont dĂ©cidĂ© d’appliquer des bonus/malus Ă  la rĂ©munĂ©ration en fonction du taux d’ailes cassĂ©es. C’est la preuve d’un problĂšme structurel Ă  la filiĂšre6. Les jeunes oiseaux endoloris ou blessĂ©s sont alors entassĂ©s Ă  12 ou 30 par tiroir selon le modĂšle utilisĂ©, sans pouvoir bouger2. Le trajet qui mĂšne Ă  l’abattoir peut durer plusieurs heures. La rĂ©glementation autorise le transport des poulets jusqu’à 12 h consĂ©cutives sans eau ni nourriture
 L’électronarcose par bain d’eau, une mĂ©thode d’abattage hautement dĂ©criĂ©e Une fois Ă  l’abattoir, les poulets sont manipulĂ©s tout aussi brutalement. En France, l’électronarcose par bain d’eau est la mĂ©thode d’étourdissement la plus rĂ©pandue dans les abattoirs de volailles. Hautement dĂ©criĂ©e4, cette pratique nĂ©cessite d’accrocher les oiseaux encore conscients par les poulets se retrouvent tĂȘte en bas, suspendus Ă  des crochets mĂ©talliques avançant sur un rail la chaĂźne d’abattage. Cet accrochage en pleine conscience provoque un stress et des douleurs considĂ©rables. Les douleurs sont liĂ©es Ă  la pression exercĂ©e sur les pattes, Ă  l’entrave des membres et Ă  la position tĂȘte en bas. Comme pour le ramassage, l’INRA souligne que les fractures, les luxations et les hĂ©morragies sont frĂ©quentes lors de cette opĂ©ration5. L’EFSA prĂ©cise que ce process peut causer des luxations des pattes ou des ailes Ă  50 % des oiseaux, et des fractures pour 1 Ă  8 % d’entre Ă  cette Ă©tape, la tĂȘte des oiseaux est immergĂ©e dans un bain d’eau Ă©lectrifiĂ© censĂ© provoquer la perte de conscience. Les poulets sont ensuite saignĂ©s par une lame automatique ou au couteau, voire aux ciseaux dans les plus petites structures. Dans certains cas, l’intensitĂ© du courant est trop faible pour rendre les poulets inconscients. Ils sont alors saignĂ©s en pleine conscience. Ce choix peut ĂȘtre effectuĂ©, en toute illĂ©galitĂ©, afin d’éviter l’éclatement de vaisseaux sanguins et ainsi garantir une meilleure qualitĂ© de la 2014, l’AutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments EFSA a recommandĂ© de cesser l’usage de cette mĂ©thode au profit d’autres techniques d’étourdissement4, jugĂ©es moins nocives pour les oiseaux, mais encore trĂšs peu pratiquĂ©es en France. Les abattages rituels, avec ou sans Ă©tourdissement ? En France, les abattages rituels halal ou casher des gros animaux tels que les bovins ou les moutons sont le plus souvent rĂ©alisĂ©s sans Ă©tourdissement prĂ©alable avant la saignĂ©e. Ce n’est par contre pas le cas pour les volailles, qui sont le plus souvent Ă©tourdies avant la saignĂ©e lors des abattages rituels. Selon AVS, un label de certification halal, 90 % des volailles abattues rituellement sont Ă©tourdies par Ă©lectronarcose avant la saignĂ©e c’est-Ă -dire comme en abattage standard7. La cĂ©rĂ©monie des Kapparot Dans la tradition juive, le rite des Kapparot est parfois accompli en prĂ©paration de la fĂȘte de Yom Kippour. Il consiste Ă  faire tourner un poulet trois fois au-dessus de sa tĂȘte puis Ă  l’égorger Ă  vif en rĂ©citant le texte appropriĂ©. Une souffrance indĂ©niable pour des centaines de milliers de jeunes oiseaux des images de ce rituel pratiquĂ© en France enquĂȘte L214, 2016

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