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TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Les paons sont de spectaculaires et charmants animaux de compagnie. S'ils sont plus Ă l'aise Ă la ferme et en zones rurales, le spectacle est toujours impressionnant lorsque le mĂąle commence Ă parader avec sa queue dĂ©ployĂ©e ! Les mĂąles sont appelĂ©s paons » et les femelles paonnes », cependant la plupart des Ă©leveurs appellent tout simplement les deux genres paons ». 1 Achetez du grillage Ă poulet. Gardez les paons dans un nid chauffĂ© entre leur quatriĂšme et sixiĂšme semaine de vie. Au dĂ©part, il est conseillĂ© de maintenir le nid Ă 35 °C avant de baisser la tempĂ©rature de 5 °C toutes les semaines. La tempĂ©rature requise peut varier en fonction de la pĂ©riode de l'annĂ©e et la localisation gĂ©ographique. RĂ©fĂ©rez-vous aux rĂ©actions des paons pour connaitre la tempĂ©rature la plus adaptĂ©e. Lorsqu'ils ont froid, ils se regroupent entre eux. Dans le cas contraire, ils s'Ă©loigneront le plus possible des sources de chaleur. Si les paons se dĂ©placent sans problĂšme et ne manifestent aucun de ces comportements, la tempĂ©rature est idĂ©ale. 2 Construisez un enclos large. L'enclos est indispensable si vous ne souhaitez pas voir vos paons s'envoler au loin. Il doit faire au moins 2,4 m de haut pour permettre aux oiseaux de voler ou dĂ©ployer librement leur queue. Le grillage Ă poulet doit ĂȘtre fin sur les murs et la toiture. Le haut de l'enclos doit quant Ă lui ĂȘtre en arc ou plus Ă©levĂ© que le reste de l'enclos Ă un endroit particulier. Si vous Ă©levez un mĂąle, veillez Ă ce que l'enclos soit suffisamment long et large pour qu'il puisse exhiber ses plumes et faire la roue. Il risque autrement de casser ses plumes ou se blesser. 3 Achetez un abri en bois similaire Ă un petit hangar ou une grange. Mettez-le dans la maison ou reliez-le Ă l'enclos principal. Les oiseaux s'y reposeront et pourront y nidifier. Installez une lampe chauffante dans l'abri et prĂ©parez une litiĂšre avec de la paille. Installez Ă©galement des perchoirs oĂč les paons pourront se poser. Assurez-vous que les ratons laveurs, renards et autres nuisibles ne puissent pas entrer dans l'enclos. Si vous avez des problĂšmes de nuisibles, mettez une radio allumĂ©e Ă cĂŽtĂ© de l'enclos. Les prĂ©dateurs et nuisibles ont tendance Ă s'Ă©loigner lorsqu'ils entendent des voix humaines. 4Ne laissez pas vos paons en libertĂ©. Bien que les paons s'Ă©loignent rarement de leur enclos lorsqu'ils sont encore petits, ils deviennent Ă moitiĂ© sauvage si laissĂ©s Ă leur propre sort. Gardez-les dans un enclos fermĂ© si votre terrain est dĂ©limitĂ© ou si vous craignez de les perdre. 5N'Ă©levez jamais plusieurs paons Ă la fois. Vous risquez non seulement de rendre son enclos inconfortable, mais votre paon risque d'ĂȘtre mal Ă l'aise et d'attraper une affection grave, ce qui n'est pas sans risque. Chaque oiseau doit avoir environ 7,5 mÂČ d'espace. 1Achetez de la nourriture et une Ă©cuelle d'eau. Utilisez un plat suspendu suspendu par une chaine sur la partie supĂ©rieure pour Ă©viter que les souris n'y entrent. L'Ă©cuelle d'eau sera Ă©galement suspendue ou protĂ©gĂ©e de façon Ă empĂȘcher les crottes d'y tomber. Vous pouvez si vous le voulez utiliser un seau de 11 ou 15 L pour l'eau des oiseaux. 2Nourrissez les paons. Le rĂ©gime des jeunes paons doit ĂȘtre riche en protĂ©ine au cours des trois premiers mois. Cherchez des miettes d'aliments pour gibier contenant 25 Ă 30 % de protĂ©ine. Ă mesure que les paons grandissent, sevrez-les progressivement des miettes. Trop de protĂ©ines durant la croissance risquent de causer de sĂ©rieuses dĂ©formations aux jambes. 3 Commencez le sevrage des paons. AprĂšs trois mois, les paons doivent ĂȘtre sevrĂ©s des miettes ou des granules les granules sont parfaites pour les oiseaux dans les cages au fond grillagĂ©. Le sevrage se fait la plupart du temps au cours d'une pĂ©riode de transition de six semaines, nĂ©anmoins vous devez ĂȘtre attentif Ă la rĂ©action des oiseaux. S'ils ne mangent plus leur nourriture habituelle, continuez Ă leur donner ce qu'ils veulent manger et essayez de les sevrer un autre jour. Le calendrier de sevrage se fait comme suit [1] 1re semaine trois parts de miettes pour une part d'aliment pour adulte, 2e semaine deux parts et demie de miettes pour une part d'aliment pour adulte, 3e semaine deux parts de miette pour une part d'aliment pour adulte, 4e semaine une part et demie de miettes pour une part d'aliment pour adulte, 5e semaine une part de miette pour une part d'aliment pour adulte, 6e semaine une demi-part de miette pour une part d'aliment pour adulte, 7e semaine uniquement de l'aliment pour adulte. 4Donnez quelques friandises occasionnelles Ă votre paon. MĂȘme si certaines friandises causent de graves problĂšmes de santĂ©, vous empĂȘcherez vos oiseaux d'aller chercher de la nourriture ailleurs ou leur donnerez plus facilement des mĂ©dicaments en leur apportant quelque chose de spĂ©cial. Pour soigner les paons, donnez-leur des fruits, des lĂ©gumes, du pain, des cĂ©rĂ©ales sans sucre, des aliments pour chiens ou des aliments pour chats. Ne leur donnez pas d'arĂȘtes, car ils risquent de s'Ă©trangler. 1Gardez vos paons en bonne santĂ©. Le suivi sanitaire est indispensable avec le test appropriĂ© lorsque vous acquĂ©rez un nouveau paon et chaque annĂ©e qui suit pour vĂ©rifier et prĂ©venir l'apparition d'affections courantes. 2 Ăliminez les vers. Les paons en cage doivent ĂȘtre traitĂ©s contre les vers chaque mois plus souvent si nĂ©cessaire et ceux Ă©levĂ©s en plein air doivent l'ĂȘtre au moins une fois tous les trois mois. Il existe une variĂ©tĂ© de produits pouvant ĂȘtre utilisĂ©s pour Ă©liminer les parasites. La plupart sont cependant destinĂ©s aux chiens, chats, poulets, dindes ou vaches. Voici quelques exemples de traitements adaptĂ©s aux paons. La pipĂ©razine. Il s'agit d'un mĂ©dicament contre les vers proposĂ© en liquide ou en pilule. Le liquide peut ĂȘtre mĂ©langĂ© Ă de l'eau et utilisĂ© pour traiter plusieurs oiseaux en mĂȘme temps. La pilule peut ĂȘtre insĂ©rĂ©e directement dans le bec du paon. L'IVOMEC. L'IVOMEC est un autre mĂ©dicament contre les vers trĂšs efficace. Il n'a toutefois aucun effet sur le ver capillaria. Si vous dĂ©cidez d'utiliser l'IVOMEC, il est conseillĂ© de l'utiliser en alternance avec le Panacur le Panacur est particuliĂšrement efficace contre les vers capillaria. Sachez que ces deux mĂ©dicaments ne doivent jamais ĂȘtre donnĂ©s en mĂȘme temps. Utilisez-les en alternance chaque fois que vous dĂ©sirez traiter les parasites. L'Ivermectine pour le bĂ©tail. Ce mĂ©dicament est communĂ©ment utilisĂ© pour traiter les mĂąles reproducteurs. Il peut ĂȘtre cachĂ© dans une friandise donnĂ©e au paon ou insĂ©rĂ© de force dans sa bouche. 3 Surveillez les parasites extĂ©rieurs. En plus des vers et parasites internes, les parasites extĂ©rieurs comme les poux sont dangereux pour votre Ă©levage. Les poux. Ces insectes vivent toute leur vie sur le dos des autres en se nourrissant de peau, d'Ă©cailles et de dĂ©bris de plumes. Si vous trouvez des poux sur vos paons, l'ensemble de vos oiseaux devra ĂȘtre traitĂ© avec un pesticide. Les mites. Ces parasites rĂ©sistent mieux que les poux aux pesticides. Si vous trouvez des mites, vous devrez traiter vos oiseaux tous les 10 jours durant quatre ou cinq semaines. Traitez ensuite votre Ă©levage mensuellement jusqu'Ă entiĂšre disparition des mites. Les puces-chiques. Les puces-chiques se nourrissent sur les cuisses, les seins, les ailes et les orifices. Elles sont responsables de plaques rouges sur les oiseaux. Le traitement nĂ©cessite la prise en compte de tout l'enclos, y compris les zones inhabitĂ©es par les paons. 4 Cherchez les maladies protozoĂŻques. Les protozoaires sont des organismes unicellulaires pouvant causer une infection et d'autres maladies chez diffĂ©rents types d'animaux. Ils peuvent souffrir des infections suivantes. La coccidiose. Cette maladie se retrouve chez les oiseaux ayant 3 Ă 12 semaines. Les symptĂŽmes les plus apparents sont des selles liquides noires [2] . Le traitement se rĂ©sume Ă l'utilisation de coccidiostatique ou de sulfamides mĂ©langĂ©s Ă la nourriture des paons. Il est Ă©galement conseillĂ© d'ajouter des mĂ©dicaments prĂ©ventifs Ă leur alimentation jusqu'Ă ce qu'ils atteignent l'Ăąge Ă risque. L'histomoniasis. Les oiseaux entre 5 et 14 semaines sont les plus touchĂ©s. Les symptĂŽmes sont des selles jaunĂątres liquides, de la somnolence et une asthĂ©nie. Cette affection est trĂšs contagieuse, mais elle peut ĂȘtre traitĂ©e avec de la mĂ©tronidazole ou du sulfate de cuivre. Le leucocytozoonosis. Ce protozoaire attaque les globules blancs des oiseaux. Parmi les symptĂŽmes, on peut citer une anĂ©mie sĂ©vĂšre, une fiĂšvre, une asthĂ©nie, une perte d'appĂ©tit et une difficultĂ© Ă marcher. Le leucocytozoonosis est gĂ©nĂ©ralement transmis par les puces noires et les moucherons vivant tous les deux dans les cours d'eau. Il est conseillĂ© de garder les oiseaux dans leur enclos durant la saison de prolifĂ©ration de ces insectes. Si malgrĂ© tout les paons sont touchĂ©s, le traitement se rĂ©sume au sulfate de cuivre et au clopidol. Le paludisme aviaire. Ici, ce sont les globules rouges qui sont attaquĂ©s. Parmi les symptĂŽmes, on peut citer l'asthĂ©nie, la perte d'appĂ©tit et la mort. Comme pour le leucocytozoonosis, le paludisme aviaire se transmet par les morsures de moucherons. Pour prĂ©venir cette maladie, vous devez Ă©loigner les insectes et donner Ă vos oiseaux une faible quantitĂ© de mĂ©dicaments antipaludique de type Clopidol si vous redoutez une infection. Conseils N'effrayez pas vos paons. Ce sont des oiseaux trĂšs peureux et ils risquent de se blesser en se cognant trop souvent contre les murs de leur enclos. PrĂ©parez vous-mĂȘme la nourriture de vos paons. Si vous ne trouvez pas de mets pour oiseaux ou dĂ©cidez de vous en passer, vous avez la possibilitĂ© de prĂ©parer vous-mĂȘme leur nourriture. Il vous suffit pour cela de mĂ©langer des granules de poulet et diffĂ©rents types de graines de l'orge, du blĂ© ou du riz. Vous pouvez Ă©galement leur donner du maĂŻs ou de la nourriture pour chiens pour les gros chiens. Assurez-vous que l'enclos soit suffisamment large pour permettre au mĂąle de faire la roue dĂ©ployez ces plumes pour vĂ©rifier et voler. Installez Ă©galement des perches de chaque cĂŽtĂ© de l'enclos. Faites attention aux prĂ©dateurs comme les renards ou ratons laveurs. Ces derniers risquent de tuer vos paons et manger leurs Ćufs. Pour le nid de la femelle, utilisez un pneu large et propre que vous remplirez de paille. La paille peut ĂȘtre mĂ©langĂ©e aux copeaux de bois et la femelle y posera ces Ćufs. Si vous ne prĂ©parez de nid, la paonne laissera ses Ćufs sur le sol oĂč ils risquent d'ĂȘtre Ă©crasĂ©s ou volĂ©s par les prĂ©dateurs. Sachez que la paonne peut se reproduire avec six mĂąles diffĂ©rents durant la pĂ©riode de reproduction. Lorsque vous entrez dans l'enclos, faites attention Ă ce que les paons ne s'Ă©chappent pas. Emportez un balai avec vous si nĂ©cessaire. Utilisez un dispositif qui se dĂ©verrouille sans clĂ© et qui se verrouille derriĂšre vous lorsque la porte se ferme. Si vos paons parviennent malgrĂ© tout Ă s'enfuir, ils sont certainement dans un arbre ou se sont Ă©loignĂ©s. Ils peuvent Ă©galement ĂȘtre avec d'autres paons ou des dindes sauvages qui sont leurs cousins proches. Les paons font la roue lorsqu'il pleut faites donc en sorte que la toiture de l'enclos laisse passer la pluie. Avertissements Ne mettez pas deux mĂąles dans un mĂȘme enclos. Ils risquent de se battre jusqu'Ă la mort. Ne donnez pas de chocolat, de cafĂ© ou d'alcool Ă vos oiseaux, car ces aliments sont toxiques. Ăloignez les objets mĂ©talliques comme les piĂšces de monnaie, clous, soudures ou cĂąbles. Les paons dĂ©ploient rĂ©guliĂšrement leurs ailes. Pensez donc Ă les mettre dans un enclos suffisamment large. Bien que les paons peuvent ĂȘtre Ă©levĂ©s avec des poules, ils risquent d'attraper la maladie de la tĂȘte noire transmise par un germe vivant dans les vers en restant dans un mĂȘme enclos. Il est prĂ©fĂ©rable de sĂ©parer les deux espĂšces. Le cri aigu des paons peut ĂȘtre une source de problĂšmes si vous vivez en zone urbaine. Les paonnes sont sujettes aux attaques de renards, notamment les renards Ă la recherche de poules. Les mĂąles sont en revanche capables de se dĂ©fendre puisqu'ils s'envoleront aussitĂŽt dans les arbres. C'est pourquoi les mĂąles prolifĂšrent mieux que les femelles. ĂlĂ©ments nĂ©cessaires Un grillage Ă poule Du bois Des clous Des granules de poulet et des graines De la nourriture pour chiens Des fruits et des lĂ©gumes De la paille, du foin, ou une autre litiĂšre similaire Des produits alimentaires, une Ă©cuelle d'eau Ă propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 35 639 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?
Bienque la plus ancienne de toutes les pĂȘches Ă la mouche, la noyĂ©e ne bĂ©nĂ©ficie pas de la mĂȘme notoriĂ©tĂ© que la sĂšche. Elle est cependant meurtriĂšre et se pratique Ă toute Ă©poque de l'annĂ©e ! Cette pĂȘche vieille de plus de 300 ans est souvent dĂ©laissĂ©e par les pĂȘcheurs français car considĂ©rĂ©e comme grossiĂšre et trop facile !
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EspÚce Faisan de paon Répartition régionale: est de l'Inde, Myanmar, Thaïlande, Laos, Vietnam, Chine Chine du Sud Statut de protection: appartiennent au niveau de l'Etat pour
RĂ©dacteur en chef EnchantĂ© ! CrĂ©ez votre 1Ăšre fiche de personnage Oh Capitaine, mon Capitaine Le MJ et Capitaine du navire ! Trrremblez ! Scribe officiel Publiez 50 messages Messages 89Date d'inscription 28/03/2022Dans la tour de pierre oĂč la cheminĂ©e peinait Ă rĂ©chauffer les lieux, le vieux Sapiarque ajusta de ses longs doigts fins et parcheminĂ©s la paire de binocles posĂ©es sur le bout de son nez, deux cylindres de verre Ă©pais reliĂ©s par une armature mĂ©tallique Ă lâaspect simple. Il sây reflĂ©tait des lueurs dorĂ©es, formules arcaniques qui sâaffichaient devant les yeux de lâenchanteur, tandis quâil analysait un joyau vraisemblablement chargĂ© de magie, du fait de sa lĂ©gĂšre vibration. Devant lui, sur un large bureau de bois, Ă©tait posĂ© un grand tiroir oĂč sâalignaient dâautres pierres de tailles et de formes diffĂ©rentes. Il se racla la gorge pour parler Ă son assistant, courbĂ© sur un tome plus Ă©pais que lui, Ă©crivant avec soin, la main crispĂ©e sur la plume tant il sâobstinait Ă parfaire sa calligraphie.â Aesril, ajoute ceci âCornaline, 10 milligrammes, propriĂ©tĂ©s ignifĂšre, origine Ăźles Dunmeris, rĂ©siste Ă une puissance de quarante dĂ©cadres de magie, vibrations non nocives.âSans dĂ©coller son regard du parchemin, il sâexĂ©cuta, dans le grattement rĂ©gulier de la pointe contre la feuille. Il sentait son corps tout entier tendu sous lâaction dâĂȘtre restĂ© ainsi Ă Ă©crire pendant des heures et maĂźtre Cinnarion ne se souciait nullement de savoir sâil parvenait Ă suivre le rythme de ce quâil dictait. De surcroĂźt, ce manuscrit devait ĂȘtre parfait sâil voulait se retrouver dans la Grande Librairie. Tout le CollĂšge devait en avoir lâusage.â ⊠Combien de dĂ©cadres avez-vous dit ? Cinquante ?â Quarante ! sâagaça lâancien. On ne plaisante pas avec ces choses-lĂ , jeune homme, la prĂ©cision, câest ce qui fait lâapanage dâun bon mage, et surtout dâun bon enchanteur. Ce genre de pratique ne sâimprovise pas. Jâose espĂ©rer que tu ne prends pas de libertĂ©s⊠Montre-moi ? demanda-t-il en lui faisant signe dâapprocher tout en ĂŽtant ses lunettes et en dĂ©posant soigneusement la gemme dans son petit nota les derniers symboles et sâexĂ©cuta sans broncher, soulevant le pesant ouvrage avec prĂ©cautions, les jambes engourdies et la nuque douloureuse dâĂȘtre restĂ© assis dans la mĂȘme posture durant si longtemps. Le Sapiarque analysa le livre avant de hocher la tĂȘte avec satisfaction.â Câest du trĂšs bon travail. Tu nâas rien omis. Prends confiance en toi, Ă ton Ăąge, on devrait pouvoir retenir sans avoir besoin de faire rĂ©pĂ©ter les anciens tels que moi. Ă prĂ©sent, descends Ă lâaile ouest et va faire signer cela au MaĂźtre Archiviste. Tu iras ensuite rejoindre les autres Ă lâobservatoire, je leur ai dit que tu leur prĂȘterais main forte cet aprĂšs-midi.â Ah oui ? Pour quelle tĂąche ? sâenquit lâassistant.â Le calcul des variations de lumiĂšre. Ils sont puissants en cette saison, lâactivitĂ© stellaire est Ă©trangement importante. Nous voulons mettre tout soupçon dâanomalie magique de se retint de lever les yeux au ciel, rĂ©primant une moue contrite. Encore des heures Ă noter des formules interminables sur du papier, alors quâil avait quantitĂ© de recherches personnelles qui lâattendaient. Ă croire que Cinnarion voulait le faire mourir dâennui ces derniers jours.â Aurai-je du temps libre, bientĂŽt ?â Tu veux dire, pour rentrer chez toi ou dans lâenceinte du CollĂšge ?â Vous savez bien que je nâai que faire de rentrer chez moi.â Cela va bientĂŽt faire huit mois que tu nâes pas revenu visiter ton foyer. Câest rare pour un disciple dont les parents sont encore en vie. Ta famille ne te manque pas ?Aesril lança son regard sur un point invisible. Sa mĂšre lui envoyait quantitĂ© de lettres pour sâenquĂ©rir de ses nouvelles, le pressant de rentrer et le tenant informĂ© du quotidien Ă Ătincelance, ainsi quâĂ la demeure familiale. Sous les banalitĂ©s quâelle lui tĂ©moignait, Aesril lisait son profond ennui et de son dĂ©sir de le revoir. Il ne pouvait que la comprendre. Elle Ă©tait sa seule vĂ©ritable amie et leurs longues discussions ainsi que la chaleur de sa prĂ©sence lui manquaient terriblement. Toutefois, il ne pouvait concevoir de rentrer tant que PĂšre ne serait pas parti en mission pour une longue pĂ©riode. Ce dernier nâavait pas demandĂ© de ses nouvelles, pas plus quâAesril ne sâen Ă©tait enquis lui-mĂȘme et il se convainquait quâil ne sâen portait que mieux, malgrĂ© les blessures que cette indiffĂ©rence rĂ©veillait en lui. Depuis quâil Ă©tait entrĂ© au CollĂšge, les seules fois oĂč son pĂšre avait communiquĂ© avec lui Ă©taient pour lui enjoindre de revenir au manoir afin dây faire bonne figure pour quelque rĂ©ception pompeuse. Revenir chez lui soulevait beaucoup de sentiments houleux et cette pensĂ©e lui tordait le ventre, rien quâen sâimaginant passer lâimposant hall dâentrĂ©e oĂč tout lui rappelait le monde Ă©triquĂ© dans lequel il avait Ă©voluĂ©. Le CollĂšge des Sapiarques avait beau ĂȘtre un environnement exigeant, quand LarnatillĂ« nâĂ©tait pas dans les parages, il sây sentait bien. Aussi, face au Sapiarque, il feignit lui-mĂȘme le dĂ©tachement.â Jâai plus important Ă faire ici, voilĂ dâĂȘtre dupe, le vieux maĂźtre hocha lentement la tĂȘte, scrutant le visage fermĂ© du jeune elfe.â Bien⊠Câest tout Ă ton honneur. Et pour ce qui est de ton temps libre, je tâai prĂ©vu une journĂ©e de repos dans deux jours. Tu pourras vaquer Ă tes occupations.â Merci, Sapiarque congĂ©dia son assistant et Aesril quitta la piĂšce, ralenti par la lourde charge de lâouvrage dont il finit par se dĂ©lester dâun sort de lĂ©vitation. Il Ă©tait plutĂŽt malvenu pour un apprenti de traiter un livre avec tant de libertĂ©, mais, ayant confiance en ses sorts, il sâautorisa cette lĂ©gĂšre dĂ©sinvolture pour soulager son dos. ArrivĂ©e non loin de lâoffice du MaĂźtre-Archiviste, il mit fin au sortilĂšge et y entra pour sây prĂ©senter. Le secrĂ©taire lây reçut, un air las sur le visage. Il dĂ©signa lâouvrage du menton. â Câest pour le faire approuver ?â Oui, jâai besoin que MaĂźtre Silas y appose son sceau.â MaĂźtre Silas est absent aujourdâhui, vous allez devoir passer par la direction avant de le mĂąchoire dâAesril se serra, sans mĂȘme quâil nây prĂȘte attention.â La Haute-Sapiarque nâa-t-elle pas assez Ă faire pour lui confier une tĂąche si Ă©lĂ©mentaire ?â Et depuis quand un simple disciple se questionne sur lâimportance dâun travail ? Ce nâest pas de ton ressort mon garçon. Ă prĂ©sent, cesse de mâimportuner, jâai encore beaucoup Ă faire.â ⊠Comme nous tous, lĂącha-t-il dans un maugrĂ©ement inaudible, en faisant volte-face, serrant le livre rageusement contre regagna les hautes tours de lâaile sud, traversant le bĂątiment Ă lâaide de petits portails amĂ©nagĂ©s pour plus de rapiditĂ©, avant dâarriver devant la porte de la Haute-Sapiarque. Comme dâaccoutumĂ©e, il afficha la gemme de reconnaissance focale devant le rĂ©cepteur, passa une premiĂšre porte, patienta devant une seconde aprĂšs avoir frappĂ© deux coups et entra aprĂšs avoir entendu la voix de LarnatillĂ« lây convier. GrĂące Ă la gemme, nul besoin de secrĂ©taire, elle savait pertinemment qui venait la voir et pouvait recevoir ses visites en toute discrĂ©tion et en toute autonomie. Il entra, la retrouvant, comme elle en avait lâhabitude, assise au grand et massif bureau de bois noble qui trĂŽnait au centre de la piĂšce hexagonale, aux bibliothĂšques et au Ă©tagĂšres chargĂ©es dâobjets aussi prĂ©cieux quâĂ©lĂ©gants et de fioles oĂč le vin se confondait avec les Ă©lixirs. Confortablement meublĂ©e de divans moelleux tapissĂ©s de velours rouge et ocre, de pesants rideaux Ă passementerie chargĂ©e encadraient les riches vitraux oĂč se dĂ©versait en abondance la lueur du jour. LarnatillĂ« releva la tĂȘte vers lui pour lui offrir un sourire mielleux, dĂ©couvrant une rangĂ©e de dents blanches et parfaitement alignĂ©es, vorace prĂ©datrice quâelle Ă©tait, avant de reconnaitre lâouvrage quâil portait.â Ah, Aesril, quelle bonne surprise ! Tu mâapportes lâĂ©tude gemmologique du Sapiarque Cinnarion, je suppose.â Ătes-vous certaine quâil sâagit dâune surprise ? demanda Aesril avec suspicion, se demandant si elle avait manigancĂ© tout ceci pour mieux lâattirer dans ses quartiers.â Que veux-tu dire par lĂ ? Bien sĂ»r, je nâai pas le don de prĂ©voir tes visites. Veux-tu un peu de thĂ© ?â Je viens seulement exiger le sceau dâaval. Je suis attendu dans lâaile ouest.â Bien sĂ»r, tu as peu de temps. Si le travail que tâa confiĂ© ton maĂźtre tâennuie, je peux tâexempter exceptionnellement, tu sais, lĂącha-t-elle avec concupiscence en reposant la plume de paon avec laquelle elle Ă©crivait.â Au contraire, je suis ravi dâaller les aider, je vais forcĂ©ment en tirer un enseignement intĂ©ressant, mentit Aesril avec le jaugea, le dĂ©taillant de haut en bas dâun air entendu, comme on le ferait dâun dessert particuliĂšrement savoureux. Dans son regard, Aesril pouvait y lire âTu ne perds rien pour attendreâ et la nausĂ©e sâempara de lui.â Bien⊠Approche dans ce cas, montre-moi ce sâexĂ©cuta, ouvrant le grimoire Ă la bonne page et le visage de la Haute-Sapiarque reprit son habituel sĂ©rieux autoritaire. Elle approuva du chef en dĂ©taillant les lignes et exĂ©cuta un Ă©lĂ©gant mouvement du poignet dans un frĂ©missement de magie, faisant apparaĂźtre un sigil aux teintes violettes qui disparut presque aussitĂŽt sur le papier parcheminĂ© du livre.â Tout me semble parfait, ce livre pourra ĂȘtre intĂ©grĂ© aux registres. Tu nâauras plus quâĂ lây dĂ©poser, dĂ©clara LarnatillĂ« en laissant sa main frĂŽler sa jambe, comme elle en avait pris l' baissa les paupiĂšres avec consternation Ă lâidĂ©e de refaire tout ce chemin en sens inverse, chargĂ© de ce livre, mais toute occasion qui pouvait lâĂ©loigner de cette femme, il la saisissait.â Merci pour votre temps, LarnatillĂ«. Je ne vais pas vous incommoder plus longtemps.â Reviens me voir dans trois jours Aesril, jâaurai moins de travail et Cinnarion devra sâabsenter, nous aurons lâoccasion de nous dĂ©tendre un peu ensemble.â Je nây manquerai pas, grinça Aesril dans un sourire forcĂ©, en quittant la traversa Ă nouveau tout le CollĂšge et, aprĂšs avoir attendu un temps interminable pour pouvoir confier son livre au secrĂ©taire de MaĂźtre Silas, il arriva enfin dans la vaste salle dâĂ©tude de lâobservatoire, piĂšce rectangulaire au fenĂȘtres masquĂ©es par dâĂ©pais rideaux et oĂč sâalignaient de grandes Ă©critoires dotĂ©es de bancs. En son centre, un majestueux globe lumineux et transparent flottait dans lâair, illusion magique reprĂ©sentant Nirn, et tout autour, gravitaient lunes, planĂštes et Ă©toiles. Des symboles arcaniques affichaient rĂ©guliĂšrement des donnĂ©es que des Sapiarques et disciples rĂ©pertoriaient minutieusement sur le parchemin. Quand Aesril ouvrit la porte, la lumiĂšre qui sâengouffra dans la piĂšce attira lâattention sur lui et tous les regards de la dizaine de personnes prĂ©sentes se tournĂšrent vers lâimportun qui osait perturber cette sĂ©ance nĂ©cessitant calme et concentration. CâĂ©tait dâailleurs lâapanage du CollĂšge. Ici, on entendait rarement des gens sâexprimer Ă forte voix ou se prĂ©senter en retard. Aussi, Aesril baissa les yeux avec humilitĂ©, soufflant un bref âPardonnez-moi.â, avant de prendre place Ă une table, y dĂ©pliant quelques feuilles de parchemin. Il jeta un regard ombrageux Ă ceux qui le dĂ©visageaient encore dâĂȘtre arrivĂ© si tardivement, espĂ©rant les dĂ©courager. GĂ©nĂ©ralement, son air taciturne lui permettait de mettre fin Ă toute messe-basse, regard de jugement ou commentaire nĂ©gatif Ă son propos et il entretenait volontairement une forme de mystĂšre autour de sa personne pour crĂ©er ce mĂ©lange de respect et de crainte de ce que lâon ne connaĂźt pas. Cette alchimie fonctionnait Ă la perfection, aujourdâhui encore, sauf, cette fois-ci, pour une personne. Deux yeux violets le dĂ©visageaient avec une lueur dâamusement. Sentant lâinsistance du regard sur le coin de son Ă©paule, il tourna la tĂȘte pour dĂ©visager lâimpudente. Il connaissait cette femme. Elle Ă©tait disciple, tout comme lui, et nâavait quâune dizaine dâannĂ©es de plus que lui, Ă©lĂšve brillante et prometteuse quâelle Ă©tait. La jeune elfe se destinait Ă se spĂ©cialiser dans lâĂ©tude des dĂ©placements magiques et lâexistence de diffĂ©rents plans, câest pourquoi, ils se retrouvaient tous deux frĂ©quemment, les Ă©toiles Ă©tant un thĂšme sur lequel ils Ćuvraient mutuellement. En plus de son esprit fin qui lui avait valu dâĂȘtre remarquĂ©e Ă plusieurs reprises par les Sapiarques, elle Ă©tait dotĂ©e de traits plaisants, le teint mat, dorĂ© comme le miel, son visage ovale, doux et rieur Ă la fois, surmontĂ© dâun petit nez retroussĂ©, Ă©tait encadrĂ© par des cheveux blond clair ondulant jusquâĂ ses Ă©paules. Elle ne passait jamais inaperçue et semblait sâentendre avec chaque personne quâelle croisait. Pour parfaire son portrait, elle Ă©tait issue dâune bonne famille et les astres avaient voulu quâon lui confĂšre le doux nom de Caelnia, qui signifiait littĂ©ralement âComme le mielâ.Aesril avait toujours Ă©tĂ© agacĂ© par le clichĂ© quâelle reprĂ©sentait Ă ses yeux et il Ă©tait convaincu que la vie avait Ă©tĂ© plus clĂ©mente avec elle, elle qui recevait chaque mois la visite de ses parents et de ses amis. MalgrĂ© tout, les quelques Ă©changes quâils avaient eus avaient Ă©tĂ© plaisants, loin de la superficialitĂ© quâil lui avait imputĂ©e. Il lâavait trouvĂ©e pleine dâesprit et agrĂ©able et, fait le plus Ă©trange, elle semblait sincĂšrement sâintĂ©resser Ă ce quâil lui disait. Il continua de la fixer avec lassitude, mais cette action ne sembla que lâamuser plus encore tandis quâelle penchait la tĂȘte de temps Ă autre sur un parchemin pour y griffonner quelque chose. Il fronça les sourcils en la regardant faire, intriguĂ©. Lâexpression quâelle affichait annonçait clairement quâelle ne faisait rien du travail quâon lui avait demandĂ©. Noter des chiffres et aligner des formules magiques nâĂ©tait rien dont on puisse ainsi se rĂ©jouir, Ă moins quâelle nâait fait une dĂ©couverte particuliĂšrement mirobolante. Non, peut-ĂȘtre Ă©tait-il paranoĂŻaque, mais il lui semblait que câĂ©tait lui, le sujet de sa frivolitĂ©. Il prit donc une profonde inspiration, trempant sa plume dans lâencrier pour commencer Ă noter, appuyant son front contre sa main pour Ă©viter de se laisser distraire, mais chaque fois quâil relevait les yeux vers elle, il croisait son regard et elle nâen souriait que plus encore, les Ă©paules agitĂ©es dâun rire quâelle rĂ©primait. La plume en suspens, il regarda autour de lui avant de lever les mains en lâobservant dâun air interrogateur et elle balaya lâair entre eux dâun revers de main pour lâinviter Ă reporter son attention sur son propre travail, ce qui ne lâirrita que dâavantage, mais il choisit dâobtempĂ©rer et de lâignorer pour continuer sa prise de coin de lâĆil, il la vit plier un papier en deux, le poser au sol et le faire glisser vers lui dâun rapide enchantement, de façon si silencieuse que nul ne sâen aperçut. Voyant le feuillet Ă son pied, il la dĂ©visagea Ă nouveau, insupportĂ© par son air ravi et dĂ©cida de lâignorer, reprenant son Ă©criture, mais elle agita le parchemin dâun nouveau sort pour le faire remonter contre sa jambe, tel un oiseau trop affectueux. Il soupira bruyamment, leva les yeux au ciel, attrapa le petit parchemin et le dĂ©plia de maniĂšre ostentatoire, fixant sa condisciple avec ennui pour lui signifier le fond de sa pensĂ©e. En vĂ©ritĂ©, il Ă©tait intriguĂ© et quelque peu amusĂ©, mais il craignait dâĂȘtre un sujet de moquerie et de se laisser naĂŻvement prendre Ă son jeu en affichant ses Ă©motions. Sur le feuillet Ă©tait trĂšs maladroitement dessinĂ© ce qui ressemblait Ă un elfe, les bras croisĂ©s sur le torse, les sourcils froncĂ©s et la bouche tracĂ© dâun trait, formant un âuâ renversĂ©, donnant au personnage simpliste un aspect tout Ă fait mĂ©content. La coiffure chassait tout doute quant au fait quâil sâagissait de lui. Il releva les yeux vers elle, un demi sourire dĂ©formant ses lĂšvres, car lâenvie de rire de cette vision ridicule de sa personne lâamusait, et, toujours affublĂ©e dâun immense sourire, elle pointa discrĂštement du doigt son pied. Un autre billet sây trouvait, plus petit, pliĂ© en quatre. Il sâen saisit et le dĂ©plia Ă son tour. Dans une Ă©criture ronde et soignĂ©e, on pouvait y lire la lĂ©gende âJe suis Aesril, je ne suis pas sĂ©rieux, je souris juste Ă lâenvers.â Il expulsa lâair par le nez dans un rire, baissant les yeux pour ne pas croiser le regard de Caelnia et risquer de se faire entendre. Il toussa pour camoufler son amusement et adressa Ă son acolyte un regard dĂ©sapprobateur aussitĂŽt dĂ©menti par son sourire. Elle pouffa un peu plus, les Ă©paules secouĂ©es de spasmes et feignit une toux Ă son tour, imitant la posture digne de lâelfe. Il dut dĂ©ployer de grands efforts pour se concentrer tandis quâun Sapiarque lui lançait un coup dâĆil intriguĂ© en apercevant son agitation. Il se remit Ă noter, ou du moins, Ă feindre la notation, car il avait complĂštement perdu le fil de ce quâil faisait, quand il sentit un souffle lĂ©ger faire voleter une mĂšche de ses cheveux. Caelnia le fixait Ă nouveau et lui faisait signe de regarder encore Ă ses pieds. Il recommença ce petit manĂšge et se pencha lĂ©gĂšrement pour trouver sous ses doigts un nouveau parchemin, plus grand, cette fois-ci. Il le dĂ©plia, se prĂ©parant Ă un autre jeu badin et ne put sâempĂȘcher de hausser les sourcils, stupĂ©fait un autre dessin de lui sâĂ©talait sur la feuille, mais celui-ci Ă©tait autrement plus travaillĂ©, il nâavait aucun mal Ă sây reconnaĂźtre. Il Ă©tait choquĂ© par le sĂ©rieux et la gravitĂ© intense de ses traits et de son regard. Mais il Ă©tait bien forcĂ© dâadmettre que ce portrait Ă©tait trĂšs ressemblant et quâelle nâavait omis aucun dĂ©tail. Il Ă©tait seulement troublĂ© de son expression dans laquelle il y voyait presque lâaustĂ©ritĂ© de son pĂšre, mais aussi la mĂ©lancolie quâil croyait ĂȘtre le seul Ă connaĂźtre lâexistence. Il se sentait trĂšs Ă©trangement percĂ© Ă jour par cette femme, mais cette vision le touchait, en un sens. Il redressa alors le regard vers elle, plus timidement, perplexe et elle sourit et se remit Ă rire en silence Ă nouveau en voyant quâil avait repris une expression si sĂ©rieuse. Il rĂ©alisa cette fois-ci son attitude et lui sourit Ă son tour, Ă©touffant un autre rire. Il peina Ă garder sa concentration durant les trois heures qui suivirent et lorsque le Sapiarque le plus ĂągĂ© annonça une pause pour la journĂ©e, Aesril se dĂ©pĂȘcha de classer ses feuillets pour les remettre de cĂŽtĂ© lorsquâil reprendrait son Ćuvre le jour suivant et il rejoignit Caelnia Ă lâextĂ©rieur de la salle. Elle marchait doucement dans les couloirs et Aesril comprit aussitĂŽt quâelle lâattendait. Il lâinterpella malgrĂ© tout.â Caelnia ! Tu as un moment ?â Tiens, Aesril ? Je nâavais pas remarquĂ© que tu Ă©tais lĂ , lui prĂ©senta le dessin quâil avait rangĂ© entre les feuilles dâun de ses carnets, un sourire intriguĂ© au visage.â Quâest-ce que câest que ça ?â Câest toi ! pouffa-t-elle. Tu ne tâes jamais regardĂ© dans un miroir ?â Pourquoi mâas-tu dessinĂ© ?â Tu avais lâair si sĂ©rieux⊠Je me disais que si tu voyais les regards que tu nous lançais, jâĂ©tais sĂ»re que toi aussi, tu tâen amuserais. Visiblement, jâavais raison, se fĂ©licita-t-elle en redressant le buste, fiĂšrement.â En effet. Je ne me voyais pas ainsi.â Tu regardes toujours les gens de cette maniĂšre - elle mima le regard sombre de lâelfe, de façon relativement convaincante, bien quâexagĂ©rĂ©e - au dĂ©but, jâai cru que tu voulais tous nous tuer du regard et que tu tâentraĂźnais !Il esquissa un nouveau sourire confus et Caelnia lui rĂ©pondit, riant doucement.â Incroyable, tu es donc bien capable de sourire ! Tout le monde dit que ça ne tâarrive de dĂ©couvrir que l'on parlait dans son dos, il se renfrogna, son visage se fermant subitement.â Ainsi, les gens parlent de moi ? Pourquoi ?â Pourquoi ? sâĂ©tonna la jeune elfe. Tout le monde parle de tout le monde ! Et tu devrais savoir que lorsque quelquâun dresse autant de mystĂšres autour de sa personne, on a envie de savoir ce quâelle cache. Tu es si rĂ©servĂ©, on ne sait rien de toi⊠Et il nây a rien de plus intriguant quâun secret !Il plissa les yeux avec une pointe dâamusement, cherchant Ă dissimuler sa gĂȘne.â Et⊠Je tâintrigue ?Caelnia se mordit les lĂšvres, le regardant de cĂŽtĂ© avec espiĂšglerie et Aesril ne sâen trouva que plus troublĂ©. Il avait toujours du mal Ă saisir les raisons de son amusement.â Pas le moins du monde ! Je nâai que faire de tes sombres secrets, Aesril ! dĂ©clama-t-elle dâun ton son air interdit de surprise, elle ajouta â Eh bien oui, il ne faudrait pas que je renforce ton Ă©go Ă te dire des choses pareilles, ce serait tâencourager Ă continuer. Personnellement, je te trouve bien plus plaisant lorsque tu souris. JâĂ©tais sĂ»re quâau fond, tu faisais cela pour quâon pense que tu es plus en plus pris de court, il ne put que sâesclaffer face Ă un tel franc-parler, terriblement mal-Ă -l'aise dâĂȘtre ainsi complimentĂ©.â Hahaha ! Eh bien, tu ne mĂąches pas tes mots, câest le moins quâon puisse dire !Il baissa alors les yeux au sol, un sourire songeur au visage, repensant Ă ce quâelle lui avait dit.â Tu sais, je nâai pas tant de secrets que cela. Jâai seulement⊠peu de plaisir Ă parler de ma personne.â Vraiment ? Jâaurais pourtant cru quâune personne issue dâune si bonne famille et reçue au CollĂšge si jeune et avec le soutien de la Haute Sapiarque aurait eu grand plaisir Ă parler de lui ! Je croyais que tu te sentais si supĂ©rieur Ă nous tous, pouffa-t-elle.â Et moi, jâĂ©tais convaincu que tu Ă©tais une femme superficielle, je pensais que tu faisais tout pour ĂȘtre aimĂ©e de tout le monde.â AĂŻe ! grimaça-t-elle. Je ne pensais pas que tu avais une si piĂštre opinion de moi ! Et ai-je rĂ©ussi Ă te faire changer dâavis ?Aesril baissa doucement les paupiĂšres, dans un sourire timide quâil sâefforça de tempĂ©rer, hochant subtilement la tĂȘte en signe dâapprobation.â Oui⊠Je pense tâavoir mal jugĂ©e. Je suis dĂ©solĂ©.â Dans ce cas, nous sommes deux. Donnons-nous une seconde chance, quâen penses-tu ?â Avec plaisir, rĂ©pondit-il dans un sourire franc et chaleureux, plissant ses yeux en baissa les yeux sur le dessin quâil tenait toujours entre ses mains, lâanalysant un peu plus. Il Ă©tait impressionnĂ© quâelle ait rĂ©ussi Ă produire cela en si peu de temps.â Tu as un bon coup de crayon⊠Jâaime beaucoup ton dessin.â Tu veux dire que tu te trouves beau garçon ? plaisanta-t-elle, taquine.â Non ! Enfin⊠Si⊠Ah ! Ce nâest pas ce queâŠDevant le regard faussement surpris de la jeune femme et voyant quâelle recommençait Ă rire, Aesril se sentit perdre ses moyens et se justifia, fronçant les sourcils de contrariĂ©tĂ©, comprenant quâelle avait posĂ© cette question dans le seul but de le dĂ©stabiliser.â Ce que je veux dire, câest que tu dessines bien, câest tout ! Pourquoi te moques-tu ?â Parce que tu es encore beaucoup trop sĂ©rieux ! Je trouve cela hilarant ! Tu as raison, tu sais, tu as un beau regard, câest important de savoir sâapprĂ©cier. Il pinça les lĂšvres en soufflant, rejetant son regard sur le cĂŽtĂ©, irritĂ© Ă lâidĂ©e quâelle puisse se moquer de lui ou le complimenter pour mieux le railler.â Inutile de dire cela si tu ne le penses pas, tu sais.â Ce que tu peux ĂȘtre susceptible ! sâamusa-t-elle. Je le pense, Aesril, jâai eu le temps de dĂ©tailler ton visage, tu sais. - Elle dĂ©signa du bout du doigt les contours du dessin - Tu as⊠une belle mĂąchoire, plus carrĂ©e que la plupart dâentre nous⊠ton nez est bien proportionnĂ© avec ton visage et sa forme originale te donne du caractĂšre. Tu as⊠un menton affirmĂ© et des pommettes bien dessinĂ©es. Et ton front droit te donne un air digne. Tu as un regard trĂšs intense, on voit quâil y passe beaucoup dâĂ©motions⊠Et tes lĂšvres sont pleines et elles forment un ourlet tout Ă fait charmant, tu vois, ici ? demanda-t-elle en dĂ©signant le gorge serrĂ©e par le malaise que lui provoquait cette dissection dĂ©taillĂ©e de sa personne, Aesril nâosa plus dĂ©tacher son regard du portrait pour Ă©viter de croiser les yeux de Caelnia.â Hmm⊠Oui⊠dâaccord⊠Et⊠tu dessines toujours tout ce que tu vois ? demanda-t-il pour changer de sujet.â Tout ce que je ne veux pas oublier, oui. Câest une habitude que jâai prise il y a longtemps, mon pĂšre partait souvent en voyage, alors, je dessinais ce qui me rappelait sa personne⊠Une tasse de thĂ© quâil avait oubliĂ©e, un livre ouvert Ă une page, une carte quâil Ă©tait en train de tracer. Câest comme si je pouvais capturer ce qui existe comme ça, et lâemporter toujours avec plissa les paupiĂšres avec espiĂšglerie.â Câest un concept intĂ©ressant, je devrais mây essayer, moi aussi⊠Dois-je comprendre que tu as essayĂ© de me capturer, dans ce cas ?â Jâai fait plus quâessayer, il me semble, regarde, tu es lĂ , Ă discuter avec moi et jâai mĂȘme rĂ©ussi Ă te faire rire !Il ne put sâempĂȘcher de souffler un rire face Ă la pertinence de sa remarque, mais il reprit bien vite son aplomb.â Je te trouve bien sĂ»re de toi ! Ne parle pas trop vite, ce nâest quâune simple discussion, ce nâest pas un dessin qui parviendra Ă capturer mon Ăąme.â Vraiment ? Et si je te propose de me retrouver pour dessiner avec moi, viendras-tu ?Le jeune mage fit naviguer ses yeux verts sur lâĂ©clat violet de ceux de la jeune femme, pour mieux sonder ses intentions. Il nây avait pas beaucoup Ă y rĂ©flĂ©chir.â Bien sĂ»r. Avec plaisir, rĂ©pondit-il avec emphase.â Quelle intensitĂ© ! Chaque parole que tu prononces ressemble Ă une rĂ©plique de piĂšce de théùtre, jâadore cela ! Jâai lâimpression dâĂȘtre une hĂ©roĂŻne. Dans ce cas, retrouvons-nous dans deux jours, jâai entendu dire que nous avions tous quartier-libre. Nous en aurons bien besoin aprĂšs avoir usĂ© nos plumes sur ces formules interminables !â En effet. Jâattends ce moment avec impatience, concĂ©da Aesril.â Veux-tu te joindre Ă mes amis et moi pour dĂźner ce soir ?Aesril trĂ©pigna un moment sur ses pieds, lâenvie Ă©tait grande, mais il avait dâautres projets plus solitaires pour ce soir et sâil apprĂ©ciait la compagnie de Caelnia, il attendait de se sentir plus en confiance pour rencontrer ses amis.â Je te remercie, ce serait avec joie, mais je suis attendu ce soir. Peut-ĂȘtre plus tard ?Une pointe de dĂ©ception navigua dans le regard de la jeune femme, mais elle disparut aussitĂŽt.â Bien sĂ»r, ce sera pour une autre fois, dans ce cas. Alors, Ă bientĂŽt, Milelen Vir* !Aesril demeura troublĂ© de lâĂ©trange Ă©change quâil venait dâavoir et de ce surnom affectueux dont il sâĂ©tait vu taxer et il se contenta de souffler dâune voix si basse quâelle Ă©tait Ă peine audible âĂ bientĂŽt⊠â en tournant vivement les talons tandis quâelle partait vers le rĂ©fectoire. Il revint Ă ses quartiers pour regagner ses livres et ses carnets dont la compagnie lui avait manquĂ©. Il fit chauffer un peu dâeau et dĂ©posa une pincĂ©e de feuilles de thĂ© dans une vieille thĂ©iĂšre en fonte toute cabossĂ©e, avant de se saisir de son carnet, dĂ©pliant soigneusement le parchemin oĂč figurait le dessin de Caelnia. Il observa un moment le mur constellĂ© de feuilles chargĂ©es dâĂ©crits, de formules et de schĂ©mas et, entre symboles arcaniques et carte du ciel, il accrocha les parchemins de Caelnia, incapable de rĂ©primer un rire en voyant Ă nouveau la ridicule et modeste caricature de son visage. â On dirait bien que tu es percĂ© Ă jour, Aesril ! sâesclaffa-t-il, non sans une pointe de fascination.* Celui qui regarde avec le cĆur.| ĐÏÎčážÎžŃΞÖа ĐșĐ°ĐŒ | Ô”ŐŐȘŃÏаáŃгл ĐžĐșŃ Ï ŃÎżŃĐžŐŻĐž |
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